Actualité

iPhone

Cellebrite, le forceur d'iPhone, demande à ses clients un peu de confidentialité

Par Laurence - Publié le

Après quelques mois de silence, Cellebrite fait à nouveau parler d'elle, mais cette fois-ci sur un sujet un peu ironique : la confidentialité de ses méthodes de travail !

Cellebrite


Le forceur d'iPhone



Pour rappel, Cellebrite commercialise du matériel et des logiciels conçus pour déverrouiller les smartphones et extraire les données stockées. Au commencement, elle ne vendait ces derniers qu'à des organismes officiels ou aux autorités avant de se développer -de manière plus lucrative- dans le secteur privé.

Par le passé, elle s'est fait connaitre dans plusieurs dossiers pour déverrouiller des iPhone (mais pas que), Cupertino ayant toujours refusé de les forcer depuis San Bernardino. En effet, en 2016, un juge fédéral américain lui avait ordonné de collaborer avec le FBI pour forcer l’iPhone de l’un des tireurs de San Bernardino, en Californie. Apple s’était opposée à l'ordonnance, notant qu'elle créerait un dangereux précédent avec des risques de sécurité. Une attitude qu'elle maintient depuis, comme dans l'affaire du tireur de Pensacola.

Cellebrite n'est pas contre un peu de confidentialité



Pour autant, cela ne veut pas dire que la firme Cellebrite n'entende pas maintenir une certaine discrétion -et pour cause. En effet, il semble qu'elle ait tenté de maintenir le secret autour de ses produits pendant des années, et exhorte même les utilisateurs des systèmes de conserver une confidentialité sur ce sujet dans une vidéo un peu orientée.

En fin de compte, vous avez extrait des données, qui résolvent un crime. Mais nous essayons de garder aussi secret que possible, les moyens que vous avez utilisés, explique un employé dans ce support. Nous ne voulons pas que nos techniques soient divulguées devant un tribunal, dans le cadre d'un témoignage !

Certains pourraient trouver cela un peu fort, qu'une firme spécialisé dans le forçage de la confidentialité demande à ses clients de respecter la sienne...