Ces sociétés qui manipulent les classements AppStore
Par Didier Pulicani - Publié le
On savait déjà que les classements iTunes étaient manipulés, mais les témoignages de développeurs étaient difficiles à obtenir. Il faut dire qu'afficher clairement l'utilisation de pratiques prohibées par Apple peut amener ces sociétés à être inquiétées quant à l'avenir de leurs programmes.
Jack Marshall publie une petite interview (en anglais) d'un de ces
Comment ces vendeurs peuvent-ils garantir une position dans le top 10 ?
Apple s'était émue de ces pratiques il y a quelques semaines et a rappelé à l'ordre toute société qui s'engagerait dans de telles voies. A l'inverse, un simple test
Notez enfin qu'il existe évidemment d'autres pratiques (un peu plus légales sur le papier) pour faire monter une application dans le classement : certaines sociétés paient des utilisateurs, d'autres rémunèrent les commentaires, certaines financent des blogs populaires... Il serait amusant de savoir qui, parmi elles, ont également une
Jack Marshall publie une petite interview (en anglais) d'un de ces
profiteurde classements qui a mené sa petite enquête :
Comment ces vendeurs peuvent-ils garantir une position dans le top 10 ?
Ils utilisent des robots. Ils disent qu'ils ne le font pas, mais ils le font. Il n'y a aucun moyen logique de générer un tel traffic en certifiant les volumes de téléchargements [...]. Ils vont même jusqu'à acheter des encarts publicitaires sur des sites iPhone pour masquer leurs activités. Grâce à des outils d'analyse, il est facile de voir clair dans leur jeu. Apple nous informe du nombre de téléchargements effectués, mais les analyses montrent plus précisément qui a installé quoi. Lorsque nous avons utilisé ces sociétés, nous avons vu un flux soudain de téléchargements mais personne ne les ouvre, alors que vous atteignez pourtant le top 25. Un autre signe est assez révélateur, beaucoup ne proposent ce service qu'aux applications gratuites, ce qui leur permet de le faire tant et plus, sans avoir de coûts directs.
Apple s'était émue de ces pratiques il y a quelques semaines et a rappelé à l'ordre toute société qui s'engagerait dans de telles voies. A l'inverse, un simple test
anti-robotspourrait compliquer la fraude, on s'étonne d'ailleurs que Cupertino ne propose aucune solution en ce sens.
Notez enfin qu'il existe évidemment d'autres pratiques (un peu plus légales sur le papier) pour faire monter une application dans le classement : certaines sociétés paient des utilisateurs, d'autres rémunèrent les commentaires, certaines financent des blogs populaires... Il serait amusant de savoir qui, parmi elles, ont également une
activité parallèle, pas toujours légale, cette fois.