iOS 6 : Comparaison des visualisations 3D Google et Apple
Par Arnaud Morel - Publié le
Niveau vitesse, l'impression initiale d'un bien plus grande lenteur est à relativiser. Apple utilise un quadrillage sombre pour les tuiles non encore chargées, là où le Plans version données Google se contente de conserver les images floues, en attendant de recevoir les données nouvelles.
La fonction 3D, tant vantée par Apple, et qui a contraint Google à occuper le terrain quelques jours avant la Keynote WWDC 2012, laisse une impression mitigée : on est à la fois songeur devant la prouesse, et le fait qu'elle laisse entrevoir une modélisation très fine des villes, ouvrant la porte à un pilotage GPS encore jamais vu, et ses limites. Car limites il y a. Google, pour la visualisation 3D liées à Google Maps et à l'ancienne version de Plans, se repose sur les modélisations réalisées par les internautes et quelques professionnels, sur lesquels sont projetés les textures, pas toujours de manière très réussie.
Cependant, ce système aboutit parfois à des modélisation correctes de bâtiments complexes, là où un système automatique à la Apple proposera une modélisation "organique" et fractale, avec diverses aberrations. Notez que Google va emboiter le pas à Apple et proposer
prochainementune nouvelle fonction 3D basée sur un quadrillage et la modélisation automatique des éléments.
Apple le fait déjà, sans doute avec le concours de C3 Technologies, une entreprise rachetée par la Pomme en novembre dernier et qui modélise automatiquement des zones à l'aide de missiles militaires reconvertis.
D'un côté donc, on a une modélisation à la main, de l'autre automatique. Et force est de constater que le rendu proposé par Apple est nettement plus fin. Presque trop : les arbres, mêmes les voitures sur les parkings sont extrudés automatiquement, donnant à certaine scènes un côté images fractales. Mais l'ensemble est d'un niveau nettement supérieur pour les très rares villes modélisées (San Francisco, Las Vegas, Los Angeles, Cupertino et sans doute d'autres, mais pas Paris, ni New-york). Hors des villes, et globalement, le maillage des campagnes et l'élévation des terrains sont assez comparables entre les deux solutions, Google conservant tout de même un net avantage sur la visualition des textures de terrains.
Les possibilités offertes sont étonnantes : visualiser le campus Apple à cupertino invite presque à aller prendre un verre sur la terrasse du café logé au sein de la boucle. C'est prometteur.
Mais il reste du pain sur la planche pour parvenir à rivaliser avec le Tandem google Maps et Google Earth, notamment pour les photographies aériennes. Quoi qu'il en soit, un peu de concurrence ne nuira pas au secteur, soyons en sûrs ! Voici, en tout cas, une série d'images tirées des deux services, histoire de vous faire votre propre idée.