Près de 3 milliards de pertes avec la fin de SMS
Par Laurence - Publié le
Âgé désormais de 30 ans, le SMS est sur la pente douce, inexorablement remplacé par les messageries en ligne, ce qui n’est pas sans générer un énorme manque à gagner auprès des opérateurs. Elle est bien loin cette époque où ils pouvaient les surtaxer sans vergogne.
D’après une étude réalisée par Juniper Research sur une soixantaine de pays, la fin du SMS représente une perte sèche de trois milliards de dollars pour les opérateurs, et ce, d'ici les cinq prochaines années. Le texto est en perte de vitesse, les particuliers lui préfèrent les messageries en ligne comme WhatsApp, Messenger, Telegram, Signal, Viber... De leur côté, les professionnels se tournent vers Teams, Zoom ou Slack.
Toutes les messageries développent de plus en plus de fonctions adaptées au travail en groupe ou à distance mais également des solutions commerciales. Désormais il est possible d'acheter des produits ou de réserver un billet d'avion, ou encore de suivre les étapes de livraisons de son colis ! L'authentification à deux facteurs abandonne progressivement l'envoi d'un code par SMS pour d’autres moyens de sécurisation ce qui réduit également son intérêt !
Émis le 3 décembre 1992 , le tout premier
A l’époque il était limité à 160 caractères, ce qui nécessitait parfois une certaine gymnastique intellectuelle aux utilisateurs afin de faire passer le maximum d’infos en un si petit message - développant au passage le fameux langage SMS et les smileys issus de la ponctuation ou encore des Kaomojis (*^ω^) que certains d’entre nous utilisent encore ^^p. Il fallait également tenir compte du prix : certains abonnements prévoyaient un quota limité avec un prix hors forfait de 1 franc, des cartes de rechargement... C’est un peu comme si Elon Musk voulait nous faire payer 15 centimes par tweet (remarque… il en est bien capable !)
Une fin proche...
D’après une étude réalisée par Juniper Research sur une soixantaine de pays, la fin du SMS représente une perte sèche de trois milliards de dollars pour les opérateurs, et ce, d'ici les cinq prochaines années. Le texto est en perte de vitesse, les particuliers lui préfèrent les messageries en ligne comme WhatsApp, Messenger, Telegram, Signal, Viber... De leur côté, les professionnels se tournent vers Teams, Zoom ou Slack.
Toutes les messageries développent de plus en plus de fonctions adaptées au travail en groupe ou à distance mais également des solutions commerciales. Désormais il est possible d'acheter des produits ou de réserver un billet d'avion, ou encore de suivre les étapes de livraisons de son colis ! L'authentification à deux facteurs abandonne progressivement l'envoi d'un code par SMS pour d’autres moyens de sécurisation ce qui réduit également son intérêt !
Une naissance en Europe
Émis le 3 décembre 1992 , le tout premier
Short Message Servicea d’ailleurs été mis aux enchères en décembre 2021 par la maison Aguttes en France, et ce, sous la forme plus moderne d’un NFT. Reçu à l'époque par Richard Jarvis -un collaborateur de l'opérateur- ce message ne comportait que 15 caractères
Merry Christmaset il est tout de même parti pour 107 000 euros.
A l’époque il était limité à 160 caractères, ce qui nécessitait parfois une certaine gymnastique intellectuelle aux utilisateurs afin de faire passer le maximum d’infos en un si petit message - développant au passage le fameux langage SMS et les smileys issus de la ponctuation ou encore des Kaomojis (*^ω^) que certains d’entre nous utilisent encore ^^p. Il fallait également tenir compte du prix : certains abonnements prévoyaient un quota limité avec un prix hors forfait de 1 franc, des cartes de rechargement... C’est un peu comme si Elon Musk voulait nous faire payer 15 centimes par tweet (remarque… il en est bien capable !)