Smartphone : les stat sur les parts de marché ne veulent pas dire grand chose
Par Arnaud Morel - Publié le
Intéressant billet du Guardian, relayé et illustré par 9To5Mac aux USA. Charles Arthur prend la peine de s'intéresser aux statistiques dont nous sommes abreuvés (et dont nous vous abreuvons) concernant les parts de marché des différents produits, spécialement des smartphones. Ces statistiques mensuelles, ou trimestrielles qui scandent l'actualité technologique et ne veulent, en tant que telles, pas dire grand chose.
Les parts de marché, en effet, représentent les appareils vendus sur la période, soit aux clients finaux (sell-through), soit, le plus souvent, mis en circulation chez les revendeurs et grossistes ("sell-in"). La distinction est importante, mais rarement précisée. Pourtant, la différence de valeur peut-être totalement considérable, comme, par exemple, lors du lancement du Blackberry Z10 qui a été massivement mis sur le marché, mais n'a pas trouvé preneur chez les clients, obligeant le fabricant canadien à les inscrire en inventaire négatif quelques semaines plus tard, faisant plonger son cours en bourse.
À ce premier bémol s'en ajoute un autre, plus significatif : ces données ne concernent que les ventes sur la période, et ne disent rien de la base installée. Ainsi, en novembre, les smartphones Android étaient crédités de 80 % de PDM des smartphones distribués ("sell-in") aux USA. À ce moment là, la base installée donnait un paysage plus nuancé, 51 % des smartphones en fonctionnement aux USA étaient bien équipés d'Android, mais 40 % étaient des iPhone.
Dernier bémol, de taille, ces statistiques n'indiquent pas la tendance d'évolution du domaine. ainsi, si Apple voit ses parts de marché dans les tablettes baisser, la Pomme vendu pourtant plus de smartphone qu'elle ne le faisait l'année passée.
Voilà quelques remarques de bons sens qui doivent freiner un peu les interprétations trop hâtives de données brutes qui, finalement, ne disent pas grand chose, tout au plus indiquent-elles une dynamique.
Les parts de marché, en effet, représentent les appareils vendus sur la période, soit aux clients finaux (sell-through), soit, le plus souvent, mis en circulation chez les revendeurs et grossistes ("sell-in"). La distinction est importante, mais rarement précisée. Pourtant, la différence de valeur peut-être totalement considérable, comme, par exemple, lors du lancement du Blackberry Z10 qui a été massivement mis sur le marché, mais n'a pas trouvé preneur chez les clients, obligeant le fabricant canadien à les inscrire en inventaire négatif quelques semaines plus tard, faisant plonger son cours en bourse.
À ce premier bémol s'en ajoute un autre, plus significatif : ces données ne concernent que les ventes sur la période, et ne disent rien de la base installée. Ainsi, en novembre, les smartphones Android étaient crédités de 80 % de PDM des smartphones distribués ("sell-in") aux USA. À ce moment là, la base installée donnait un paysage plus nuancé, 51 % des smartphones en fonctionnement aux USA étaient bien équipés d'Android, mais 40 % étaient des iPhone.
Dernier bémol, de taille, ces statistiques n'indiquent pas la tendance d'évolution du domaine. ainsi, si Apple voit ses parts de marché dans les tablettes baisser, la Pomme vendu pourtant plus de smartphone qu'elle ne le faisait l'année passée.
Voilà quelques remarques de bons sens qui doivent freiner un peu les interprétations trop hâtives de données brutes qui, finalement, ne disent pas grand chose, tout au plus indiquent-elles une dynamique.