Réflexion sur le HotSpot WiFi de l'iPhone
Par Didier Pulicani - Publié le
Vous l'avez suivi dans nos colonnes, la prochaine version d'iOS permettra de transformer votre iPhone (et peut-être les iPad 3G) en HotSpot WiFi. Bizarrement, cette fonction n'a jamais été présente sur l'iPhone, alors qu'il s'agit d'un bête partage d'internet. Certains jailbreakent leur iPhone uniquement pour pouvoir télécharger une application le permettant. Alors pourquoi donc proposer cette fonction seulement maintenant ?
Tout d'abord, il faut savoir que sur Android, le partage de connexion en WiFi est inclus par défaut sur tous les terminaux (sauf si vous êtes passés par l'opérateur pour avoir votre téléphone et que ce dernier a désactivé cette fonction). Depuis la version 2.2, il est possible de connecter... 5 appareils sur ce fameux HotSpot WiFi. Pour Verizon, il était hors de question que ses terminaux Android proposent cette fonction et que l'iPhone n'en profite pas lui-aussi.
L'iPad possède, comme l'iPhone, un bluetooth limité, pour ne pas dire bridé. Il est par exemple impossible d'utiliser le bluetooth pour se connecter à internet. Apple n'a pas non plus permis d'utiliser le partage de connexion via USB, ce qui rend impossible le partage de connexion de l'iPhone. Avec l'arrivée du HotSpot, l'achat d'un iPad 3G va donc devenir assez discutable, si vous avez déjà un iPhone sur vous. Voilà qui évitera peut-être à Apple de sortir trop vite un iPad CDMA aux USA (même s'il a été pourtant annoncé en catimini ce matin), et surtout, mais là, nous spéculons, les abonnements 3G spécifiques à l'iPad pourraient repartir à la baisse.
La grande inconnue reste la possibilité (ou non) de bloquer la fonction chez les opérateurs, comme c'est le cas avec le partage USB/Bluetooth. Mais depuis l'arrivée d'Android, Apple se retrouve dans une situation assez défavorable vis à vis de ses clients, tout en passant pour celui qui s'acoquine avec les opérateurs. (Comme noté plus haut, il s'agit aussi d'une des causes du jailbreak, ce dont la Pomme se passerait bien). Si à l'origine, restreindre le partage de connexion a permis de voir émerger des abonnements 3G abordables et d'éviter de saturer le réseau, on pourrait estimer que l'infrastructure est désormais assez mature pour pouvoir enfin débrider un peu cette fonctionnalité, que beaucoup qualifient avant tout de
S'aligner sur Google
Tout d'abord, il faut savoir que sur Android, le partage de connexion en WiFi est inclus par défaut sur tous les terminaux (sauf si vous êtes passés par l'opérateur pour avoir votre téléphone et que ce dernier a désactivé cette fonction). Depuis la version 2.2, il est possible de connecter... 5 appareils sur ce fameux HotSpot WiFi. Pour Verizon, il était hors de question que ses terminaux Android proposent cette fonction et que l'iPhone n'en profite pas lui-aussi.
L'iPad 3G sans grand intérêt
L'iPad possède, comme l'iPhone, un bluetooth limité, pour ne pas dire bridé. Il est par exemple impossible d'utiliser le bluetooth pour se connecter à internet. Apple n'a pas non plus permis d'utiliser le partage de connexion via USB, ce qui rend impossible le partage de connexion de l'iPhone. Avec l'arrivée du HotSpot, l'achat d'un iPad 3G va donc devenir assez discutable, si vous avez déjà un iPhone sur vous. Voilà qui évitera peut-être à Apple de sortir trop vite un iPad CDMA aux USA (même s'il a été pourtant annoncé en catimini ce matin), et surtout, mais là, nous spéculons, les abonnements 3G spécifiques à l'iPad pourraient repartir à la baisse.
Quelle politique va jouer Apple ?
La grande inconnue reste la possibilité (ou non) de bloquer la fonction chez les opérateurs, comme c'est le cas avec le partage USB/Bluetooth. Mais depuis l'arrivée d'Android, Apple se retrouve dans une situation assez défavorable vis à vis de ses clients, tout en passant pour celui qui s'acoquine avec les opérateurs. (Comme noté plus haut, il s'agit aussi d'une des causes du jailbreak, ce dont la Pomme se passerait bien). Si à l'origine, restreindre le partage de connexion a permis de voir émerger des abonnements 3G abordables et d'éviter de saturer le réseau, on pourrait estimer que l'infrastructure est désormais assez mature pour pouvoir enfin débrider un peu cette fonctionnalité, que beaucoup qualifient avant tout de
dépannagelorsque le WiFi n'est pas disponible.