Le mystère des utilisateurs d'Android sur l'usage du web
Par Didier Pulicani - Publié le
Jason Grigsby s'est amusé à analyser de près les données d'Akamai, un des plus gros fournisseurs de données au monde, dont les serveurs sont utilisés par de nombreuses entreprises (dont Apple) pour accélérer les chargement sur la planète, sans devoir positionner ses propres serveurs un peu partout. Akamai possède donc des statistiques assez pertinentes sur l'usage des navigateurs.
Dans ce premier graphique, qui compare l'ensemble des navigateurs mobiles, on retrouve (à peu de choses près), les chiffre de ce matin :
Maintenant, considérons l'usage uniquement domestique (WiFi), hors 3G. Safari obtient ici le quasi-monopole, avec près de 70% de part de marché :
Enfin, et c'est là que ça devient intéressant, voilà la répartition sur les réseaux de données mobiles uniquement. Et là, ô surprise, les deux leaders sont au coude à coude :
Cette dernière statistique est donc plus
normale, étant donné le parc installé côté Android. Mais Grigsby a bien du mal à comprendre pourquoi les utilisateurs du système de Google se servent finalement assez peu de leur mobile en WiFi. Il donne deux hypothèses :
- Android ne proposerait pas (comme iOS) de se connecter à un réseau WiFi systématiquement, s'il en trouve dans les environs
- Les acheteurs de modèles Android, apparemment moins aisés, seraient de ce fait moins exposés aux bornes WiFi omniprésentes (au travail, par exemple)
De notre côté, précisons que l'étude ne distingue toutefois pas l'iPad de l'iPhone : il est probable que l'usage de la tablette soit essentiellement sédentaire, le modèle d'Apple galvanisant aujourd'hui encore largement le marché.
Et vous, comment expliquez-vous ces chiffres ?