iPhone 5s / iPhone 5c : notre test complet !
Par Didier Pulicani - Publié le
C'est un rituel à chaque rentrée, juste avant la fashion week parisienne, la nouvelle collection automne-hiver de l'iPhone pointe le bout de son nez.
Manque de chance, 2013 était une année impair, ce qui ne donne pas droit à un nouveau modèle, mais à une simple déclinaison. Petite nouveauté quand-même, Apple supprime l'iPhone 5, le rhabille de plastique et le renomme 5c. Quant au 5s, on le verra dans le test, si d'extérieur, il ne change pas beaucoup, il apporte tout de même de belles innovations sous le capot.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je laisse la parole à Andy, une célèbre YouTubeuse (@extreamandy) à qui l'on a confié les nouveaux iPhone et avec qui nous avons co-produit cette petite vidéo.
De l'or, du gris sidéral et enfin quelques couleurs
A défaut de vraiment innover côté carrosserie, Jonathan Ive a donné quelques signes de la nouvelle identité d'Apple sur le segment des téléphones : l'iPhone prend des couleurs, quitte le duo noir & blanc et pousse même le vice jusqu'à revenir à une coque en plastique, une matière souvent identifiée à des prix tirés vers le bas et à un manque de classe évident. L'arrivée d'un modèle doré ne laisse pas non plus indifférent Samsung, qui a déjà annoncer vouloir en équiper ses futurs Galaxy...
iPhone 5c : le plastique, c'est (vraiment) fantastique
L'iPhone 5c est sans doute l'appareil le plus critiqué depuis le premier iPhone, essentiellement pour avoir manqué le coche du low-cost. Une fois que l'on a fait abstraction du prix, on s'étonne à lui trouver de belles qualités. Et si je vous dit qu'il s'agit de l'iPhone le plus agréable en main jamais construit ?
Apple restreint rarement les superlatifs lorsqu'il s'agit de décrire un produit.
Quant aux couleurs, il y en a pour tous les goûts. Du blanc très classique au très populaire bleu, Apple offre également quelques tons plus originaux, comme le vert ci-dessus) ou ce rose très affirmé, qui plait beaucoup aux filles de la rédac :
Enfin, comme son grand frère, le 5c est livré avec un câble, un chargeur, et une paire d'écouteurs
iPhone 5s : une coque d'iPhone 5 avec de nouveaux coloris
D'extérieur, hormis le petit cerclage autour du bouton central, il est bien difficile de distinguer un iPhone 5s d'un iPhone 5. Le boitier n'a pas bougé d'un pouce, arbore exactement les mêmes dimensions, et un poids identique (112 g).
Lorsque la presse a publié les premières fuites de boitiers couleur Or, Apple n'a pas échappé aux railleries. Trop
La couleur se révèle finalement originale et bien moins tape-à-l'oeil que prévu. N'oublions pas non plus que beaucoup aiment notifier silencieusement leur entourage qu'ils ont acheté le dernier appareil, ceci explique sans doute une partie du succès.
La couleur ardoise a disparu, pour laisser sa place au fameux Gris Sidéral (sobre et classe à la fois) tandis que la version argentée reste au catalogue. Ce nouveau gris est vraiment magnifique, et moins sujet aux traces de rayures (notamment sur les bords, une calamité pour ceux qui avaient la précédent modèle ardoise).
Quant au modèle argenté, il ne change pas d'un pouce par rapport à l'iPhone 5, hormis le petit cerclage métallique du bouton d'accueil :
"s" pour "Sécurité", et "c" pour "cheap" ?
Depuis 1 an, les rumeurs tablent avec insistance sur un iPhone à bas prix, notamment pour reconquérir les pays émergents où Google règne en maitre. La Pomme peine également à percer dans certains territoires occidentaux, comme en Espagne, où Android domine totalement le marché (autour de 90%). L'arrivée d'une coque en plastique avait à moitié confirmé les espérances, jusqu'à l'annonce du prix : 599€ pour le modèle d'entrée de gammeSosh. Certains en sont presque tombés de leur chaise ! Même les plus pessimistes avaient tablé sur un tarif autour de 450/500€ à l'heure où Google vend ses fameux Nexus autour de 300€.
Il faut pourtant s'y résoudre, l'iPhone 5c n'est pas un iPhone low-cost, il s'agit simplement d'un iPhone 5 remis en bouteille, et qui ne présente qu'une seule véritable nouveauté : la gestion des fréquences 4G européennes. Proposé 100€ de moins qu'un 5s (voire 150€, suivant les offres), il permet aux opérateurs de proposer des prix (avec forfaits) plus accrocheurs. Nu, l'acheteur lambda y réfléchira à deux fois (on y revient plus bas).
Si l'iPhone 5 a totalement disparu des pages d'Apple, l'iPhone 4s reste disponible à la vente. Encore un peu cher, pour un modèle qui accuse déjà 2 ans (une éternité dans le monde des smartphones), il permettra à Apple de racler les segments de moyenne gamme et d'avoir un téléphone quasi gratuit lorsqu'il est co-financé par un forfait.
Personne n'attendait du 5s une vraie révolution. Pourtant, les nouveautés sont loin d'être anecdotiques et l'on s'étonne qu'Apple s'obstine à ne pas incrémenter la numérotation chaque année, comme le fait Samsung. Du coup, les versions
Le
Le capteur de l'iPhone 5c a été repris de l'iPhone 5, et il affiche toujours les mêmes qualités de dynamique et de piqué.
Sur le 5s, Apple n'a pas augmenté le nombre de pixels, mais plutôt la taille de chacun d'entre eux (1,4 -> 1,5 micron). Cupertino affirme que l'impact est important sur les clichés, notamment au niveau du bruit et de la gestion des basses lumières, et qu'il est conjugué avec une optique ouvrant à ƒ/2,2, qui permet de laisser entrer plus de lumière. C'est ce qu'on est allé vérifier.
Le temps était avec nous ce week-end, nous offrant des conditions optimales en pleine lumière. J'en profite pour remercier notre petite Romina (blogueuse mode à ses heures) pour avoir joué les modèles durant ce petit shooting.
Sur notre premier cliché, l'environnement est très lumineux et nous sommes pratiquement face au soleil. Le point a été fait sur la jeune fille, ce qui a pour effet de bruler un peu le ciel en arrière-plan, afin d'éclairer efficacement la cible. Le 5s s'en sort bien mieux que son cadet; on aperçoit encore le contour des montagnes sur l'arrière-plan, alors qu'il se trouve totalement effacé sur le 5c.
Attention : les galerie-photos ci-dessous sont à pleine résolution. Sur le mobile, évitez peut-être de zoomer sur les aperçus :-)
Les deux capteurs ayant le même nombre de pixels, le niveau de détail reste néanmoins parfaitement équivalent. Si 8MP paraissent aujourd'hui suffisants pour prendre rapidement des photos (et même les imprimer), le passage à 12/15 ou même 41 (comme chez Nokia) permet aussi de pouvoir zoomer ou recadrer les images plus efficacement.
Au niveau des couleurs, soyons francs, la différence est à peine perceptible. Nous avons noté une tendance à des tons plus froids sur le 5s, et un peu plus saturés. Mais la correction est plus ou moins visible suivant l'environnement.
Effectivement, le 5c tend souvent plus vers le jaune que sur le 5s. Concrètement, je dirais que le 5s a un rendu un tantinet moins réaliste, mais souvent un peu plus flatteur...
...sauf quand on se fait avoir par un gros lens-flare bien dégoutant :-) Je vous l'ai laissé, pour l'honneur :
La caméra frontale a également été améliorée sur les deux appareils. Ce n'est pas encore idéal pour faire de vraies photos, mais désormais, la qualité est suffisante pour les poster sur les réseaux sociaux :
Enfin, Apple nous avait promis des miracles en basse lumière. Dans les faits, nous avons plutôt eu droit à une bonne amélioration. Le traitement postérieur des images est un tantinet meilleur (afin d'élimiter les
Contrairement aux générations précédentes, depuis le 4s, l'appareil photo ne constitue plus à lui seul, une raison suffisante pour changer de téléphone. Cela fait désormais 3 ans que l'évolution est assez minime, Apple ayant atteint un niveau de qualité suffisant pour un usage de type
Précisons également que la stabilisation du nombre de pixels permet de contenir la taille des images. En effet, avec des iPhone qui démarrent toujours à 16Go, une inflation de quelques centaines de Ko sur chaque prise de vue aura un impact important sur l'espace disque de l'appareil.
Finalement, avec l'iPhone 5s, Apple pousse le capteur de 8MP dans ses dernières limites. Il s'agit sans doute d'un des meilleurs compromis, avant de reprendre la course aux pixels et aux tailles de lentilles. En tant que consommateur, il faut simplement se dire qu'on a sous les yeux ce qui se fait de mieux en matière de capteur photo sur un smartphone de cette taille, tout en gardant à l'esprit les limitations induites par les dimensions de la lentille.
En guise de bonus, voici quelques photos prises en extérieur, sans retouche aucune. Enfin -c'est important- ces photos ont été réalisées rapidement, sans effort particulier (2/3 prises maximum, sans pied etc.).
Attention si vous nous lisez depuis le mobile, un clic sur le zoom chargera un cliché entre 2 et 5Mo.
C'est une exclusivité de l'iPhone 5s, l'appareil autorise l'enregistrement à 120 images/secondes à une résolution de 720p.
Cette technique permet de réaliser des vidéos en
En guise de petit bonus, on vous offre une minute et vingt secondes de Slow Motion, soit une vingtaine de secondes de notre temps à nous (et au moins autant de montage, alors on se moque pas).
Sur l'iPhone 5s, on l'a vu, Apple a bien amélioré le capteur frontal.
La caméra FaceTime HD affiche toujours un petit
Vous le verrez ci-dessous, l'appareil gère mieux les changements de luminosité, et les couleurs apparaissent plus vives, surtout lorsque le visage est moins éclairé. Maintenant, tout comme le capteur principal, ne vous attendez pas non plus à des miracles, la différence reste assez anecdotique.
En intégrant un capteur d'empreintes par défaut, Apple fait un nouveau pas en direction des entreprises, où les smartphones sont encore vus comme principal vecteur de fuites d'informations. Les grandes sociétés de services (IBM, Accenture…) sont souvent réticentes à proposer un téléphone Apple, sur lequel les moyens d'actions sont limités. Par défaut plus sensible aux virus et aux attaques, Android est paradoxalement plus facile à sécuriser et à modifier.
Le verrouillage par biométrie permet d'imposer un niveau de sécurité minimal à l'ensemble de ses clients, à l'heure où les codes de déverrouillages sont rapidement désactivés, jugés trop contraignants par les utilisateurs. Mais la vraie nouveauté se situe plutôt côté iOS : avec la version 7, il est pratiquement impossible de restaurer un iPhone volé (ni d'accéder à son contenu) sans avoir l'identifiant ayant servi à l'activer. Si les DSI jugent ces protections avec toujours un grand scepticisme (rien n'est inviolable, tout n'est qu'une question de temps), ces nouvelles dispositions permettent malgré tout d'éviter l'accès aux données sensibles dans la majorité des cas de vol ou de pertes.
Mais les pros ne sont pas les seuls visés. On peut le dire, c'est vraiment la première fois qu'un capteur d'empreintes débarque sur un produit aussi grand public qu'un téléphone. Apple n'est pas la première à tenter l'expérience biométrique, mais comme toujours, elle a su développer un système simple, rapide et facile à prendre en main. Moins de la moitié des possesseurs d'iPhone sécurisent leur téléphone avec un code, il était donc temps de proposer un système efficace pour ne plus perdre quelques précieuses secondes à chaque ouverture. Mieux, le déverrouillage par empreinte prend autant (voire moins) de temps que le geste de glissement vers la droite, qui ne garantit pourtant aucune sécurité.
Si la configuration prend une bonne minute, son usage est ensuite totalement transparent. Vous le verrez dans notre vidéo (ci-dessous), Apple vous demande de positionner votre doigt un certain nombre de fois sur le capteur, situé sur le bouton d'accueil, afin de scanner les données biométriques. La Pomme ne se contente pas de scanner l'empreinte, mais également des données sous-cutanées, pour une meilleure sécurité. Il est possible d'enregistrer plusieurs doigts (jusqu'à 5), ce qui permet de déverrouiller l'appareil avec l'index et le pouce, mais aussi d'autoriser sa femme ou ses enfants à utiliser son téléphone. Mieux, la Pomme autorise l'empreinte comme identifiant sur l'AppStore, ce qui évite de devoir retaper son code à chaque fois. Pratique !
Dans la vidéo qui suit, nous vous proposons une petite démo de configuration et d'usage de Touch ID :
Il suffit qu'Apple évoque le mot sécurité pour exciter les hackers. Et ça n'a pas manqué : en seulement 3 jours, des chercheurs allemands sont parvenus à venir à bout de la technologie en fabriquant une copine-carbone d'un doigt. Et ça marche ! Depuis, plusieurs groupes ont reproduit la technique, avec succès, et surtout, avec des produits assez faciles à trouver dans le commerce.
Il n'en fallait pas moins pour que la presse papier évoque immédiatement un
Le Chaos Computer Club, célèbre groupe de hackers allemands, montrait comment il avait réussi à contourner Touch ID, en reproduisant une empreinte, à l'aide d'une image haute résolution de celle-ci, nettoyée, inversée, imprimée puis "moulée" à l'aide d'un lait de latex.
La presse généraliste, mais aussi certains titres de presse spécialisée, rivalisent de
Qu'a montré le Chaos Computer Club ? Qu'il était possible de contrefaire une empreinte digitale, chose dont peu d'entre nous doivent douter. Pas grand chose à voir avec un piratage, ou un hacking informatique.
Cependant, réaliser un tel cliché ne se fait pas sans difficulté, et tromper le capteur Touch ID exige un peu de compétence et de matériel. Nul doute, cependant, que l'opération est réalisable. Oui, Touch ID n'est pas infaillible.
Mais quel moyen de sécurisation l'est ? Certainement pas le code à 4 chiffres utilisé par la majorité des utilisateurs qui tentent de sécuriser leur smartphone. Ni l'identification par motif, encore plus aisée à deviner. Aucune méthode de sécurisation n'est infaillible, surtout quand l'appareil à sécuriser est dans les mains des pirates.
L'intérêt de touch ID est de fournir un moyen de sécurisation au moins aussi efficace que ce qui se faisait avant, tout en étant plus simple et plus rapide à mettre en œuvre. C'est une technologie destinée au grand public, pour répondre aux besoins de monsieur tout le monde. Et monsieur tout le monde, son principal problème, ce n'est pas qu'une armada d'espions tente de savoir quelle marque de surgelé il utilise, c'est d'éviter que son smartphone perdu, ou volé, ne puisse être utilisé. Et de dissuader le voleur éventuel. En ce sens, Touch ID conserve tout son intérêt : la méthode est plus pratique, plus rapide que le mot de passe, et largement plus difficile à contourner pour le voleur à la tire de base.
Même l'argument du CCC concernant l'empreinte digitale, entendu comme un mauvais moyen de sécurisation est contestable : Touch ID fonctionne, on l'a vu, avec une patte de chat, ou la paume de la main. Mais aussi avec les tétons, et même, pour les messieurs, avec... Oui, c'est ça, pas très hygiénique, ni tellement pratique, mais possible. Et si l'on laisse des empreintes, partielles le plus souvent, et délicates à transférer, digitales un peu partout, il est moins évident de trouver une empreinte de votre coude, ou même de la paume de la main. De quoi singulièrement compliquer la tâche d'un éventuel "pirate".
Rappelons, enfin, que la moitié des utilisateurs de smartphone ne protègent pas celui-ci, même par un code. Autant dire que Touch ID constituera un immense progrès pour ceux-ci.
Sur le papier, Apple affirme que le nouveau processeur A7 de l'iPhone 5s est jusqu'à deux fois plus rapide que le A6, que l'on retrouve dans l'iPhone 5 ou le dernier 5c. Simple discours marketing ou réalité applicative ? C'est ce qu'on a voulu tester !
Peu de surprises sur les données de base, le A7 est toujours bi-coeur et ses fréquences n'ont pas été augmentées. On reste à 1.3Ghz, alors que la concurrence est déjà passée aux quadri-coeur (voire octo-core pour certains) et a fait grimper en flèche les MHz. Pour ce nouveau SoC, Apple a préféré revoir à nouveau l'architecture interne, tout en profitant d'une gravure en 28nm (contre 32nm pour le A6). Les caches L1 ont également été augmentés et le A7 gère à présent les instructions ARMv8 en 64 bits.
Le choix de ne pas faire grimper les fréquences ni de multiplier les coeurs est très réfléchi : cela permet à Apple de conserver une bonne autonomie tout en optimisant chaque cycle d'horloge. Précisons également que Cupertino possède une licence ARM lui permettant de proposer son propre design, et d'optimiser la puce plus efficacement. Un mot sur le passage au 64 bit : il s'agit surtout d'un pari sur l'avenir, qui s'avérera gagnant sur touts les gros traitements (photos, vidéos...); mais pour l'heure, aucun programme (hormis ceux d'Apple) n'en tire vraiment parti. La vraie nouveauté se situe plutôt au passage à l'architecture ARMv8. En effet, ce jeu d'instruction offre un doublement de la taille des registres processeur, ce qui permet de traiter plus de données à la fois. Mais surtout, elle permet d'accélérer largement la vitesse de chiffrement (AES/SHA), qu'Apple utilise certainement déjà pour coder ses empreintes, par exemple.
Côté GPU, on passe d'un PowerVR SGX543MP3 (tri-core) à un PowerVR G6430 (4 core), le dernier né d'Imagination Technology. Il s'agit d'ailleurs du premier mobile grand public à intégrer un PowerVR de génération Series 6. Les améliorations sont nombreuses et le doublement des performances n'est pas seulement le résultat d'un discours marketing bien rodé. Dans la plupart des benchs publiés jusque là, ce GPU est effectivement jusqu'à deux fois plus puissant que ses concurrents, iPhone 5 compris. Cela étant, il faudra attendre encore plusieurs mois avant que les développeurs tirent toute la puissance de cette nouvelle puce. A l'image des consoles, les jeux sont aujourd'hui adaptés pour fonctionner sur tous les téléphones, quitte à faire quelques concessions pour gérer le maximum d'anciens appareils. Une sorte de nivellement par le bas.
Plutôt que de vous arroser de graphiques sortis tout droit de logiciels de benchmarks très théoriques, on a préféré vous proposer une petite vidéo IRL, qui permet de mieux se rendre compte du gain en usage réel. Nous avons ainsi testé plusieurs types d'apps, des jeux vidéos, à Safari, en passant par des utilitaires de traitement vidéo, de traitement d'images... Bref, tout ce qui réclame habituellement des ressources et des barres de chargement, et sur lequel on est en droit d'attendre un sursaut de vitesse.
Comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, l'iPhone 5s se révèle effectivement jusqu'à deux fois plus rapide, suivant ce qu'on lui demande. C'est d'autant plus prometteur que les programmes testés ne sont
Enfermer un iPhone dans une coque peut paraitre aberrant, puisqu'on ne profite alors plus vraiment du produit. Dans les faits, on a tous un usage différent du téléphone et nous sommes rarement égaux sur le plan de l'adresse. Bref, Apple ne pouvait pas laisser un tel marché aux constructeurs chinois et propose ainsi deux housses spécialement étudiées pour ses nouveaux iPhone :
Depuis sa présentation à la presse, cette coque fait un quasi-consensus : même quand on s'appelle Apple, on peut ne pas réussir un design à tous les coups. Quelques heures à peine après la grande messe de Tim Cook, les parodies ont fleuri sur le web.
Si Steve Jobs était encore de ce monde, il n'aurait certainement pas laissé passer quelques détails comme ce
Passé les moqueries, la coque reste de bonne facture, avec une texture extérieure caoutchouteuse qui enveloppe bien l'appareil, qui repose sur une couche de microfribres assez rassurante. En revanche, si la coque a le malheur de côtoyer des clefs, il y a de fortes chances qu'elles aillent se loger dans un des 37 trous disponibles. Un peu dommage… Nous avons également été un peu déçus par le revêtement extérieur, qui
Sur le 5s, on monte un peu en gamme (et donc, en tarifs), avec une nouvelle coque en cuir, également compatible avec l'iPhone 5.
Beaucoup mieux finie, son design reste classique, mais il fonctionne bien : pas de trous, une bonne enveloppe et une texture interne également en microfibres qui accueillera l'aluminium anodisé avec douceur. D'extérieur, la coque glisse bien dans la poche, mais n'échappe pas pour autant des mains.
S'il est facile de critiquer Apple sur le prix des accessoires, comme je le dis toujours, lorsqu'on s'est payé une Ferrari toutes options, on ne va pas faire la fine bouche pour la bâche de protection à 3000€… Bref, 39€, c'est cher, mais finalement plutôt dans les tarifs du marché sur ce type de finitions.
Malgré l'arrivée d'un processeur plus gourmand, Apple est parvenue à conserver l'autonomie de l'iPhone 5. Vous connaissez la musique, aucun smartphone ne tient une journée complète en cas d'usage intensif (internet, vidéos, GPS…) et il ne faut pas s'attendre à des miracles dans les années à venir, à moins de doubler le volume des accus.
Pour tout vous dire, j'ai commencé à essayer de standardiser des tests de batterie avant de me raviser : l'autonomie varie d'un facteur 10 suivant l'usage, et il est bien difficile de définir une journée type. Depuis une semaine, l'iPhone 5s est devenu mon smartphone principal, et j'ai retrouvé les chiffres du 5 : peu sollicité, l'iPhone affiche encore largement 50/70% de charge en fin de journée. Avec un peu de web, des apps et quelques jeux ponctuels, on descend rapidement autour des 20%. Enfin, si vous jouez à Candy Crush pendant 5H de TGV, il faudra prévoir une recharge une fois arrivée à destination.
Sur les forums et les réseaux sociaux, beaucoup se plaignent régulièrement de l'autonomie jugée trop faible (quelque soit l'iPhone, d'ailleurs), voire
A ceux qui comparent l'autonomie de l'iPhone à celle d'un vieux 3310 des années 90, ils ont sans doute oublié que ces appareil étaient uniquement conçus pour téléphoner. L'iPhone a aujourd'hui plus de points communs avec un MacBook Pro que notre vieux Nokia. Non, le vrai problème, c'est que les progrès réalisés sur les batteries sont immédiatement gommés par le besoin de puissance, et donc, de consommation électrique.
Tout n'est cependant pas perdu si vous avez besoin d'utiliser votre iPhone de manière intensive : il existe un certain nombre de coques, dont l'épaisseur devient acceptable, et qui contiennent une batterie supplémentaire, capable de doubler voire tripler l'autonomie de l'appareil. D'autre part, on n'est jamais 100% en déplacement, se passer d'une station de recharge au bureau s'avère vite rédhibitoire.
Depuis plus d'un an, les appareils (iPhone/iPad) étaient estampillés
Fin 2013, la 4G est enfin à être déployée dans les principales villes françaises, ce qui commence à rendre l'achat d'un téléphone compatible intéressant. On regrettera que la quantité de données n'aient pas évolué en conséquence : une ligne 4G est aujourd'hui aussi rapide que de la fibre optique (jusqu'à 100Mbps), alors que les opérateurs ont bien du mal à proposer des forfaits de plus de 5 ou 10Go. C'est d'autant plus dommage dans les campagnes, où la 4G aurait pu définitivement enterrer le réseau filaire (sans jeux de mots).
Mais quelle mesquinerie ! Lorsqu'on sait que le passage de 16 à 32Go ne coûte que quelques dollars à Apple, pourquoi s'obstiner à fournir le premier modèle (699€) avec une capacité aussi faible ? Il aurait été bienvenu de proposer 32Go d'entrée de jeu, et d'offrir une capacité de 128Go comme sur l'iPad 4. En 2013, lorsqu'on installe un GPS, quelques jeux, de la musique et que l'on prend régulièrement photos (8MP) et vidéos (FullHD), on arrive rapidement à bout des 16Go disponibles. Apple ne propose aucune solution alternative, hormis de stocker sa musique et ses photos dans le Cloud, qui sollicite une connexion en permanence. Si la différence de prix est importante (100€), n'oubliez pas non plus que vous récupérerez une partie de cette somme à la revente.
La technologie de champ proche (NFC) existe depuis longtemps, mais Apple refuse toujours de l'adopter sur l'iPhone. Ce boycott latent renforce chez certains l'idée que la firme ne souhaiterait pas promouvoir la technologie, un coup poignard dans le dos pour un système qui déjà bien du mal à décoller sur les téléphones.
Contrairement aux idées reçues, la NFC est déjà partout. Dans les badges de parking, sur les pass Navigo, sur les systèmes de péage... En France, plus de 15 millions de puces NFC sont actuellement en circulation. Si ce chiffre peut paraitre élevé, la majorité est à imputer aux cartes de paiement : 24% des cartes de crédit françaises reçues par les clients, possèdent déjà une puce NFC. Et c'est d'ailleurs peut-être là que se joue l'avenir de la technologie...
Si cela semble bien parti du côté des cartes, on ne peut pas en dire autant sur les smartphones. Actuellement, seuls 11 constructeurs proposent des appareils gérant la NFC. Au total, à peine 3,5 millions de personnes seraient équipées d'une telle technologie dans l'hexagone.
Il faut dire que les consommateurs ne sont pas particulièrement demandeurs et peinent encore à y trouver une utilité. Sur Android, l'usage premier du NFC semble être lié au partage de documents. Mais tous les appareils ne sont pas toujours compatibles entre eux. Chez Apple, on a préféré mettre en place
D'autres, très pro-actifs, s'en servent par exemple, pour alimenter leur carte de transport (comme Navigo), mais la pratique est encore rare. Par ailleurs, une expérience menée à Londres, dans des bus acceptant le paiement NFC, a montré que 20% des usagers avait fini par utiliser ce moyen de paiement... mais seule une infime proportion utilisaient un smartphone.
Un des principaux freins au développement du NFC provient des commerçants. A l'image des médecins qui ont longtemps refusé les terminaux de carte vitale, l'investissement est souvent trop lourd, et beaucoup ont encore en tête l'expérience
En France, le département le mieux équipé est le Bas-Rhin, mais avec seulement 18% des commerçants ayant investi dans un terminal. Dans le reste du pays, on tourne autour de quelques pour-cents seulement.
iOS 7 introduit une nouvelle fonctionnalité pour les iBidules les plus récents, équipés de puces Bluetooth 4.0 basse énergie - à partir de l'iPhone 4s, de l'iPod touch 5G et de l'iPad 3) : iBeacons, qu'on pourrait traduire par iBalises. Ce dispositif, couplé à Geofence, permet en fait à nos iBidules d'être positionnés très précisément dans l'espace intérieur (iBeacons) et à l'extérieur (Geofence, moins précis). On peut le considérer, largement, comme concurrent du NFC.
Il s'agit de localiser précisément votre appareil, dans un rayon minimal de l'ordre de quelques mètres, et un rayon maximum de l'ordre de 50 mètres. Pour celà, iBeacons a besoin de capteurs, lesquels peuvent être d'autres périphériques iOS compatibles, ou des capteurs autonomes. Plusieurs marques préparent d'ailleurs leurs produits, et ceux-ci disposent d'une autonomie de l'ordre de deux années (sur un simple pile au lithium). iBeacons permet de positionner un appareil iBeacons très précisément par rapport à un et des autres appareils iBeacons, et ce à l'intérieur, comme à l'extérieur.
Les scénarios d'usages sont multiples. Par exemple, un musée peut distribuer, sur votre iPhone, les explications concernant l'œuvre que vous êtes en train de regarder ; vous pouvez être averti de promotions spécifiques en entrant dans un rayon d'une boutique. De très nombreux scénario sont envisageables.
Avantage de cette technologie, elle est facile à déployer, autonome - les capteurs peuvent aisément être déplacés - et très précise. Il est par exemple très possible de positionner plusieurs capteurs dans un espace réduit et de créer autant de zones d'actions spécifiques que de capteurs. iBeacons, en outre, sait suivre les mouvements : une borne peut détecter si vous vous en éloignez ou vous vous en rapprochez.
iBeacons, au sein d'iOS 7, fait partie des service CoreLocation, lesquels intègrent également Geofence. Geofence, plus connu - il existe depuis iOS 4 - se base sur les données de triangulations Wi-Fi, cellulaire, ou GPS et permet de détecter l'arrivée ou le départ de l'utilisateur d'une zone fixe, dans un rayon qui se compte en centaines de mètres. C'est lui qui est utilisé pour Rappels, et pour fournir une première localisation lorsque vous utilisez des services de cartographes.
iBeacons est la pièce manquante, chargée de la détection de grande proximité. Les iBeacons sont détectés en tâche de fond sur iOS 7 et peuvent notifier certaines apps de leur activation. L'application Air France pourra par exemple être notifiée de votre arrivée à la salle d'embarquement, pour simplifier votre passage.
Avec ces deux services de détection, Apple couvre l'essentiel des besoins. Reste maintenant à voir si, à l'inverse du NFC jusqu'à présent, iBeacons connaitra un succès public et sera déployé à grande échelle.
Pour les développeurs, Dave Addey discute largement de l'intégration des iBeacons dans vos applications, ainsi que de l'activation de la fonctionnalité sur les iBidules. La Session 307 de WWDC 2013 était consacrée au sujet
Si Apple refuse pour le moment d'intégrer une puce NFC, la décision semble avant tout motivée par l'absence d'usages directs, plus que d'un réel boycott. Les faibles applications ainsi que le manque d'équipement des commerçants ont sans doute été déterminants pour les équipes de Tim Cook.
Enfin, il faut aussi savoir que l'intégration d'une telle technologie n'est pas sans conséquence. Lorsqu'on sait à quel point Apple cherche a réduire la place des composants dans ses boitiers, tout millimètre-cube a son importance. Entre intégrer une batterie 10% plus puissante et une puce dont l'utilité reste à démontrer, ne préfère-ton pas gagner quelques précieuses dizaines de minutes d'autonomie ?
Il est toujours difficile de conseiller nos lecteurs sur tel ou tel modèle, tant le choix est lié à l'usage et au budget. Certains ne s'en servent que pour téléphoner, accéder à ses contacts et prendre quelques photos. Pour d'autres, l'iPhone représente un véritable bureau mobile, permettant de rédiger ses mail, d'éditer des documents et même de faire régulièrement de la visio. N'oubliez pas non plus qu'un iPhone rassemble plusieurs produits, comme l'iPod, le GPS et même un petit appareil photo compact, ce qui justifie (en partie) son tarif.
Soyons clair, l'iPhone 5c et l'iPhone 5 sont des appareils encore très haut de gamme, avec un processeur rapide, un écran large et qui ne seront pas jugés has-been avant 3 ou 4 ans. Si vous n'êtes pas un gros geek avide de la dernière technologie biométrique, l'appareil n'est finalement pas si éloigné du 5s. Son tarif permet de s'offrir un modèle 32Go (le minimum vital dès qu'on a installé un GPS, quelques jeux et un peu de musique) pour le prix d'un 5s 16Go. En fouillant un peu, vous pouvez même le trouver à un tarif plus avantageux chez votre opérateur ou sur certaines boutiques (comme ici chez PriceMinister).
L'iPhone 5c est aussi un choix
Nous conseillons ce modèle à ceux qui souhaitent acquérir un téléphone haut-de-gamme sans faire exploser le budget. Si vous avez déjà un vieil iPhone 3GS ou un 4, c'est sans doute le choix le plus raisonné financièrement. Maintenant, si vous possédez déjà un 4s ou un 5, le saut technologique ne justifie pas un renouvellement.
A 699€, l'iPhone 5s ne s'adresse pas à tout le monde. Résolument haut-de-gamme, son prix se justifie par l'emploi des dernières technologies disponibles alors que l'impact sur les usages est déjà plus discutable : que pouvez-vous faire avec un 5s qui n'était pas accessible avec un 5 ou même 4s ? Même l'appareil photo, une des applications les plus courantes, n'a pas tellement évolué depuis 2 ans. Quant aux performances, elles doublent certes sur le papier, mais les développeurs font toujours en sorte d'adapter leurs app à la majorité des appareils en circulation.
Maintenant, comme vu plus haut, l'iPhone 5s nous a agréablement surpris par la quantité de nouvelles fonctionnalités bien pratiques, à commencer par TouchID. Si vous utilisez un code de verrouillage, le passage au biométrique change véritablement la vie. Les grands amateurs de jeux et de 3D seront également ravis de passer moins de temps devant les barres de chargement tout en gagnant en réactivité et en fluidité. Et si vous venez d'un iPhone 4, vous serez bluffés par la qualité des prises de vue et par l'écran de 4".
Opter pour un modèle précédent (neuf ou d'occasion d'ailleurs) peut s'avérer financièrement judicieux, à condition d'accepter d'avoir 1 ou 2 générations de retard. Le 4s par exemple, tient aujourd'hui encore parfaitement la route. Il est d'ailleurs plus petit et se case mieux dans la poche que les modèles de 4".
Nous serons plus réticents à vous conseiller d'investir dans un iPhone 5, même dégriffé : l'absence de 4g française pénalisera sérieusement l'appareil d'ici 1 ou 2 ans (surtout à la revente). Pour le prix (encore élevé), autant prendre un 5c, moins sujet aux rayures et avec une meilleure caméra frontale.
iPhone 5c
L'iPhone 5c est disponible en version 16 et 32GO, et en cinq couleurs (rose, bleu, vert, jaune et blanc)
On le trouve à
- 539€ chez Sosh
- 565€ chez Free
- 599€ chez Apple et les autres opérateurs (B&You, Bouygues, Orange, Sosh, SFR et Séries Red)
iPhone 5
L'iPhone 5s est disponible en 16, 32 et 64Go et en 3 coloris Argent, Or ou Gris Sidéral.
On le trouve à :
- 639€ chez Sosh
- 665€ chez Free
- 699€ chez Apple et chez les opérateurs (B&You, Bouygues, Orange, Sosh, SFR et Séries Red)
Manque de chance, 2013 était une année impair, ce qui ne donne pas droit à un nouveau modèle, mais à une simple déclinaison. Petite nouveauté quand-même, Apple supprime l'iPhone 5, le rhabille de plastique et le renomme 5c. Quant au 5s, on le verra dans le test, si d'extérieur, il ne change pas beaucoup, il apporte tout de même de belles innovations sous le capot.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je laisse la parole à Andy, une célèbre YouTubeuse (@extreamandy) à qui l'on a confié les nouveaux iPhone et avec qui nous avons co-produit cette petite vidéo.
De l'or, du gris sidéral et enfin quelques couleurs
A défaut de vraiment innover côté carrosserie, Jonathan Ive a donné quelques signes de la nouvelle identité d'Apple sur le segment des téléphones : l'iPhone prend des couleurs, quitte le duo noir & blanc et pousse même le vice jusqu'à revenir à une coque en plastique, une matière souvent identifiée à des prix tirés vers le bas et à un manque de classe évident. L'arrivée d'un modèle doré ne laisse pas non plus indifférent Samsung, qui a déjà annoncer vouloir en équiper ses futurs Galaxy...
iPhone 5c : le plastique, c'est (vraiment) fantastique
L'iPhone 5c est sans doute l'appareil le plus critiqué depuis le premier iPhone, essentiellement pour avoir manqué le coche du low-cost. Une fois que l'on a fait abstraction du prix, on s'étonne à lui trouver de belles qualités. Et si je vous dit qu'il s'agit de l'iPhone le plus agréable en main jamais construit ?
Apple restreint rarement les superlatifs lorsqu'il s'agit de décrire un produit.
Ce plastique est incroyableclamait Cook à la keynote. Une fois en main, l'appareil assure en effet une excellente prise, et n'apparait pas du tout cheap. Renforcée par une armature métallique, la coque fait très mastoc et tombe parfaitement dans le creux de la main. Si vous avez eu un 3G/3GS, la sensation est encore plus agréable, grâce à une épaisseur plus affirmée.
Quant aux couleurs, il y en a pour tous les goûts. Du blanc très classique au très populaire bleu, Apple offre également quelques tons plus originaux, comme le vert ci-dessus) ou ce rose très affirmé, qui plait beaucoup aux filles de la rédac :
Enfin, comme son grand frère, le 5c est livré avec un câble, un chargeur, et une paire d'écouteurs
EarPods(avec télécommande) de très bonne facture.
iPhone 5s : une coque d'iPhone 5 avec de nouveaux coloris
D'extérieur, hormis le petit cerclage autour du bouton central, il est bien difficile de distinguer un iPhone 5s d'un iPhone 5. Le boitier n'a pas bougé d'un pouce, arbore exactement les mêmes dimensions, et un poids identique (112 g).
Lorsque la presse a publié les premières fuites de boitiers couleur Or, Apple n'a pas échappé aux railleries. Trop
Bling-bling, qualifiés d'
l'iPhones des rappeurs, même le très sérieux CIVC garant de l'appellation Champagne s'est inquiété qu'Apple puisse reprendre les tons de la boisson à son compte alors que l'idée d'un iPhone Champagne n'était encore qu'au stade de rumeur. C'est donc contre toute attente, que cette déclinaison
Goldfut la plus demandée le jour du lancement, tandis qu'Apple ne l'avait produite qu'en quantité limitée (on parle de 10 à 15% des appareils).
La couleur se révèle finalement originale et bien moins tape-à-l'oeil que prévu. N'oublions pas non plus que beaucoup aiment notifier silencieusement leur entourage qu'ils ont acheté le dernier appareil, ceci explique sans doute une partie du succès.
La couleur ardoise a disparu, pour laisser sa place au fameux Gris Sidéral (sobre et classe à la fois) tandis que la version argentée reste au catalogue. Ce nouveau gris est vraiment magnifique, et moins sujet aux traces de rayures (notamment sur les bords, une calamité pour ceux qui avaient la précédent modèle ardoise).
Quant au modèle argenté, il ne change pas d'un pouce par rapport à l'iPhone 5, hormis le petit cerclage métallique du bouton d'accueil :
"s" pour "Sécurité", et "c" pour "cheap" ?
Depuis 1 an, les rumeurs tablent avec insistance sur un iPhone à bas prix, notamment pour reconquérir les pays émergents où Google règne en maitre. La Pomme peine également à percer dans certains territoires occidentaux, comme en Espagne, où Android domine totalement le marché (autour de 90%). L'arrivée d'une coque en plastique avait à moitié confirmé les espérances, jusqu'à l'annonce du prix : 599€ pour le modèle d'entrée de gammeSosh. Certains en sont presque tombés de leur chaise ! Même les plus pessimistes avaient tablé sur un tarif autour de 450/500€ à l'heure où Google vend ses fameux Nexus autour de 300€.
Il faut pourtant s'y résoudre, l'iPhone 5c n'est pas un iPhone low-cost, il s'agit simplement d'un iPhone 5 remis en bouteille, et qui ne présente qu'une seule véritable nouveauté : la gestion des fréquences 4G européennes. Proposé 100€ de moins qu'un 5s (voire 150€, suivant les offres), il permet aux opérateurs de proposer des prix (avec forfaits) plus accrocheurs. Nu, l'acheteur lambda y réfléchira à deux fois (on y revient plus bas).
Si l'iPhone 5 a totalement disparu des pages d'Apple, l'iPhone 4s reste disponible à la vente. Encore un peu cher, pour un modèle qui accuse déjà 2 ans (une éternité dans le monde des smartphones), il permettra à Apple de racler les segments de moyenne gamme et d'avoir un téléphone quasi gratuit lorsqu'il est co-financé par un forfait.
Personne n'attendait du 5s une vraie révolution. Pourtant, les nouveautés sont loin d'être anecdotiques et l'on s'étonne qu'Apple s'obstine à ne pas incrémenter la numérotation chaque année, comme le fait Samsung. Du coup, les versions
ssont jugées mineures et les consommateurs attendent des montagnes de chaque version dite
majeure. Pourtant, l'iPhone 5s présente au moins autant de nouveautés que l'iPhone 5 l'an dernier : capteur d'empreintes, flash double-LED, processeur 64 bits, gestion de la 4g européenne…
Le
Sn'est plus seulement là pour "Speed" (la vitesse) comme sur le 3Gs. Ni pour Siri, comme sur le 4s. Il s'agit cette fois de
sécurité, un argument de poids à l'heure où le vol d'iPhone se banalise. Avec iOS 7 associé à un capteur d'empreintes, le téléphone se veut inviolable et l'enjeu est de taille : Apple espère devenir une référence sur le segment. Nous le verrons plus bas, Cupertino est d'ailleurs en passe de réussir son pari, et l'iPhone 5s rencontre déjà plus de succès que son aîné (lire : l'iPhone 5s : déjà écoulé à 9 millions d'exemplaires)
Un capteur photo avec des pixels "plus gros"
Le capteur de l'iPhone 5c a été repris de l'iPhone 5, et il affiche toujours les mêmes qualités de dynamique et de piqué.
Sur le 5s, Apple n'a pas augmenté le nombre de pixels, mais plutôt la taille de chacun d'entre eux (1,4 -> 1,5 micron). Cupertino affirme que l'impact est important sur les clichés, notamment au niveau du bruit et de la gestion des basses lumières, et qu'il est conjugué avec une optique ouvrant à ƒ/2,2, qui permet de laisser entrer plus de lumière. C'est ce qu'on est allé vérifier.
Le temps était avec nous ce week-end, nous offrant des conditions optimales en pleine lumière. J'en profite pour remercier notre petite Romina (blogueuse mode à ses heures) pour avoir joué les modèles durant ce petit shooting.
Sur notre premier cliché, l'environnement est très lumineux et nous sommes pratiquement face au soleil. Le point a été fait sur la jeune fille, ce qui a pour effet de bruler un peu le ciel en arrière-plan, afin d'éclairer efficacement la cible. Le 5s s'en sort bien mieux que son cadet; on aperçoit encore le contour des montagnes sur l'arrière-plan, alors qu'il se trouve totalement effacé sur le 5c.
Attention : les galerie-photos ci-dessous sont à pleine résolution. Sur le mobile, évitez peut-être de zoomer sur les aperçus :-)
Les deux capteurs ayant le même nombre de pixels, le niveau de détail reste néanmoins parfaitement équivalent. Si 8MP paraissent aujourd'hui suffisants pour prendre rapidement des photos (et même les imprimer), le passage à 12/15 ou même 41 (comme chez Nokia) permet aussi de pouvoir zoomer ou recadrer les images plus efficacement.
Au niveau des couleurs, soyons francs, la différence est à peine perceptible. Nous avons noté une tendance à des tons plus froids sur le 5s, et un peu plus saturés. Mais la correction est plus ou moins visible suivant l'environnement.
Effectivement, le 5c tend souvent plus vers le jaune que sur le 5s. Concrètement, je dirais que le 5s a un rendu un tantinet moins réaliste, mais souvent un peu plus flatteur...
...sauf quand on se fait avoir par un gros lens-flare bien dégoutant :-) Je vous l'ai laissé, pour l'honneur :
La caméra frontale a également été améliorée sur les deux appareils. Ce n'est pas encore idéal pour faire de vraies photos, mais désormais, la qualité est suffisante pour les poster sur les réseaux sociaux :
Enfin, Apple nous avait promis des miracles en basse lumière. Dans les faits, nous avons plutôt eu droit à une bonne amélioration. Le traitement postérieur des images est un tantinet meilleur (afin d'élimiter les
faces de vampiredu flash, notamment) et le double flash permet de faire de meilleures photos en soirée, c'est indéniable. Vous le verrez à pleine résolution, le grain est nettement plus présent sur les clichés du 5c, tandis que le 5s permet d'affiner le niveau de détails. Cela étant, il ne faut pas non plus s'attendre à une révolution avec d'aussi petites lentilles.
Contrairement aux générations précédentes, depuis le 4s, l'appareil photo ne constitue plus à lui seul, une raison suffisante pour changer de téléphone. Cela fait désormais 3 ans que l'évolution est assez minime, Apple ayant atteint un niveau de qualité suffisant pour un usage de type
compact.
Précisons également que la stabilisation du nombre de pixels permet de contenir la taille des images. En effet, avec des iPhone qui démarrent toujours à 16Go, une inflation de quelques centaines de Ko sur chaque prise de vue aura un impact important sur l'espace disque de l'appareil.
Finalement, avec l'iPhone 5s, Apple pousse le capteur de 8MP dans ses dernières limites. Il s'agit sans doute d'un des meilleurs compromis, avant de reprendre la course aux pixels et aux tailles de lentilles. En tant que consommateur, il faut simplement se dire qu'on a sous les yeux ce qui se fait de mieux en matière de capteur photo sur un smartphone de cette taille, tout en gardant à l'esprit les limitations induites par les dimensions de la lentille.
En guise de bonus, voici quelques photos prises en extérieur, sans retouche aucune. Enfin -c'est important- ces photos ont été réalisées rapidement, sans effort particulier (2/3 prises maximum, sans pied etc.).
Attention si vous nous lisez depuis le mobile, un clic sur le zoom chargera un cliché entre 2 et 5Mo.
Vidéo : à nous le Slow Motion !
C'est une exclusivité de l'iPhone 5s, l'appareil autorise l'enregistrement à 120 images/secondes à une résolution de 720p.
Cette technique permet de réaliser des vidéos en
slow motion, c'est à dire, d'obtenir un ralenti à 30 images par seconde sans devoir créer des images supplémentaires. Généralement, ce type de performances est à réserver aux caméras professionnelles ou embarquées, type GoPro, afin de capturer un événement court, comme l'arrivée d'une course automobile, un bon gros jump en freestyle ou pour immortaliser un bizutage... Bref, il y a des moments où un gros ralenti accompagné d'une bonne zick suffit à mettre tout le monde d'accord.
En guise de petit bonus, on vous offre une minute et vingt secondes de Slow Motion, soit une vingtaine de secondes de notre temps à nous (et au moins autant de montage, alors on se moque pas).
Parce que l'auto-photo, c'est important
Sur l'iPhone 5s, on l'a vu, Apple a bien amélioré le capteur frontal.
La caméra FaceTime HD affiche toujours un petit
1.2MP, mais Apple a promis des pixels plus grands et un capteur de luminosité arrière plus performant. Si sur les images, l'amélioration est nette, on a cherché à savoir ce qu'il en étant côté vidéo.
Vous le verrez ci-dessous, l'appareil gère mieux les changements de luminosité, et les couleurs apparaissent plus vives, surtout lorsque le visage est moins éclairé. Maintenant, tout comme le capteur principal, ne vous attendez pas non plus à des miracles, la différence reste assez anecdotique.
Touch ID : un capteur d'empreintes revu par Apple
En intégrant un capteur d'empreintes par défaut, Apple fait un nouveau pas en direction des entreprises, où les smartphones sont encore vus comme principal vecteur de fuites d'informations. Les grandes sociétés de services (IBM, Accenture…) sont souvent réticentes à proposer un téléphone Apple, sur lequel les moyens d'actions sont limités. Par défaut plus sensible aux virus et aux attaques, Android est paradoxalement plus facile à sécuriser et à modifier.
Le verrouillage par biométrie permet d'imposer un niveau de sécurité minimal à l'ensemble de ses clients, à l'heure où les codes de déverrouillages sont rapidement désactivés, jugés trop contraignants par les utilisateurs. Mais la vraie nouveauté se situe plutôt côté iOS : avec la version 7, il est pratiquement impossible de restaurer un iPhone volé (ni d'accéder à son contenu) sans avoir l'identifiant ayant servi à l'activer. Si les DSI jugent ces protections avec toujours un grand scepticisme (rien n'est inviolable, tout n'est qu'une question de temps), ces nouvelles dispositions permettent malgré tout d'éviter l'accès aux données sensibles dans la majorité des cas de vol ou de pertes.
Un technologie est révolutionnaire quand elle ne se voit pas
Mais les pros ne sont pas les seuls visés. On peut le dire, c'est vraiment la première fois qu'un capteur d'empreintes débarque sur un produit aussi grand public qu'un téléphone. Apple n'est pas la première à tenter l'expérience biométrique, mais comme toujours, elle a su développer un système simple, rapide et facile à prendre en main. Moins de la moitié des possesseurs d'iPhone sécurisent leur téléphone avec un code, il était donc temps de proposer un système efficace pour ne plus perdre quelques précieuses secondes à chaque ouverture. Mieux, le déverrouillage par empreinte prend autant (voire moins) de temps que le geste de glissement vers la droite, qui ne garantit pourtant aucune sécurité.
Si la configuration prend une bonne minute, son usage est ensuite totalement transparent. Vous le verrez dans notre vidéo (ci-dessous), Apple vous demande de positionner votre doigt un certain nombre de fois sur le capteur, situé sur le bouton d'accueil, afin de scanner les données biométriques. La Pomme ne se contente pas de scanner l'empreinte, mais également des données sous-cutanées, pour une meilleure sécurité. Il est possible d'enregistrer plusieurs doigts (jusqu'à 5), ce qui permet de déverrouiller l'appareil avec l'index et le pouce, mais aussi d'autoriser sa femme ou ses enfants à utiliser son téléphone. Mieux, la Pomme autorise l'empreinte comme identifiant sur l'AppStore, ce qui évite de devoir retaper son code à chaque fois. Pratique !
Dans la vidéo qui suit, nous vous proposons une petite démo de configuration et d'usage de Touch ID :
A peine sorti, déjà hacké ?
Il suffit qu'Apple évoque le mot sécurité pour exciter les hackers. Et ça n'a pas manqué : en seulement 3 jours, des chercheurs allemands sont parvenus à venir à bout de la technologie en fabriquant une copine-carbone d'un doigt. Et ça marche ! Depuis, plusieurs groupes ont reproduit la technique, avec succès, et surtout, avec des produits assez faciles à trouver dans le commerce.
Il n'en fallait pas moins pour que la presse papier évoque immédiatement un
piratage, jugeant un peu trop rapidement Touch ID comme n'était finalement pas aussi sécurisé qu'annoncé.
Le Chaos Computer Club, célèbre groupe de hackers allemands, montrait comment il avait réussi à contourner Touch ID, en reproduisant une empreinte, à l'aide d'une image haute résolution de celle-ci, nettoyée, inversée, imprimée puis "moulée" à l'aide d'un lait de latex.
La presse généraliste, mais aussi certains titres de presse spécialisée, rivalisent de
qualificatifs qui font peurpour narrer une jolie histoire. Une vraie compétition, un furieux torrent, une déferlante. L'iPhone 5S déjà piraté, La reconnaissance digitale du nouvel iPhone déjà piratée, iPhone 5s, le capteur biométrique Touch ID déjà hacké, Le nouvel iPhone 5S est déjà piraté pour n'en citer que quelques uns.
Qu'a montré le Chaos Computer Club ? Qu'il était possible de contrefaire une empreinte digitale, chose dont peu d'entre nous doivent douter. Pas grand chose à voir avec un piratage, ou un hacking informatique.
La seule différence par rapport aux anciens capteurs, c'est que celui d'Apple utilise une résolution plus élevée, et qu'il faut donc disposer d'une image haute résolution de l'empreinte, note le CCC.
Cependant, réaliser un tel cliché ne se fait pas sans difficulté, et tromper le capteur Touch ID exige un peu de compétence et de matériel. Nul doute, cependant, que l'opération est réalisable. Oui, Touch ID n'est pas infaillible.
Mais quel moyen de sécurisation l'est ? Certainement pas le code à 4 chiffres utilisé par la majorité des utilisateurs qui tentent de sécuriser leur smartphone. Ni l'identification par motif, encore plus aisée à deviner. Aucune méthode de sécurisation n'est infaillible, surtout quand l'appareil à sécuriser est dans les mains des pirates.
L'intérêt de touch ID est de fournir un moyen de sécurisation au moins aussi efficace que ce qui se faisait avant, tout en étant plus simple et plus rapide à mettre en œuvre. C'est une technologie destinée au grand public, pour répondre aux besoins de monsieur tout le monde. Et monsieur tout le monde, son principal problème, ce n'est pas qu'une armada d'espions tente de savoir quelle marque de surgelé il utilise, c'est d'éviter que son smartphone perdu, ou volé, ne puisse être utilisé. Et de dissuader le voleur éventuel. En ce sens, Touch ID conserve tout son intérêt : la méthode est plus pratique, plus rapide que le mot de passe, et largement plus difficile à contourner pour le voleur à la tire de base.
Même l'argument du CCC concernant l'empreinte digitale, entendu comme un mauvais moyen de sécurisation est contestable : Touch ID fonctionne, on l'a vu, avec une patte de chat, ou la paume de la main. Mais aussi avec les tétons, et même, pour les messieurs, avec... Oui, c'est ça, pas très hygiénique, ni tellement pratique, mais possible. Et si l'on laisse des empreintes, partielles le plus souvent, et délicates à transférer, digitales un peu partout, il est moins évident de trouver une empreinte de votre coude, ou même de la paume de la main. De quoi singulièrement compliquer la tâche d'un éventuel "pirate".
Rappelons, enfin, que la moitié des utilisateurs de smartphone ne protègent pas celui-ci, même par un code. Autant dire que Touch ID constituera un immense progrès pour ceux-ci.
Un processeur A7 deux fois plus rapide
Sur le papier, Apple affirme que le nouveau processeur A7 de l'iPhone 5s est jusqu'à deux fois plus rapide que le A6, que l'on retrouve dans l'iPhone 5 ou le dernier 5c. Simple discours marketing ou réalité applicative ? C'est ce qu'on a voulu tester !
A7 : une révolution qui ne dit pas son nom
Peu de surprises sur les données de base, le A7 est toujours bi-coeur et ses fréquences n'ont pas été augmentées. On reste à 1.3Ghz, alors que la concurrence est déjà passée aux quadri-coeur (voire octo-core pour certains) et a fait grimper en flèche les MHz. Pour ce nouveau SoC, Apple a préféré revoir à nouveau l'architecture interne, tout en profitant d'une gravure en 28nm (contre 32nm pour le A6). Les caches L1 ont également été augmentés et le A7 gère à présent les instructions ARMv8 en 64 bits.
Le choix de ne pas faire grimper les fréquences ni de multiplier les coeurs est très réfléchi : cela permet à Apple de conserver une bonne autonomie tout en optimisant chaque cycle d'horloge. Précisons également que Cupertino possède une licence ARM lui permettant de proposer son propre design, et d'optimiser la puce plus efficacement. Un mot sur le passage au 64 bit : il s'agit surtout d'un pari sur l'avenir, qui s'avérera gagnant sur touts les gros traitements (photos, vidéos...); mais pour l'heure, aucun programme (hormis ceux d'Apple) n'en tire vraiment parti. La vraie nouveauté se situe plutôt au passage à l'architecture ARMv8. En effet, ce jeu d'instruction offre un doublement de la taille des registres processeur, ce qui permet de traiter plus de données à la fois. Mais surtout, elle permet d'accélérer largement la vitesse de chiffrement (AES/SHA), qu'Apple utilise certainement déjà pour coder ses empreintes, par exemple.
En 3D aussi, on double les perfs !
Côté GPU, on passe d'un PowerVR SGX543MP3 (tri-core) à un PowerVR G6430 (4 core), le dernier né d'Imagination Technology. Il s'agit d'ailleurs du premier mobile grand public à intégrer un PowerVR de génération Series 6. Les améliorations sont nombreuses et le doublement des performances n'est pas seulement le résultat d'un discours marketing bien rodé. Dans la plupart des benchs publiés jusque là, ce GPU est effectivement jusqu'à deux fois plus puissant que ses concurrents, iPhone 5 compris. Cela étant, il faudra attendre encore plusieurs mois avant que les développeurs tirent toute la puissance de cette nouvelle puce. A l'image des consoles, les jeux sont aujourd'hui adaptés pour fonctionner sur tous les téléphones, quitte à faire quelques concessions pour gérer le maximum d'anciens appareils. Une sorte de nivellement par le bas.
Et concrètement, ça donne quoi ?
Plutôt que de vous arroser de graphiques sortis tout droit de logiciels de benchmarks très théoriques, on a préféré vous proposer une petite vidéo IRL, qui permet de mieux se rendre compte du gain en usage réel. Nous avons ainsi testé plusieurs types d'apps, des jeux vidéos, à Safari, en passant par des utilitaires de traitement vidéo, de traitement d'images... Bref, tout ce qui réclame habituellement des ressources et des barres de chargement, et sur lequel on est en droit d'attendre un sursaut de vitesse.
Comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, l'iPhone 5s se révèle effectivement jusqu'à deux fois plus rapide, suivant ce qu'on lui demande. C'est d'autant plus prometteur que les programmes testés ne sont
que32 bits et toujours en ARMv7. Une fois les apps optimisées, il est probable que l'appareil se montre encore plus véloce, notamment dans les jeux et les applications 3D.
Deux nouvelles coque Made In Cupertino
Enfermer un iPhone dans une coque peut paraitre aberrant, puisqu'on ne profite alors plus vraiment du produit. Dans les faits, on a tous un usage différent du téléphone et nous sommes rarement égaux sur le plan de l'adresse. Bref, Apple ne pouvait pas laisser un tel marché aux constructeurs chinois et propose ainsi deux housses spécialement étudiées pour ses nouveaux iPhone :
La coque à trous : une idée… originale
Depuis sa présentation à la presse, cette coque fait un quasi-consensus : même quand on s'appelle Apple, on peut ne pas réussir un design à tous les coups. Quelques heures à peine après la grande messe de Tim Cook, les parodies ont fleuri sur le web.
Coque Crocs, en références aux fameuses chaussures hospitalières, ou encore
Coque Gruyère, une appellation qui sied parfaitement à ce petit bout de silicone en version jaune (même si le Gruyère, le vrai, n'a pas de trous…).
Si Steve Jobs était encore de ce monde, il n'aurait certainement pas laissé passer quelques détails comme ce
Nonqui apparait dans le trou central :
Passé les moqueries, la coque reste de bonne facture, avec une texture extérieure caoutchouteuse qui enveloppe bien l'appareil, qui repose sur une couche de microfribres assez rassurante. En revanche, si la coque a le malheur de côtoyer des clefs, il y a de fortes chances qu'elles aillent se loger dans un des 37 trous disponibles. Un peu dommage… Nous avons également été un peu déçus par le revêtement extérieur, qui
colleà la poche du jean, lorsqu'on y insère ou sort l'appareil, d'autant qu'elle rajoute encore quelques millimètres supplémentaire à un iPhone 5c déjà bien épais.
Une coque en cuir pour le 5s
Sur le 5s, on monte un peu en gamme (et donc, en tarifs), avec une nouvelle coque en cuir, également compatible avec l'iPhone 5.
Beaucoup mieux finie, son design reste classique, mais il fonctionne bien : pas de trous, une bonne enveloppe et une texture interne également en microfibres qui accueillera l'aluminium anodisé avec douceur. D'extérieur, la coque glisse bien dans la poche, mais n'échappe pas pour autant des mains.
S'il est facile de critiquer Apple sur le prix des accessoires, comme je le dis toujours, lorsqu'on s'est payé une Ferrari toutes options, on ne va pas faire la fine bouche pour la bâche de protection à 3000€… Bref, 39€, c'est cher, mais finalement plutôt dans les tarifs du marché sur ce type de finitions.
Autonomie, 4G, iOS 7, capacités…
L'autonomie, une variable très liée aux usages
Malgré l'arrivée d'un processeur plus gourmand, Apple est parvenue à conserver l'autonomie de l'iPhone 5. Vous connaissez la musique, aucun smartphone ne tient une journée complète en cas d'usage intensif (internet, vidéos, GPS…) et il ne faut pas s'attendre à des miracles dans les années à venir, à moins de doubler le volume des accus.
Pour tout vous dire, j'ai commencé à essayer de standardiser des tests de batterie avant de me raviser : l'autonomie varie d'un facteur 10 suivant l'usage, et il est bien difficile de définir une journée type. Depuis une semaine, l'iPhone 5s est devenu mon smartphone principal, et j'ai retrouvé les chiffres du 5 : peu sollicité, l'iPhone affiche encore largement 50/70% de charge en fin de journée. Avec un peu de web, des apps et quelques jeux ponctuels, on descend rapidement autour des 20%. Enfin, si vous jouez à Candy Crush pendant 5H de TGV, il faudra prévoir une recharge une fois arrivée à destination.
Sur les forums et les réseaux sociaux, beaucoup se plaignent régulièrement de l'autonomie jugée trop faible (quelque soit l'iPhone, d'ailleurs), voire
catastrophiquesdans certains cas. Avant de crier à la fin du monde, il est important de bien vérifier les réglages. Veillez à désactiver bluetooth et WiFi lorsque vous êtes en déplacement. Le niveau de luminosité a un impact très direct la batterie. Si vous connaissez vos classiques, et que l'appareil affiche toujours une autonomie réduite, veillez à désactiver la localisation sur les apps pour qui ce n'est pas indispensable. Sous iOS 7, vous pouvez également désactiver certains effets graphiques (menu "général", puis "accessibilité"), mais aussi, réduire l'usage des tâches en arrière plan (réglages -> général -> actualisation en arrière plan).
A ceux qui comparent l'autonomie de l'iPhone à celle d'un vieux 3310 des années 90, ils ont sans doute oublié que ces appareil étaient uniquement conçus pour téléphoner. L'iPhone a aujourd'hui plus de points communs avec un MacBook Pro que notre vieux Nokia. Non, le vrai problème, c'est que les progrès réalisés sur les batteries sont immédiatement gommés par le besoin de puissance, et donc, de consommation électrique.
Tout n'est cependant pas perdu si vous avez besoin d'utiliser votre iPhone de manière intensive : il existe un certain nombre de coques, dont l'épaisseur devient acceptable, et qui contiennent une batterie supplémentaire, capable de doubler voire tripler l'autonomie de l'appareil. D'autre part, on n'est jamais 100% en déplacement, se passer d'une station de recharge au bureau s'avère vite rédhibitoire.
La 4G pour tous
Depuis plus d'un an, les appareils (iPhone/iPad) étaient estampillés
4Gmais aucune fréquence française n'était compatibles. Désormais, les iPhone 5c & 5s gèrent parfaitement les opérateurs hexagonaux :
Fin 2013, la 4G est enfin à être déployée dans les principales villes françaises, ce qui commence à rendre l'achat d'un téléphone compatible intéressant. On regrettera que la quantité de données n'aient pas évolué en conséquence : une ligne 4G est aujourd'hui aussi rapide que de la fibre optique (jusqu'à 100Mbps), alors que les opérateurs ont bien du mal à proposer des forfaits de plus de 5 ou 10Go. C'est d'autant plus dommage dans les campagnes, où la 4G aurait pu définitivement enterrer le réseau filaire (sans jeux de mots).
16Go pour 700€, sérieusement ?
Mais quelle mesquinerie ! Lorsqu'on sait que le passage de 16 à 32Go ne coûte que quelques dollars à Apple, pourquoi s'obstiner à fournir le premier modèle (699€) avec une capacité aussi faible ? Il aurait été bienvenu de proposer 32Go d'entrée de jeu, et d'offrir une capacité de 128Go comme sur l'iPad 4. En 2013, lorsqu'on installe un GPS, quelques jeux, de la musique et que l'on prend régulièrement photos (8MP) et vidéos (FullHD), on arrive rapidement à bout des 16Go disponibles. Apple ne propose aucune solution alternative, hormis de stocker sa musique et ses photos dans le Cloud, qui sollicite une connexion en permanence. Si la différence de prix est importante (100€), n'oubliez pas non plus que vous récupérerez une partie de cette somme à la revente.
NFC : Apple a-t-elle vraiment manqué le coche ?
La technologie de champ proche (NFC) existe depuis longtemps, mais Apple refuse toujours de l'adopter sur l'iPhone. Ce boycott latent renforce chez certains l'idée que la firme ne souhaiterait pas promouvoir la technologie, un coup poignard dans le dos pour un système qui déjà bien du mal à décoller sur les téléphones.
La NFC est déjà dans notre poche...
Contrairement aux idées reçues, la NFC est déjà partout. Dans les badges de parking, sur les pass Navigo, sur les systèmes de péage... En France, plus de 15 millions de puces NFC sont actuellement en circulation. Si ce chiffre peut paraitre élevé, la majorité est à imputer aux cartes de paiement : 24% des cartes de crédit françaises reçues par les clients, possèdent déjà une puce NFC. Et c'est d'ailleurs peut-être là que se joue l'avenir de la technologie...
...mais pas sur nos téléphones
Si cela semble bien parti du côté des cartes, on ne peut pas en dire autant sur les smartphones. Actuellement, seuls 11 constructeurs proposent des appareils gérant la NFC. Au total, à peine 3,5 millions de personnes seraient équipées d'une telle technologie dans l'hexagone.
Il faut dire que les consommateurs ne sont pas particulièrement demandeurs et peinent encore à y trouver une utilité. Sur Android, l'usage premier du NFC semble être lié au partage de documents. Mais tous les appareils ne sont pas toujours compatibles entre eux. Chez Apple, on a préféré mettre en place
AirDrop, qui utilise le WiFi et qui permet de communiquer avec tout l'écosystème de la marque. Mais encore une fois, point de compatibilité avec le reste du monde...
D'autres, très pro-actifs, s'en servent par exemple, pour alimenter leur carte de transport (comme Navigo), mais la pratique est encore rare. Par ailleurs, une expérience menée à Londres, dans des bus acceptant le paiement NFC, a montré que 20% des usagers avait fini par utiliser ce moyen de paiement... mais seule une infime proportion utilisaient un smartphone.
Des commerçants frileux
Un des principaux freins au développement du NFC provient des commerçants. A l'image des médecins qui ont longtemps refusé les terminaux de carte vitale, l'investissement est souvent trop lourd, et beaucoup ont encore en tête l'expérience
Moneo, qui n'a jamais véritablement décollé.
En France, le département le mieux équipé est le Bas-Rhin, mais avec seulement 18% des commerçants ayant investi dans un terminal. Dans le reste du pays, on tourne autour de quelques pour-cents seulement.
iBeacon : le vrai concurrent du NFC ?
iOS 7 introduit une nouvelle fonctionnalité pour les iBidules les plus récents, équipés de puces Bluetooth 4.0 basse énergie - à partir de l'iPhone 4s, de l'iPod touch 5G et de l'iPad 3) : iBeacons, qu'on pourrait traduire par iBalises. Ce dispositif, couplé à Geofence, permet en fait à nos iBidules d'être positionnés très précisément dans l'espace intérieur (iBeacons) et à l'extérieur (Geofence, moins précis). On peut le considérer, largement, comme concurrent du NFC.
Il s'agit de localiser précisément votre appareil, dans un rayon minimal de l'ordre de quelques mètres, et un rayon maximum de l'ordre de 50 mètres. Pour celà, iBeacons a besoin de capteurs, lesquels peuvent être d'autres périphériques iOS compatibles, ou des capteurs autonomes. Plusieurs marques préparent d'ailleurs leurs produits, et ceux-ci disposent d'une autonomie de l'ordre de deux années (sur un simple pile au lithium). iBeacons permet de positionner un appareil iBeacons très précisément par rapport à un et des autres appareils iBeacons, et ce à l'intérieur, comme à l'extérieur.
Les scénarios d'usages sont multiples. Par exemple, un musée peut distribuer, sur votre iPhone, les explications concernant l'œuvre que vous êtes en train de regarder ; vous pouvez être averti de promotions spécifiques en entrant dans un rayon d'une boutique. De très nombreux scénario sont envisageables.
Avantage de cette technologie, elle est facile à déployer, autonome - les capteurs peuvent aisément être déplacés - et très précise. Il est par exemple très possible de positionner plusieurs capteurs dans un espace réduit et de créer autant de zones d'actions spécifiques que de capteurs. iBeacons, en outre, sait suivre les mouvements : une borne peut détecter si vous vous en éloignez ou vous vous en rapprochez.
iBeacons, au sein d'iOS 7, fait partie des service CoreLocation, lesquels intègrent également Geofence. Geofence, plus connu - il existe depuis iOS 4 - se base sur les données de triangulations Wi-Fi, cellulaire, ou GPS et permet de détecter l'arrivée ou le départ de l'utilisateur d'une zone fixe, dans un rayon qui se compte en centaines de mètres. C'est lui qui est utilisé pour Rappels, et pour fournir une première localisation lorsque vous utilisez des services de cartographes.
iBeacons est la pièce manquante, chargée de la détection de grande proximité. Les iBeacons sont détectés en tâche de fond sur iOS 7 et peuvent notifier certaines apps de leur activation. L'application Air France pourra par exemple être notifiée de votre arrivée à la salle d'embarquement, pour simplifier votre passage.
Avec ces deux services de détection, Apple couvre l'essentiel des besoins. Reste maintenant à voir si, à l'inverse du NFC jusqu'à présent, iBeacons connaitra un succès public et sera déployé à grande échelle.
Pour les développeurs, Dave Addey discute largement de l'intégration des iBeacons dans vos applications, ainsi que de l'activation de la fonctionnalité sur les iBidules. La Session 307 de WWDC 2013 était consacrée au sujet
Une décision très mesurée chez Apple
Si Apple refuse pour le moment d'intégrer une puce NFC, la décision semble avant tout motivée par l'absence d'usages directs, plus que d'un réel boycott. Les faibles applications ainsi que le manque d'équipement des commerçants ont sans doute été déterminants pour les équipes de Tim Cook.
Enfin, il faut aussi savoir que l'intégration d'une telle technologie n'est pas sans conséquence. Lorsqu'on sait à quel point Apple cherche a réduire la place des composants dans ses boitiers, tout millimètre-cube a son importance. Entre intégrer une batterie 10% plus puissante et une puce dont l'utilité reste à démontrer, ne préfère-ton pas gagner quelques précieuses dizaines de minutes d'autonomie ?
Quel modèle choisir ?
Il est toujours difficile de conseiller nos lecteurs sur tel ou tel modèle, tant le choix est lié à l'usage et au budget. Certains ne s'en servent que pour téléphoner, accéder à ses contacts et prendre quelques photos. Pour d'autres, l'iPhone représente un véritable bureau mobile, permettant de rédiger ses mail, d'éditer des documents et même de faire régulièrement de la visio. N'oubliez pas non plus qu'un iPhone rassemble plusieurs produits, comme l'iPod, le GPS et même un petit appareil photo compact, ce qui justifie (en partie) son tarif.
iPhone 5c : un choix coup de coeur
Soyons clair, l'iPhone 5c et l'iPhone 5 sont des appareils encore très haut de gamme, avec un processeur rapide, un écran large et qui ne seront pas jugés has-been avant 3 ou 4 ans. Si vous n'êtes pas un gros geek avide de la dernière technologie biométrique, l'appareil n'est finalement pas si éloigné du 5s. Son tarif permet de s'offrir un modèle 32Go (le minimum vital dès qu'on a installé un GPS, quelques jeux et un peu de musique) pour le prix d'un 5s 16Go. En fouillant un peu, vous pouvez même le trouver à un tarif plus avantageux chez votre opérateur ou sur certaines boutiques (comme ici chez PriceMinister).
L'iPhone 5c est aussi un choix
coup de coeur. Les couleurs vives font du bien et paraissent moins pompeuses que l'aluminium anodisé. Parmi ceux à qui nous avons montré l'appareil, une grande majorité de femmes avait l'air bien plus réceptive à ce nouveau design, laissant de côté un éventuel retard technologique.
Nous conseillons ce modèle à ceux qui souhaitent acquérir un téléphone haut-de-gamme sans faire exploser le budget. Si vous avez déjà un vieil iPhone 3GS ou un 4, c'est sans doute le choix le plus raisonné financièrement. Maintenant, si vous possédez déjà un 4s ou un 5, le saut technologique ne justifie pas un renouvellement.
iPhone 5s : l'iPhone 6 avant l'heure
A 699€, l'iPhone 5s ne s'adresse pas à tout le monde. Résolument haut-de-gamme, son prix se justifie par l'emploi des dernières technologies disponibles alors que l'impact sur les usages est déjà plus discutable : que pouvez-vous faire avec un 5s qui n'était pas accessible avec un 5 ou même 4s ? Même l'appareil photo, une des applications les plus courantes, n'a pas tellement évolué depuis 2 ans. Quant aux performances, elles doublent certes sur le papier, mais les développeurs font toujours en sorte d'adapter leurs app à la majorité des appareils en circulation.
Maintenant, comme vu plus haut, l'iPhone 5s nous a agréablement surpris par la quantité de nouvelles fonctionnalités bien pratiques, à commencer par TouchID. Si vous utilisez un code de verrouillage, le passage au biométrique change véritablement la vie. Les grands amateurs de jeux et de 3D seront également ravis de passer moins de temps devant les barres de chargement tout en gagnant en réactivité et en fluidité. Et si vous venez d'un iPhone 4, vous serez bluffés par la qualité des prises de vue et par l'écran de 4".
iPhone 4s et iPhone 5
Opter pour un modèle précédent (neuf ou d'occasion d'ailleurs) peut s'avérer financièrement judicieux, à condition d'accepter d'avoir 1 ou 2 générations de retard. Le 4s par exemple, tient aujourd'hui encore parfaitement la route. Il est d'ailleurs plus petit et se case mieux dans la poche que les modèles de 4".
Nous serons plus réticents à vous conseiller d'investir dans un iPhone 5, même dégriffé : l'absence de 4g française pénalisera sérieusement l'appareil d'ici 1 ou 2 ans (surtout à la revente). Pour le prix (encore élevé), autant prendre un 5c, moins sujet aux rayures et avec une meilleure caméra frontale.
Prix et disponibilité
iPhone 5c
L'iPhone 5c est disponible en version 16 et 32GO, et en cinq couleurs (rose, bleu, vert, jaune et blanc)
On le trouve à
- 539€ chez Sosh
- 565€ chez Free
- 599€ chez Apple et les autres opérateurs (B&You, Bouygues, Orange, Sosh, SFR et Séries Red)
iPhone 5
L'iPhone 5s est disponible en 16, 32 et 64Go et en 3 coloris Argent, Or ou Gris Sidéral.
On le trouve à :
- 639€ chez Sosh
- 665€ chez Free
- 699€ chez Apple et chez les opérateurs (B&You, Bouygues, Orange, Sosh, SFR et Séries Red)
En résumé : iPhone 5s
En résumé : iPhone 5c
Un grand merci à Romina de BlaaStyle pour avoir joué les guests :-)