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AppGratis réagit face au retrait de son application par Apple

Par Didier Pulicani - Publié le

AppGratis réagit face au retrait de son application par Apple
Simon Dawlat sort enfin de son silence, après plusieurs jours qu'on imagine difficiles. Le fondateur d'AppGratuites/AppGratis publie donc toute l'histoire du retrait de son application de l'AppStore.

Outre l'émotion, qu'on imagine vive au sein de la petite startup d'une cinquantaine de personnes, le PDG d'AppGratis se dit surtout abasourdi par la brutalité de la décision. Apple venait en effet de valider une déclinaison iPad de l'application, et les rapports semblaient plutôt bons, voire privilégiés avec Cupertino. Cette dernière avait d'ailleurs donné des signaux plutôt positifs suite à la fameuse levée de fond de 10 millions d'Euros, fin 2012. Pourtant, cette surmédiatisation semble avoir précipité les choses au plus haut niveau d'Apple.

C'est donc vendredi dernier que tout a basculé, avec le fameux mail, qu'il a reçu telle une petite bombe alors qu'il rentrait d'Amérique du Sud. Dans son billet, Simon Dawlat juge d'ailleurs les clauses relatives au rejet, sujettes à interprétation et tente de donner son point de vue pour chacune d'entre-elles. Evidemment, il s'agit ici du coeur du problème et chacun entendra ces nouvelles règles d'une oreille différente.

Malgré un avenir qui s'annonce plutôt sombre pour cette petite société française, Simon ne perd pas totalement espoir et tente de rassurer ses partenaires : son application est toujours installée sur plusieurs millions d'appareils, il dispose d'une base d'e-mail importante et rien ne l'empêche a priori de concevoir une webapp. Mais évidemment, vous l'avez tous compris, un tel modèle risque d'avoir bien du mal à prospérer, AppGratis ayant surtout bénéficié de la visibilité de l'AppStore, son business-model étant fortement lié au succès de son application.

On notera aussi, pour la petite histoire, que le WallStreetJournal semble étonnamment prompt à publier certaines informations confidentielles et très détaillées. Simon précise qu'il avait à peine raccroché que le quotidien mettait en ligne les raisons du retrait que son contact venait de lui adresser. Pas de doute, il existe bel et bien une ligne directe entre le journal et les plus hautes instances de Cupertino...

Pour ceux que ça intéresse, toute l'histoire est racontée ici :

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