Samsung Galaxy S4 : détails et comparatif avec l'iPhone 5
Par Didier Pulicani - Publié le
Samsung a donc présenté cette nuit, façon keynote d'Apple, son nouveau
Pour le première fois, un smartphone propose un CPU à 8 coeurs. En réalité, le Samsung Exynos 5 est composé de deux processeurs à 4 coeurs fonctionnant de concert, dont l'un est sensiblement plus rapide que l'autre (1,8Ghz et 1,2Ghz), afin de faire la bascule suivant les besoins. L'idée est aussi de pouvoir économiser la batterie (plus imposante sur ce modèle) durant les tâches n'ayant pas besoin de puissance.
Mais que vaut ce petit coréen face à l'américain ? Sur le papier, on peut le dire, l'iPhone 5 prend quand-même une petite claque :
Si le modèle d'Apple garde des dimensions plus réduites (et un poids contenu), le fossé se creuse du côté de l'écran (1080p sur 5" chez Samsung), d'autant que la densité de pixel est cette fois à la faveur du coréen (441ppp contre 326ppp pour l'iPhone). Du côté du capteur, c'est également une belle avancée avec un passage à 13MP sur un téléphone, contre seulement 8 chez Apple.
Côté RAM et CPU, les Galaxy semblent toujours à première vue, bien mieux fournis que les iPhone. C'est en fait logique : Android fait tourner les programmes dans un environnement JAVA, bien plus gourmand en ressources que lorsque vous faites tourner les apps natives d'iOS. Et avec un écran plus grand, et mieux défini, il faut aussi pouvoir assurer la continuité des performances, notamment dans les jeux. Au final, sur un même titre, l'iPhone 5 pourrait tout à fait tenir tête à ce nouveau Galaxy S.
Notons enfin quelques fonctionnatlités absentes de l'iPhone 5 : le WiFi ac, la NFC, la puce NFC, la recharge sans fil (présente sur certains SGS4 seulement), une extension MicroSD ou encore une LED infrarouge, capable de transformer l'appareil en télécommande.
Côté logiciel, si les AndroFans crient parfois rapidement à l'innovation, on a surtout l'impression que Samsung cherche à se démarquer d'Apple par des fonctions novatrices, mais pas toujours bien pensées. Exemple, si l'appareil ne fera finalement pas défiler l'écran avec l'oeil (la fonction semble avoir été retirée au dernier moment au profit d'une méthode plus simple, en basculant le téléphone, comme c'est déjà le cas dans certaines apps iOS), il sera en revanche capable de détecter les doigts à la surface de l'écran, mais sans contact. L'intérêt ? Avoir des infos supplémentaires, comme lorsque vous passez la souris sur une icône, sans cliquer, ou encore, pouvoir utiliser l'appareil avec des gants. Les journalistes sur place sont malgré tout restés assez dubitatifs après quelques minutes de test, d'autant que la chose semble assez difficile à prendre en main. Dans le même style, le SGS4 mettra sur pause vos vidéo, s'il considère que vous ne les regardez plus. Vraiment ?
S-Voice (l'équivalent de Siri) semble avoir progressé, mais dans la salle de presse, l'appareil avait déjà du mal à répondre à de simples commandes. Si Siri n'est pas parfait, il semble qu'Apple ait encore une certaine avance, notamment dans la gestion des bruits parasites. Samsung a également présenté S Health (concurrent du Nike+), un podomètre qui vous assiste dans votre jogging et qui se veut être votre
Autre petite curiosité logicielle, l'appareil est capable de prendre des photos et des vidéos simultanément avec les 2 capteurs. Là encore, même en cherchant bien, l'intérêt qui en découle ne saute pas directement aux yeux.
Au final, Samsung a donc présenté un appareil clairement en avance sur l'iPhone 5 côté hardware, mais qui arrive également 6 moins plus tard (A ce propos, on attend toujours les tarifs). A l'inverse, nous sommes toujours plus critiques sur la partie logicielle, où les surcouches et les petites apps du constructeurs font souvent un peu bricolées face à un iOS plus cohérent. Ce modèle présage aussi de ce que sera peut-être l'iPhone 5S, notamment au niveau du capteur photo ou de la prise en charge du WiFi ac. Le coréen a, en tout cas, réussi son pari : créer le buzz et s'assurer une belle couverture médiatique. La
Galaxy S, quatrième version. L'appareil suit le chemin de son prédécesseur, avec des spécifications en hausse, mais un design sensiblement identique, et toujours 100% plastique.
Pour le première fois, un smartphone propose un CPU à 8 coeurs. En réalité, le Samsung Exynos 5 est composé de deux processeurs à 4 coeurs fonctionnant de concert, dont l'un est sensiblement plus rapide que l'autre (1,8Ghz et 1,2Ghz), afin de faire la bascule suivant les besoins. L'idée est aussi de pouvoir économiser la batterie (plus imposante sur ce modèle) durant les tâches n'ayant pas besoin de puissance.
Mais que vaut ce petit coréen face à l'américain ? Sur le papier, on peut le dire, l'iPhone 5 prend quand-même une petite claque :
Si le modèle d'Apple garde des dimensions plus réduites (et un poids contenu), le fossé se creuse du côté de l'écran (1080p sur 5" chez Samsung), d'autant que la densité de pixel est cette fois à la faveur du coréen (441ppp contre 326ppp pour l'iPhone). Du côté du capteur, c'est également une belle avancée avec un passage à 13MP sur un téléphone, contre seulement 8 chez Apple.
Côté RAM et CPU, les Galaxy semblent toujours à première vue, bien mieux fournis que les iPhone. C'est en fait logique : Android fait tourner les programmes dans un environnement JAVA, bien plus gourmand en ressources que lorsque vous faites tourner les apps natives d'iOS. Et avec un écran plus grand, et mieux défini, il faut aussi pouvoir assurer la continuité des performances, notamment dans les jeux. Au final, sur un même titre, l'iPhone 5 pourrait tout à fait tenir tête à ce nouveau Galaxy S.
Notons enfin quelques fonctionnatlités absentes de l'iPhone 5 : le WiFi ac, la NFC, la puce NFC, la recharge sans fil (présente sur certains SGS4 seulement), une extension MicroSD ou encore une LED infrarouge, capable de transformer l'appareil en télécommande.
Côté logiciel, si les AndroFans crient parfois rapidement à l'innovation, on a surtout l'impression que Samsung cherche à se démarquer d'Apple par des fonctions novatrices, mais pas toujours bien pensées. Exemple, si l'appareil ne fera finalement pas défiler l'écran avec l'oeil (la fonction semble avoir été retirée au dernier moment au profit d'une méthode plus simple, en basculant le téléphone, comme c'est déjà le cas dans certaines apps iOS), il sera en revanche capable de détecter les doigts à la surface de l'écran, mais sans contact. L'intérêt ? Avoir des infos supplémentaires, comme lorsque vous passez la souris sur une icône, sans cliquer, ou encore, pouvoir utiliser l'appareil avec des gants. Les journalistes sur place sont malgré tout restés assez dubitatifs après quelques minutes de test, d'autant que la chose semble assez difficile à prendre en main. Dans le même style, le SGS4 mettra sur pause vos vidéo, s'il considère que vous ne les regardez plus. Vraiment ?
S-Voice (l'équivalent de Siri) semble avoir progressé, mais dans la salle de presse, l'appareil avait déjà du mal à répondre à de simples commandes. Si Siri n'est pas parfait, il semble qu'Apple ait encore une certaine avance, notamment dans la gestion des bruits parasites. Samsung a également présenté S Health (concurrent du Nike+), un podomètre qui vous assiste dans votre jogging et qui se veut être votre
coach personnelpendant les séances de fitness.
Autre petite curiosité logicielle, l'appareil est capable de prendre des photos et des vidéos simultanément avec les 2 capteurs. Là encore, même en cherchant bien, l'intérêt qui en découle ne saute pas directement aux yeux.
Au final, Samsung a donc présenté un appareil clairement en avance sur l'iPhone 5 côté hardware, mais qui arrive également 6 moins plus tard (A ce propos, on attend toujours les tarifs). A l'inverse, nous sommes toujours plus critiques sur la partie logicielle, où les surcouches et les petites apps du constructeurs font souvent un peu bricolées face à un iOS plus cohérent. Ce modèle présage aussi de ce que sera peut-être l'iPhone 5S, notamment au niveau du capteur photo ou de la prise en charge du WiFi ac. Le coréen a, en tout cas, réussi son pari : créer le buzz et s'assurer une belle couverture médiatique. La
Bank of America Merrill Lynchestime même que Samsung est
le nouveau Apple, tant l'intérêt pour les produits de la marque va croissant chez les consommateurs.