Siri n'est pas le bienvenu chez IBM
Par Didier Pulicani - Publié le
Les grandes entreprises sont devenues très regardantes sur la gestion des données internes. Jusqu'à présent, beaucoup imposaient PDA, téléphones et ordinateurs à leurs employés, ce qui permettait de centraliser les données et la sécurité.
Seulement voilà, avec l'arrivée de l'iPhone et de l'iPad, Apple a un peu bousculé les grands groupes. Les salariés se sont mis à préférer utiliser leur propre iBidule dans l'entreprise, prétextant à une meilleure productivité. Du côté des administrateurs système (vous savez, ceux qui portent encore des sacs-banane à la ceinture :-p), on a vu cette arrivée massive d'iPhone et d'iPad comme le mal absolu : impossibles à contrôler, à centraliser, le management les a souvent obligé à installer des bornes WiFi dans toute la boite, pour pouvoir les utiliser... Bref, présents dans toutes les poches, ces appareils sont devenus un vrai cauchemar à administrer. Il fallait pourtant s'y intéresser de près, histoire de voir quel danger ils pouvaient représenter pour la société.
Chez IBM, sans bannir totalement les produits Apple, c'est Siri qui a fait les frais de la politique interne. Déclaré Persona non grata, l'assistant vocal présente la particularité d'envoyer chez Apple un certain nombre de données jugées personnelles : carnet d'adresse, e-mail, documents, événement du calendrier... Dans les conditions d'utilisation, vous accordez à Apple certains privilèges au coeur de votre vie privée, ce qu'une grande entreprise ne veut pas se permettre. Si officiellement, Apple prétend utiliser ces données de manière technique, on sait très bien que de nombreux
Souce
Amusant, dans le même temps, Google n'a lui, pas été banni d'IBM, alors que ses services contiennent beaucoup de données personnelles. Mais précisons que la firme a récemment décidé, de son côté, de chiffrer les requêtes et de les anonymizer.
Seulement voilà, avec l'arrivée de l'iPhone et de l'iPad, Apple a un peu bousculé les grands groupes. Les salariés se sont mis à préférer utiliser leur propre iBidule dans l'entreprise, prétextant à une meilleure productivité. Du côté des administrateurs système (vous savez, ceux qui portent encore des sacs-banane à la ceinture :-p), on a vu cette arrivée massive d'iPhone et d'iPad comme le mal absolu : impossibles à contrôler, à centraliser, le management les a souvent obligé à installer des bornes WiFi dans toute la boite, pour pouvoir les utiliser... Bref, présents dans toutes les poches, ces appareils sont devenus un vrai cauchemar à administrer. Il fallait pourtant s'y intéresser de près, histoire de voir quel danger ils pouvaient représenter pour la société.
Chez IBM, sans bannir totalement les produits Apple, c'est Siri qui a fait les frais de la politique interne. Déclaré Persona non grata, l'assistant vocal présente la particularité d'envoyer chez Apple un certain nombre de données jugées personnelles : carnet d'adresse, e-mail, documents, événement du calendrier... Dans les conditions d'utilisation, vous accordez à Apple certains privilèges au coeur de votre vie privée, ce qu'une grande entreprise ne veut pas se permettre. Si officiellement, Apple prétend utiliser ces données de manière technique, on sait très bien que de nombreux
humainssont chargés d'optimiser les réponses de SIRI, de manière assez manuelle.
Souce
Amusant, dans le même temps, Google n'a lui, pas été banni d'IBM, alors que ses services contiennent beaucoup de données personnelles. Mais précisons que la firme a récemment décidé, de son côté, de chiffrer les requêtes et de les anonymizer.