Panique générale à Los Angeles : une alerte d’évacuation envoyée par erreur
Par Vincent Lautier - Publié le
Une alerte mal ciblée
L’alerte, émise peu avant 16 h, informait d’un « AVERTISSEMENT D’ÉVACUATION » et appelait les habitants à rester vigilants et prêts à quitter leur domicile. Le message n’était à la base destiné qu’aux résidents de Calabasas, Agoura Hills et West Hills, zones directement touchées par l’incendie Kenneth, qui avait déjà consumé près de 320 hectares. Une défaillance technique a conduit à sa diffusion massive dans tout le comté et même au-delà, dans certains secteurs voisins. Houps.
Réaction rapide des autorités
À 16 h 19, une alerte rectificative a été envoyée pour annuler l’avertissement. Janice Hahn, superviseure du comté, a expliqué sur X qu’une « erreur technique » était à l’origine de cette confusion. Les services d’urgence, dont le Los Angeles County Fire Department, ont également publié des déclarations pour calmer les esprits et rappeler que seules les zones proches de l’incendie Kenneth étaient concernées par les mesures d’évacuation.
Une inquiétude compréhensible
Avec les incendies qui ravagent régulièrement la région, les habitants ont exprimé leur agacement face à cette alerte erronée. Le directeur de la gestion des urgences du comté, Kevin McGowan, a reconnu l’impact émotionnel de cet incident. Il a rappelé que ces feux de forêt, alimentés par des vents violents, nécessitent une vigilance constante. Les résidents sont d’ailleurs invités à consulter les informations officielles sur le site lacounty.gov/emergency pour rester informés des zones à risque.
Leçons à tirer
Cette fausse alerte met en lumière l’importance d’un système d’alerte précis et fiable, surtout dans une région souvent confrontée à des catastrophes naturelles. Pour l’instant, les ordres d’évacuation restent en place pour certaines parties de West Hills, Calabasas et Agoura Hills. Quant aux habitants du reste du comté, ils peuvent reprendre leur souffle… jusqu’à la prochaine alerte, espérons-le, mieux ciblée.
Ça n’est d’ailleurs pas une première. Les systèmes d’alerte sur smartphone, même s’ils peuvent être pratiques pour informer rapidement la population en cas de danger, peuvent parfois provoquer des fausses alertes. Parmi les exemples marquants, on trouve l’alerte missile envoyée par erreur à Hawaï en 2018, qui a causé une panique générale suite à une mauvaise manipulation lors d’un exercice. En Colombie, une fausse alerte sismique a été diffusée à Bogotá, également due à une défaillance technique. Moins gênant, le système d’alerte a été utilisé en France pour relayer une info sans importance sur les QR-Codes d’accès pendant les JO…