L’app Store pour iPhone de Microsoft pourrait arriver dès 2024
Par Laurence - Publié le
une énorme opportunité à venir
En effet, Phil Spencer -Head executive of Microsoft's Xbox division- vient de déclarer au Financial Times vouloir
être en mesure d'offrir la Xbox et nos contenus et ceux de nos partenaires tiers sur n'importe quel écran où quelqu'un voudrait jouer. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas faire cela sur les appareils mobiles, mais nous voulons construire un monde qui, selon nous, viendra où ces appareils seront ouverts.
Il semble ainsi évident que Microsoft veuille ouvrir son propre magasin d'applications pour iOS et Android. En attendant l’approbation de son acquisition pour la jolie somme de 68,7 milliards de dollars d'Activision Blizzard, cette vitrine pourrait être mise en service en 2024 au plus tôt.
En effet, Microsoft est convaincu que la possibilité d’ouvrir plusieurs boutiques d’apps permettrait de stimuler la concurrence sur cet énorme marché (
une énorme opportunitédans la règlementation européenne à venir, et surtout lui permettre de contourner l'exigence actuelle d'Apple concernant les jeux sur le cloud. Avec l'ouverture de son propre magasin, Microsoft pourrait offrir ses propres jeux, applications et services sans être encombrés par les règles de l'App Store d'Apple.
Apple serait obligée d'accepter le sideloading
Contrainte et forcée, Apple pourrait autoriser le téléchargement d'applications pour l'iPhone et l'iPad en dehors de l'App Store. En effet, la firme californienne prévoirait de se conformer à la législation européenne qui entrera en vigueur en 2024.
Pour cela, elle autoriserait enfin le sideloading -le téléchargement d'applications auprès de magasins tiers. En pratique, le changement de normes permettrait aux utilisateurs de télécharger des applications sans passer par l'App Store (et de ne pas verser la commission de 15-30% sur les achats intégrés). Ainsi les développeurs ne seraient plus amenés à verser cette somme, et les finances d'Apple pourraient s'en ressentir en proportion.
Jusqu'à présent, la firme californienne a toujours refusé le principe même du sideloading et dénoncé celui-ci pour des raisons de sécurité et de confidentialité des données sur lesquelles compteraient les utilisateurs d'iPhone. Pour elle, cela équivaudrait à laisser la porte ouverte à des logiciels malveillants, aux escroqueries, au suivi des données et bien d'autres choses néfastes.