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Tony Fadell, le papa de l'iPod, rejoint le conseil d'administration d'ARM

Par Didier Pulicani - Mis à jour le - Brève

Tony Fadell fut du temps de Steve Jobs, l'un des personnages clef d'Apple dans les années 2000, l'homme étant souvent qualifié de papa de l'iPod. Depuis, il a créé sa propre société (Nest) revendue depuis à Google.

Tony Fadell, le papa de l'iPod, rejoint le conseil d'administration d'ARM


Tony Fadell, second sur la gauche, était dans l'équipe originelle d'Apple des années 2000. Après les départs de Fadell, Jobs (snif), Ive et Forstall, il ne reste plus que Cue et Schiller travaillant toujours à Cupertino


Pas de retraite pour le papa de l'iPod !



Mais Fadell ne compte pas prendre encore sa retraite : il vient en effet d'intégrer le conseil d'administration d'ARM. Pour rappel, l'architecture ARM est désormais au coeur de tous les produits Apple, y compris les Mac et ce cher Tony n'y est pas étranger. En effet, l'iPod sorti en 2001 embarquait une puce ARM 7TDMI tournant à 90Mhz ! Quelque part, Fadell est sans doute à l'origine des premières réflexion sur l'intégration de ce type de puces à Cupertino, l'iPod nécessitant à la fois une bonne autonomie tout en offrant une puissance de calculs suffisante pour gérer une bibliothèque de MP3.

Tony Fadell, le papa de l'iPod, rejoint le conseil d'administration d'ARM


Son rôle au sein du conseil d'administration reste toutefois encore flou, le pouvoir de ces personnages étant variable d'une société à l'autre. ARM est aujourd'hui une entreprise clef dans le monde, pratiquement 100% des téléphones, tablettes et autres appareils mobiles tournent sous ARM, alors que le monde du PC et du serveur peine aujourd'hui à assurer cette transition.

Rappelons enfin qu'ARM devait être racheté par Nvidia en début d'année, mais ce dernier a abandonné la transaction, suite aux menaces des différents régulateurs de refuser la fusion. Précisons également qu'ARM ne participe qu'à la conception des architectures, mais la firme britannique, dont le siège social est à Cambridge, ne produit aucun processeur et n'a pas non plus d'usine : elle se contente de vendre des brevets aux différents fabricants, comme Qualcomm, Apple/TSMC etc.