Le Rabbit R1 n'est-il qu'une App Android ?
Par June Cantillon - Publié le
Présenté au dernier CES et désormais disponible au US, le Rabbit R1 a intrigué les amateurs de technologie avec son ambition de pouvoir remplacer, parfois, un smartphone.
Le Rabbit R1 est mignon, et s'il vous rappelle un peu la Playdate, cette console dotée d'une manivelle de Panic, c'est que l'appareil sort également des studios de design de Teenage Engineering. Selon Jesse Lyu, le fondateur et dirigeant de Rabbit, l'appareil n'est pas censé remplacer totalement votre smartphone, contrairement à l'Ai Pin de Humane, mais se comporte plutôt comme une sorte de télécommande pour vos applications. Là, vous me direz que votre smartphone endosse déjà cette fonction, et vous n'aurez pas totalement tort.
Rabbit entend vous proposer avec le R1 un appareil plus simple et intuitif à utiliser que votre smartphone en s'appuyant, bien entendu, sur l'IA. Le Rabbit a été conçu pour réussir là où les assistant virtuels comme Siri, Alexa ou Google Assistant ont échoué. La firme a élaboré pour cela une IA (un Large Action Model) permettant selon Jesse Lyu d'obtenir une réponse en moins de 5 ms. L'appareil se veut universel et capable d'interagir avec n'importe quelle application, afin de répondre à toutes les requêtes vocales, que ce soit une simple question, une action comme lancer de la musique sur un appareil ou un scénario de domotique, ou encore analyser ce que voit sa petite caméra.
Mieux, lorsque l'appareil ne sait pas réaliser une tâche, Rabbit OS est capable d'apprendre comment faire. L'utilisateur devra alors expliquer pas à pas le cheminement menant à la réalisation d'une action (Jesse Lyu prend comme exemple le fait de lancer Photoshop, ouvrir une photo depuis un emplacement, avant d'utiliser le logiciel pour retirer un watermark en détaillant toutes les étapes), et le système sera ensuite capable de retenir la méthode, et de la répéter. La firme a mis en place le portail Rabbit Hole afin de pouvoir lier l'appareil à l'ensemble de vos services.
Le Rabbit R1 dispose de microphones, d'une caméra rotative
Comme pour l'AI Pin de Humane, les attentes ont vite laissé place à la déception pour le Rabbit R1 une fois les premiers avis des journalistes publiés. Pire, en sus des problèmes d'ergonomie (écran tactile n'est pas activé dans certaines interfaces afin de vous faire utiliser la molette), de nombreuses critiques évoquent un produit qui serait en fait plus utile et utilisé en tant qu'App sur un smartphone.
Nos confrères d'Android Authority appuient d'ailleurs cette idée en ayant réussi à dénicher une App dérivée du système du Rabbit R1 et à l'installer au format APK sur un Pixel 6a. Cette bidouille lui a ensuite permis de faire tourner l'interface du Rabbit, de créer un compte et de profiter de quelques fonctions de l'appareil sans en posséder un. Rabbit se défend sur X en expliquant que son produit est beaucoup plus complexe qu'une simple App :
Reste que l'appareil ne semble pas encore totalement finalisé, et que ses fonctions phare pourraient certainement être proposées au sein d'une App, permettant à l'utilisateur de ne pas s'encombrer avec un autre appareil.
Qu'est-ce que le Rabbit R1 ?
Le Rabbit R1 est mignon, et s'il vous rappelle un peu la Playdate, cette console dotée d'une manivelle de Panic, c'est que l'appareil sort également des studios de design de Teenage Engineering. Selon Jesse Lyu, le fondateur et dirigeant de Rabbit, l'appareil n'est pas censé remplacer totalement votre smartphone, contrairement à l'Ai Pin de Humane, mais se comporte plutôt comme une sorte de télécommande pour vos applications. Là, vous me direz que votre smartphone endosse déjà cette fonction, et vous n'aurez pas totalement tort.
Rabbit entend vous proposer avec le R1 un appareil plus simple et intuitif à utiliser que votre smartphone en s'appuyant, bien entendu, sur l'IA. Le Rabbit a été conçu pour réussir là où les assistant virtuels comme Siri, Alexa ou Google Assistant ont échoué. La firme a élaboré pour cela une IA (un Large Action Model) permettant selon Jesse Lyu d'obtenir une réponse en moins de 5 ms. L'appareil se veut universel et capable d'interagir avec n'importe quelle application, afin de répondre à toutes les requêtes vocales, que ce soit une simple question, une action comme lancer de la musique sur un appareil ou un scénario de domotique, ou encore analyser ce que voit sa petite caméra.
Mieux, lorsque l'appareil ne sait pas réaliser une tâche, Rabbit OS est capable d'apprendre comment faire. L'utilisateur devra alors expliquer pas à pas le cheminement menant à la réalisation d'une action (Jesse Lyu prend comme exemple le fait de lancer Photoshop, ouvrir une photo depuis un emplacement, avant d'utiliser le logiciel pour retirer un watermark en détaillant toutes les étapes), et le système sera ensuite capable de retenir la méthode, et de la répéter. La firme a mis en place le portail Rabbit Hole afin de pouvoir lier l'appareil à l'ensemble de vos services.
Le Rabbit R1 dispose de microphones, d'une caméra rotative
Rabbit Eye, d'un écran tactile couleur de 2,88 pouces, d'une molette, d'un emplacement pour une carte SIM (mais ne semble pas encore capable de remplacer un smartphone pour les appels), du Wi-Fi et du Bluetooth, d'une puce MediaTek, de 4 Go de RAM et de 128 Go de stockage intégré, ainsi que d'une batterie offrant une autonomie
d'une journée, le tout pour 199 dollars.
Rabbit R1 : une App Android avec des oreilles ?
Comme pour l'AI Pin de Humane, les attentes ont vite laissé place à la déception pour le Rabbit R1 une fois les premiers avis des journalistes publiés. Pire, en sus des problèmes d'ergonomie (écran tactile n'est pas activé dans certaines interfaces afin de vous faire utiliser la molette), de nombreuses critiques évoquent un produit qui serait en fait plus utile et utilisé en tant qu'App sur un smartphone.
Nos confrères d'Android Authority appuient d'ailleurs cette idée en ayant réussi à dénicher une App dérivée du système du Rabbit R1 et à l'installer au format APK sur un Pixel 6a. Cette bidouille lui a ensuite permis de faire tourner l'interface du Rabbit, de créer un compte et de profiter de quelques fonctions de l'appareil sans en posséder un. Rabbit se défend sur X en expliquant que son produit est beaucoup plus complexe qu'une simple App :
Reste que l'appareil ne semble pas encore totalement finalisé, et que ses fonctions phare pourraient certainement être proposées au sein d'une App, permettant à l'utilisateur de ne pas s'encombrer avec un autre appareil.