Vol d'iPhone : comment est-ce encore possible en 2013 ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Mais le journal s'interroge sur la volonté réelle des opérateurs comme des constructeurs d'endiguer les vols. Si Google ne propose nativement aucune solution sur Android, ce n'est pas le cas d'Apple et de son fameux service
Find My iPhonequi permet de localiser l'appareil, sous réserve qu'il soit encore connecté au réseau. Mais la Pomme ne met rien en oeuvre pour bloquer les téléphones à partir de leur numéro de série lorsqu'ils sont réactivés par le voleur (alors qu'elle sait très bien le faire lorsqu'il s'agit de ses propres prototypes...). Pire, il est possible de changer de manière logiciel tous ces identifiants (IMEI, numéro de série etc.) si l'on sait un peu bidouiller la mémoire.
Finalement, le Times se demande si, en 2013, les acteurs de la téléphonie ne joueraient pas un peu le jeu des voleurs. L'opération permettrait à la fois de vendre des assurances spécifiques, mais surtout, chaque victime est pratiquement obligée... de racheter un nouvel appareil. Hormis le client, le reste de la chaine semble donc plutôt gagnante. A contrario, il semble assez facile, avec les outils qu'on a aujourd'hui et un peu de volonté, d'endiguer le phénomène. La mise en place d'une base mondiale d'appareils volés couplée à des techniques pour mieux identifier les téléphones (le code IMEI placé sur une puce mémoire difficile à modifier, par exemple) permettrait de bloquer les appareils à distance définitivement. Dès lors, les vols deviendraient beaucoup moins intéressant et les téléphones seraient impossibles à revendre.