Apple aimerait bien un iPhone incassable (et rugueux)
Par Laurence - Mis à jour le
Un verre avec la rugosité du papier ?
En effet, ce brevet répondant au doux nom de
Chemically Strengthened and Textured Glass Housing Memberdétaille la procédure afin de créer un verre doté d'une texture rugueuse obtenue par un procédé chimique. Celui-ci serait composé de deux couches ayant une composition différente et autorisant le transfert de flux électromagnétiques.
Dans le détail, Apple évoque même
une rugosité de surface moyenne comprise entre environ 0,1 micron et environ 3 microns, le tout pour
une épaisseur comprise entre environ 2 microns et environ 20 microns. Les deux couches présenteraient un coefficient de dilatation thermique identique. Précisons que la dilatation thermique correspond à l'augmentation du volume d'un corps causée par l'augmentation de sa température.
Dans le cas d'un iPhone qui peut être soumis à des variations thermiques plus ou moins importantes (batterie, charges exposition, conditions météo...), cela se traduirait par une durabilité et une résistance accrues du verre utilisé.
Une bonne nouvelle pour l'iPhone
Dans le texte accompagnant le brevet, Cupertino parle de tablettes, de smartphone et de montres comme utilisation possible de ce verre. Elle rappelle les avantages que sont
la transparence, la résistance aux rayures, la dureté, la rigidité, etc. Les composants peuvent être traités pour conférer diverses caractéristiques ou propriétés. Par exemple, le verre peut être chimiquement renforcé ou trempé pour améliorer sa résistance et/ou sa durabilité.
Apple parle alors d’un
procédé comprenant le couplage de l'élément en verre texturé à un boitier d'un téléphone mobile de sorte que le revêtement composite définit une surface extérieure du téléphone mobile. On peut alors imaginer que ce brevet serve à la fois à l'écran ou au dos de l'iPhone... On se souvient également d'autres brevets plus audacieux, faisant état d'une capacité auto-régénératrice de l'appareil !
Rappelons qu'en 2017, des chimistes de l'Université de Californie créaient un matériau auto-réparateur à base de
polymère étirable et de sel ionique, assez révolutionnaire. Ce dernier était justement supposé intervenir dans la composition des écrans de smartphones et présenterait des capacités de régénération hors normes.