On le sait certaines applications sont particulièrement gourmandes en énergie -notamment les réseaux sociaux. Mais il semblerait que la réalité soit un peu plus complexe.
Une batterie en berne
Dans les colonnes du NewYork Post, un chercheur spécialisé dans les données et ex-salarié de Meta revient sur certaines caractéristiques déjà connues des applications de Mark Zuckerberg.
Ces dernières sont en effet gourmandes en énergie et leur utilisation prolongée peut avoir des répercussions sur l’autonomie. Par le passé et sur de nombreux fils d'actualité, les utilisateurs se sont plaints d'une baisse drastique d'autonomie avec les apps de Facebook, sans pour autant y voir de raisons malveillantes.
Des tests non autorisés à grande échelle
Mais cet ancien employé suggère une autre raison derrière ce comportement. Les applications de Meta auraient tendance à drainer volontairement les batteries des smartphones -iPhone ou Android, peu importe- et ce, afin d'examiner les conséquences d'une faible autonomie sur les performances des applications. D'après lui, cela aurait été utilisé à de nombreuses reprises sur des téléphones à l'insu de leur propriétaire, et donc sans autorisation.
La pratique (dite negative testing) permet aux entreprises techs de tester certaines fonctionnalités ou résoudre des problèmes tels que la vitesse d'exécution de l'application ou de chargement d'une image / vidéo. Lorsqu’il a fait part de son refus réitéré de participer à ces tests, il indique avoir été licencié.
Pourtant, il n'estime pas avoir commis de faute, invoquant un motif moral. Il ne supportait pas l’idée que potentiellement quelqu’un puisse avoir besoin de son téléphone pour appeler les urgences ou en cas d’accident et soit dans l’incapacité de le faire, Facebook ayant décidé de faire ses petits tests. A ce jour, le groupe n'a apporté aucune réponse à cette nouvelle accusation...
