Un smartphone ou pas pour la rentrée scolaire ?
Par Laurence - Publié le
Aujourd'hui, c'est la rentrée scolaire pour une très grande majorité d'élèves. Ces dernières années s’est souvent posée la question du temps d’écran et de l’hyper-connectivité. Et cette période de rentrée scolaire ne permettra pas de les réduire, notamment du côté des plus jeunes. D’autant que certains établissements fournissent des tablettes, pouvant servir d’outil pédagogique.
Les plus jeunes générations sont souvent plus habiles techniquement que les précédentes, elles se familiarisent rapidement avec les nouvelles technologies, et maitrisent intuitivement certains programmes plus facilement. En revanche, cette faculté est aussi un terrain miné.
Enfants et ados peuvent être exposés -très tôt- à des contenus inappropriés, aux réseaux sociaux et devenir victimes de cyberharcèlement ou de pédopornographie. Ou encore des troubles au niveau de leur santé mentale ou physique (anxiété, dépression, troubles alimentaires...). D'après un rapport de Common Sense Media indique que 59% des enfants de moins de 18 ans auraient été victimes de harcèlement en ligne.
Pour cette rentrée 2024, deux cents collèges -volontaires- se lancent dans l’expérimentation de la pause numérique voulue par la ministre démissionnaire de l’éducation nationale. Pochette en plastique au nom des élèves ou casier fermé à clé, les établissements vont donc s'organiser pour le dépôt et le stockage des smartphones, ainsi que leur restitution !
Selon les tranches d'âges, la réponse sera évidemment différente : on peut très légitimement se demander si un petit élève de primaire a vraiment besoin d'un téléphone (la question ne devrait pas se poser pour les maternelles, et pourtant...). Pour l'arrivée au collège (ne parlons même pas du lycée où le smartphone devient une extension armée de l'ado), c'est différent et devient alors difficile de ne proposer qu'un feature téléphone (sans internet ni application), et parfois, il suffirait d'activer correctement les contrôles parentaux / temps d'écran / limites d'applications pour palier cela.
A cela s'ajoutent les outils éducatifs en ligne, les tablettes généralisées dans certains établissements (même si en pratique, elles ne sont utilisées qu'à 1% de l'année et restent dans le tiroir du bureau). Ou tout simplement la création des groupes de classe (généralement sur WhatsApp) ou l'accès à Pronote, l'application pour gérer son emploi du temps, ses devoirs, ses notes ou sa vie scolaire !
Comment concilier ces nouveaux outils et l'autonomie dans la gestion de son emploi du temps ? La réponse se trouve sûrement au niveau du contrôle parental....
Depuis iOS 16, l'onglet
Cette même page rappelle les abonnements auquel l’enfant a accès, le statut du partage d'achat et la géolocalisation via Localiser. Chacun de ces points ouvre également une nouvelle fenêtre avec différentes informations ou raccourcis.
De cette manière, la configuration ainsi que l'ajout d'appareils s'en trouvent rationalisés. Il sera également possible d'approuver les demandes de temps d'écran depuis Messages (très pratique quand l’enfant n’est pas à côté) et d'ajuster l'ensemble des paramètres depuis la nouvelle fonctionnalité
Une situation à double tranchant
Les plus jeunes générations sont souvent plus habiles techniquement que les précédentes, elles se familiarisent rapidement avec les nouvelles technologies, et maitrisent intuitivement certains programmes plus facilement. En revanche, cette faculté est aussi un terrain miné.
Enfants et ados peuvent être exposés -très tôt- à des contenus inappropriés, aux réseaux sociaux et devenir victimes de cyberharcèlement ou de pédopornographie. Ou encore des troubles au niveau de leur santé mentale ou physique (anxiété, dépression, troubles alimentaires...). D'après un rapport de Common Sense Media indique que 59% des enfants de moins de 18 ans auraient été victimes de harcèlement en ligne.
La pause numérique ?
Rentrée 2024 : expérimentation de la pause numérique
Au collège, une pause numérique sera expérimentée au sein de collèges volontaires, de telle sorte que l’interdiction de l’usage du portable prévue par la loi soit effective et totale sur l’intégralité du temps scolaire.
La pause numérique consiste en une mise à l’écart du téléphone portable des élèves au collège. Elle vise à prévenir les violences en ligne, à limiter l’exposition aux écrans et à faire respecter les règles encadrant l’usage des outils numériques.
Cette expérimentation poursuit deux objectifs :
l’amélioration du climat scolaire, auquel l’usage des téléphones portables peut nuire en rendant possible le développement de violences (harcèlement en ligne, diffusion d’images violentes) ;
l’amélioration des résultats des élèves, l’utilisation du téléphone ayant un effet déterminant sur la capacité de concentration en classe et l’acquisition des connaissances.
À la rentrée 2024, 199 collèges se sont portés volontaires pour la mettre en place au cours de cette année scolaire, soit plus de 50 000 élèves concernés. La généralisation devrait intervenir au 1er janvier 2025.
Au collège, une pause numérique sera expérimentée au sein de collèges volontaires, de telle sorte que l’interdiction de l’usage du portable prévue par la loi soit effective et totale sur l’intégralité du temps scolaire.
La pause numérique consiste en une mise à l’écart du téléphone portable des élèves au collège. Elle vise à prévenir les violences en ligne, à limiter l’exposition aux écrans et à faire respecter les règles encadrant l’usage des outils numériques.
Cette expérimentation poursuit deux objectifs :
l’amélioration du climat scolaire, auquel l’usage des téléphones portables peut nuire en rendant possible le développement de violences (harcèlement en ligne, diffusion d’images violentes) ;
l’amélioration des résultats des élèves, l’utilisation du téléphone ayant un effet déterminant sur la capacité de concentration en classe et l’acquisition des connaissances.
À la rentrée 2024, 199 collèges se sont portés volontaires pour la mettre en place au cours de cette année scolaire, soit plus de 50 000 élèves concernés. La généralisation devrait intervenir au 1er janvier 2025.
Faut-il vraiment un téléphone ?
Pour cette rentrée 2024, deux cents collèges -volontaires- se lancent dans l’expérimentation de la pause numérique voulue par la ministre démissionnaire de l’éducation nationale. Pochette en plastique au nom des élèves ou casier fermé à clé, les établissements vont donc s'organiser pour le dépôt et le stockage des smartphones, ainsi que leur restitution !
Selon les tranches d'âges, la réponse sera évidemment différente : on peut très légitimement se demander si un petit élève de primaire a vraiment besoin d'un téléphone (la question ne devrait pas se poser pour les maternelles, et pourtant...). Pour l'arrivée au collège (ne parlons même pas du lycée où le smartphone devient une extension armée de l'ado), c'est différent et devient alors difficile de ne proposer qu'un feature téléphone (sans internet ni application), et parfois, il suffirait d'activer correctement les contrôles parentaux / temps d'écran / limites d'applications pour palier cela.
A cela s'ajoutent les outils éducatifs en ligne, les tablettes généralisées dans certains établissements (même si en pratique, elles ne sont utilisées qu'à 1% de l'année et restent dans le tiroir du bureau). Ou tout simplement la création des groupes de classe (généralement sur WhatsApp) ou l'accès à Pronote, l'application pour gérer son emploi du temps, ses devoirs, ses notes ou sa vie scolaire !
Comment concilier ces nouveaux outils et l'autonomie dans la gestion de son emploi du temps ? La réponse se trouve sûrement au niveau du contrôle parental....
Controle parental
Depuis iOS 16, l'onglet
Familledonne accès au(x) compte(s) des membres, mais aussi à une nouvelle rubrique dénommée
Liste de suggestions pour la famille, qui reprend toutes les fonctionnalités activées comme les Réglages, la possibilité de compléter la fiche médicale d'un mineur, le Partage de Position ou l'ajout d'un contact de récupération.
Cette même page rappelle les abonnements auquel l’enfant a accès, le statut du partage d'achat et la géolocalisation via Localiser. Chacun de ces points ouvre également une nouvelle fenêtre avec différentes informations ou raccourcis.
De cette manière, la configuration ainsi que l'ajout d'appareils s'en trouvent rationalisés. Il sera également possible d'approuver les demandes de temps d'écran depuis Messages (très pratique quand l’enfant n’est pas à côté) et d'ajuster l'ensemble des paramètres depuis la nouvelle fonctionnalité
Family Checklist.