L’utilisation de Twitch est interdite à l'Assemblée Nationale !
Par Laurence - Mis à jour le
Il n'y a pas que dans les salles de cours que la discipline fait rage ! En effet, c'est au cœur de l'Hémicycle que des incidents ont eu lieu
Cédant à la tentation des réseaux sociaux, plusieurs députés avaient l'habitude de partager en direct sur Twitch : streaming en live les débats de l’Assemblée Nationale. Mais contrairement à la chaine parlementaire, ils les assortissaient de quelques commentaires, parfois drôles mais pas toujours de bon aloi. Une forme de communication que Ugo Bernalicis et Antoine Léaument (LFI) auraient un peu abusé...
Mais la pratique n'a pas vraiment plu et elle est désormais interdite par le règlement intérieur du Palais Bourbon. D'ailleurs, ce dernier vise plus largement l'utilisation de plateformes de streaming -audio et vidéo- pendant les séances, ce qui laissent les députés libres de s'en servir... depuis leur bureau ou leur domicile.
Le texte vient donc encadrer un peu plus les députés, qui n'avaient déjà pas le droit de téléphoner pendant les séances. Mais plusieurs d'entre eux ont profité d'une rédaction un peu trop ambiguë pour se permettre d'utiliser les réseaux sociaux en direct, dont Twitch.
Laconiquement, Ugo Bernalicis regrette cette modification. Pour lui, cette forme d'échange -ludique de prime abord- permettait de rendre plus accessibles les travaux parlementaires, évoquant un
Plus de Twitch au sein de l'Hémicycle
Cédant à la tentation des réseaux sociaux, plusieurs députés avaient l'habitude de partager en direct sur Twitch : streaming en live les débats de l’Assemblée Nationale. Mais contrairement à la chaine parlementaire, ils les assortissaient de quelques commentaires, parfois drôles mais pas toujours de bon aloi. Une forme de communication que Ugo Bernalicis et Antoine Léaument (LFI) auraient un peu abusé...
Mais la pratique n'a pas vraiment plu et elle est désormais interdite par le règlement intérieur du Palais Bourbon. D'ailleurs, ce dernier vise plus largement l'utilisation de plateformes de streaming -audio et vidéo- pendant les séances, ce qui laissent les députés libres de s'en servir... depuis leur bureau ou leur domicile.
Certains députés un peu trop actifs sur les réseaux sociaux...
Le texte vient donc encadrer un peu plus les députés, qui n'avaient déjà pas le droit de téléphoner pendant les séances. Mais plusieurs d'entre eux ont profité d'une rédaction un peu trop ambiguë pour se permettre d'utiliser les réseaux sociaux en direct, dont Twitch.
Laconiquement, Ugo Bernalicis regrette cette modification. Pour lui, cette forme d'échange -ludique de prime abord- permettait de rendre plus accessibles les travaux parlementaires, évoquant un
exercice d'éducation civiqueou une manière pour les contribuables de
se sentir partie prenante des débats.