Des centaines d'employés de Twitter viennent de démissionner, prenant le contre-pied des mesures de leur nouveau CEO, et préférant quitter le navire avant son naufrage éventuel.
L’exode continue face à l’émergence de Twitter 2.0
Mais certains adeptes de la théorie du complot pourraient même dire qu'Elon Musk comptait dessus avec ses dernières décisions. Plus tôt cette semaine, il a d'ailleurs annoncé que la rigolade était terminée et que l'avenir sera extrêmement hardcore, les salariés devant s'attendre à de longues heures doublées d'une haute intensité de travail (en pratique 40 heures, ce qui peut faire sourire certains d'entre nous).
Seules les performances exceptionnelles permettront le maintien au poste ! Pour cela, il a envoyé un sondage via Google à 3 700 des membres restants de son équipe. Il leur demandait ainsi de répondre Oui avant 17 heures s'ils étaient d'accord (et plusieurs centaines ont décidé de ne point répondre). Avec ce grand, grand ménage, certains avancent un nombre presque surréaliste de départs qui correspondrait à 75 % de la masse salariale en moins... Cela voudrait dire qu'il reste environ 900 employés, contre 7 600 qui travaillaient il y a seulement deux semaines avant son arrivée.
Plusieurs questions demeurent : le réseau va-t-il arriver à fonctionner correctement. Et bien sûr, s'il y arrive, à quoi pouvaient donc servir tous ces postes surnuméraires ? Nul besoin de préciser que le droit du travail est nettement moins encadré et protecteur qu'en France et que ce genre de procédures est plutôt habituelle outre-Atlantique !
Le rebondissement du jour !
En attendant, Elon Musk continue de mettre de l’eau dans son vin au niveau de la certification. Désormais, les comptes nouvellement créés devront attendre un délai de quatre-vingt-dix jours avant de pouvoir s'abonner et de bénéficier de la petite pastille bleue tant convoitée. Cette nouvelle règle a été très discrètement mise à jour dans les conditions d'utilisation du réseau social.
