App Store alternatif : quel impact pour les revenus d'Apple ?
Par Laurence - Mis à jour le
Depuis hier, le modèle économique d'Apple tremble en Europe. En effet, la firme est bien partie pour être contrainte à autoriser le téléchargement d'apps en dehors de l'App Store sur le vieux continent...
Hier, on apprenait qu'Apple pourrait être finalement forcée d'autoriser le sideloading pour l'iPhone et l'iPad, et ce, en application de la loi sur le marché numérique. Ce changement -qui interviendrait d'ici 2024- serait circonscrit à l'Europe.
Mais cela ne semble pas inquiéter les financiers. Dans une note interne, la banque d'investissement Morgan Stanley -habituée des résultats d'Apple- pense que les changements apportés à l'App Store n'auront pas un effet important sur les revenus des Services.
Dans l'hypothèse où Apple perdrait la totalité de ses revenus en provenance de l'App Store européen, elle perdrait seulement 4 % sur les revenus des Services et un coup de 1 % sur le chiffre d'affaires total au cours de l'exercice 2024. Dans le scénario catastrophe ++, si Apple autorisait le chargement latéral partout dans le monde, cela pourrait entraîner une baisse de... 9 % des revenus de ses Services et 2 % sur le chiffre d'affaires total au cours de l'exercice 2024.
En tout état de cause, cette obligation constituerait un changement majeur dans la politique d'Apple, qui a toujours défendu son écosystème fermé. A son avantage, la firme invoque des questions de sécurité et de confidentialité, les études tendent à prouver que les iPhone sont effectivement moins sujets à des attaques que des smarpthones Android, et que les contrôles seraient globalement plus stricts.De son côté, Bruxelles s'appuie sur la défense des consommateurs et la libre concurrence -un des principes fondateurs de l'UE.
Grâce à un petit travail d'enquête, Morgan Stanley estime que moins de 30 % des sondés seraient extrêmement susceptibles d'acheter une application directement sur le site Web d'un développeur et de shunter l'App Store. Même dans ce cas, les utilisateurs voudraient que cela en vaille la peine, c'est à dire qu'ils s'attendent à une ristourne supérieure à la commission prélevée par Apple, soit une réduction d'au moins 35 %.
Car dans la réalité, Apple aurait toujours le droit de conserver son App Store en Europe et de nombreux utilisateurs préféreraient continuer à y télécharger leurs applications. D'ailleurs dans le petit sondage d'hier, vous êtes une majorité à avoir répondu en ce sens, certains attendant d'avoir de plus amples renseignements avant de se prononcer.
Un impact minime pour les revenus d'Apple
Hier, on apprenait qu'Apple pourrait être finalement forcée d'autoriser le sideloading pour l'iPhone et l'iPad, et ce, en application de la loi sur le marché numérique. Ce changement -qui interviendrait d'ici 2024- serait circonscrit à l'Europe.
Mais cela ne semble pas inquiéter les financiers. Dans une note interne, la banque d'investissement Morgan Stanley -habituée des résultats d'Apple- pense que les changements apportés à l'App Store n'auront pas un effet important sur les revenus des Services.
Dans l'hypothèse où Apple perdrait la totalité de ses revenus en provenance de l'App Store européen, elle perdrait seulement 4 % sur les revenus des Services et un coup de 1 % sur le chiffre d'affaires total au cours de l'exercice 2024. Dans le scénario catastrophe ++, si Apple autorisait le chargement latéral partout dans le monde, cela pourrait entraîner une baisse de... 9 % des revenus de ses Services et 2 % sur le chiffre d'affaires total au cours de l'exercice 2024.
des effets secondaires indésirables mais contenus
En tout état de cause, cette obligation constituerait un changement majeur dans la politique d'Apple, qui a toujours défendu son écosystème fermé. A son avantage, la firme invoque des questions de sécurité et de confidentialité, les études tendent à prouver que les iPhone sont effectivement moins sujets à des attaques que des smarpthones Android, et que les contrôles seraient globalement plus stricts.De son côté, Bruxelles s'appuie sur la défense des consommateurs et la libre concurrence -un des principes fondateurs de l'UE.
Grâce à un petit travail d'enquête, Morgan Stanley estime que moins de 30 % des sondés seraient extrêmement susceptibles d'acheter une application directement sur le site Web d'un développeur et de shunter l'App Store. Même dans ce cas, les utilisateurs voudraient que cela en vaille la peine, c'est à dire qu'ils s'attendent à une ristourne supérieure à la commission prélevée par Apple, soit une réduction d'au moins 35 %.
Car dans la réalité, Apple aurait toujours le droit de conserver son App Store en Europe et de nombreux utilisateurs préféreraient continuer à y télécharger leurs applications. D'ailleurs dans le petit sondage d'hier, vous êtes une majorité à avoir répondu en ce sens, certains attendant d'avoir de plus amples renseignements avant de se prononcer.