Le logiciel de bench Android qui doit se planquer pour éviter la triche
Par Arnaud Morel - Publié le
Après les révélations concernant le recours quasi généralisé - à l'exception notable de Motorola et Apple - à la triche pour tromper les logiciels de benchmark dans le monde des mobiles, l'éditeur d'un logiciel de benchmarking sous Android, AnTuTu Test Suite, annonce qu'il va modifier son logiciel pour que celui-ci ne soit pas détecté comme tel par les appareils sur lesquels il est installé. Le bench se cache, pour faire son boulot.
Celuici en profite pour dévoiler les principales méthodes de triche :
• Truquer, purement et simplement, les données en bricolant le logiciel pour qu'il rapporte de fausses spécifications.
• Augmenter la vitesse de fonctionnement d'un composant quand le logiciel de bench est détecté. Par exemple, alors qu'en mode de fonctionnement ordinaire, un CPU tourne à 480 MHz - pour maintenir le ratio efficacité / autonomie - celuic-i tournera, pendant le bench, à 500 MHz. C'est la méthode utilisée par Samsung, notamment.
• Truquer le nombre d'images par secondes. Dans les benchs graphiques, certains n'hésitent pas à bricoler les données renvoyées par le GPU.
• Autre possibilité, celle de tricher sur la résolution. Au lieu d'utiliser la pleine résolution de l'écran pour un test graphique, il suffit d'abaisser celle-ci pour voir les performances graphiques s'envoler comme par enchantement. Moins de pixels à bouger, ça prend moins de temps.
Source
Quelques astuces de camouflage ont été intégrées pour éviter que le logiciel ne soit détecté par les smartphones, note l'éditeur.
Celuici en profite pour dévoiler les principales méthodes de triche :
• Truquer, purement et simplement, les données en bricolant le logiciel pour qu'il rapporte de fausses spécifications.
• Augmenter la vitesse de fonctionnement d'un composant quand le logiciel de bench est détecté. Par exemple, alors qu'en mode de fonctionnement ordinaire, un CPU tourne à 480 MHz - pour maintenir le ratio efficacité / autonomie - celuic-i tournera, pendant le bench, à 500 MHz. C'est la méthode utilisée par Samsung, notamment.
• Truquer le nombre d'images par secondes. Dans les benchs graphiques, certains n'hésitent pas à bricoler les données renvoyées par le GPU.
Par exemple, le GPU indiquera 10 images par seconde, alors qu'il en affiche simplement 5.
• Autre possibilité, celle de tricher sur la résolution. Au lieu d'utiliser la pleine résolution de l'écran pour un test graphique, il suffit d'abaisser celle-ci pour voir les performances graphiques s'envoler comme par enchantement. Moins de pixels à bouger, ça prend moins de temps.
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