Apple devra-elle être le gendarme des apps de Santé ?
Par Laurence - Publié le
Depuis des années, Apple fait un point d’honneur à être à la pointe de la surveillance de la santé avec ses iPhone, Apple Watch, et de nombreuses applications dédiées.
Mais de récentes normes européennes sont venues durcir les règles régissant l'App Store ou le Google Play Store en ce qui concerne le domaine de la santé. Les boutiques d'apps doivent désormais
Mais la mise en application n'est pas très évidente, même si Apple semble être meilleure élève sur le sujet que Google. En effet, cette dernière dépend déjà de la nature ou la qualification d'une app pour déterminer si elle est relève du domaine médical ou de santé.
De plus, lorsqu’un développeur n’est pas domicilié dans l'Union européenne, Apple et Google sont automatiquement considérées comme un importateur ce qui déclenche de nouvelles règles applicables notamment celles en matière du droit de la concurrence.
A cela s'ajoute encore une difficulté, celles de l'étendue et du champs d'action des deux géants de la tech : ces deux derniers sont finalement partout ! D'après Nature,
Mais la question pourrait être plus rapidement répondue que cela. Toutefois, au vu des dernières exigences du DMA, Cupertino pourrait bien être contrainte à autoriser les magasins d'applications tiers.
Leur existence permettrait donc de regrouper toutes applications relevant de près ou de loin à la santé, tant et si bien que l'ensemble des apps qui y seraient disponibles et pourraient relever de la même législation.
Une législation obscure
Mais de récentes normes européennes sont venues durcir les règles régissant l'App Store ou le Google Play Store en ce qui concerne le domaine de la santé. Les boutiques d'apps doivent désormais
s'assurer que les applications sont conformes à la réglementation sur les dispositifs médicaux et informer les autorités des incidents graves découlant de leur utilisation.
Mais la mise en application n'est pas très évidente, même si Apple semble être meilleure élève sur le sujet que Google. En effet, cette dernière dépend déjà de la nature ou la qualification d'une app pour déterminer si elle est relève du domaine médical ou de santé.
Des risques de conflit d’intérêt
De plus, lorsqu’un développeur n’est pas domicilié dans l'Union européenne, Apple et Google sont automatiquement considérées comme un importateur ce qui déclenche de nouvelles règles applicables notamment celles en matière du droit de la concurrence.
A cela s'ajoute encore une difficulté, celles de l'étendue et du champs d'action des deux géants de la tech : ces deux derniers sont finalement partout ! D'après Nature,
Comme les activités, l'investissement et le partenariat de Google et d'Apple dans le domaine de la santé sont très importants. les conflits d'intérêts pourraient être perçus dans presque n'importe quel domaine d'application médicale ou dans n'importe quel but d'application.
Des magasins tiers spécialisés dans la santé ?
Mais la question pourrait être plus rapidement répondue que cela. Toutefois, au vu des dernières exigences du DMA, Cupertino pourrait bien être contrainte à autoriser les magasins d'applications tiers.
Leur existence permettrait donc de regrouper toutes applications relevant de près ou de loin à la santé, tant et si bien que l'ensemble des apps qui y seraient disponibles et pourraient relever de la même législation.