TikTok se fait retoquer par la CNIL pour 5 millions...
Par Laurence - Publié le
Après avoir flirté avec la discipline française, TikTok vient de recevoir sa première condamnation par la CNIL, soit une amende de 5 millions d'euros.
Evidemment, la somme peut paraitre dérisoire comparée à la taille de la plateforme détenue par le géant chinois, ByteDance, surtout qu'en droit, TikTok risquait une amende maximale de 10 millions d'euros. Mais il s'agit tout de même de la plus importante sanction prononcée en Europe contre elle. A noter que deux enquêtes de plus grande envergure sont actuellement en cours au niveau européen.
Dans son communiqué, la Cnil note que
Lors de la procédure, le réseau social avait demandé à ce que cette décision ne soit pas rendue publique mais en vain. Il faut préciser que la publicité est justement une forme de sanction. Cette décision pourrait être la première d'une longue série, surtout que la plateforme est en proie à de nombreuses enquêtes notamment aux États-Unis, ou encore en Europe.
En effet, les régulateurs et les autorités politiques sont particulièrement inquiets au niveau de la protection des mineurs contre une application particulièrement addictive. Mais ils craignent également le transfert de certaines données vers la Chine (surtout avec les problèmes de consentement).
Une condamnation de principe ?
Evidemment, la somme peut paraitre dérisoire comparée à la taille de la plateforme détenue par le géant chinois, ByteDance, surtout qu'en droit, TikTok risquait une amende maximale de 10 millions d'euros. Mais il s'agit tout de même de la plus importante sanction prononcée en Europe contre elle. A noter que deux enquêtes de plus grande envergure sont actuellement en cours au niveau européen.
Dans son communiqué, la Cnil note que
la vie privée de nos utilisateurs reste une priorité absolue pour TikTok -des pratiques antérieures que nous avons modifiées l'année dernière. Elle tient par ce biais à condamner le réseau pour manquements à des obligations en matière de cookies publicitaires (notamment du défaut de consentement)...
Le début d'une longue série de sanctions ?
Lors de la procédure, le réseau social avait demandé à ce que cette décision ne soit pas rendue publique mais en vain. Il faut préciser que la publicité est justement une forme de sanction. Cette décision pourrait être la première d'une longue série, surtout que la plateforme est en proie à de nombreuses enquêtes notamment aux États-Unis, ou encore en Europe.
En effet, les régulateurs et les autorités politiques sont particulièrement inquiets au niveau de la protection des mineurs contre une application particulièrement addictive. Mais ils craignent également le transfert de certaines données vers la Chine (surtout avec les problèmes de consentement).