Le Parquet de Paris ouvre une enquête pour espionnage contre NSO (Pegasus)
Par Laurence - Mis à jour le
Un an après le scandale de Pegasus, le Parquet de Paris (section Cyber) a confirmé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire sur cette affaire. Désormais un juge d’instruction va donc procéder à une enquête poussée sur les possibles infractions, notamment l'association de malfaiteurs, l'atteinte à la vie privée ou l'utilisation frauduleuse de
Depuis plusieurs mois, le dossier NSO vient s'alourdir de nouvelles découvertes et accusations d'espionnage. Pour rappel, la firme israélienne avait développé le logiciel Pegasus, qui permettait de traquer les utilisateurs via leur smarpthone -y compris l'iPhone ! D’après une enquête publiée publiée par 17 médias internationaux, le spyware aurait permis d'espionner les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d'entreprise de différents pays.
En pratique, Pegasus profitait d'une faille de sécurité de l'app Message, pour accéder au smartphone à la Pomme via une attaque zero-click (ne nécessitant pas que l'utilisateur clique sur un lien malveillant). Depuis, NSO a été accusé à plusieurs reprises d’avoir permis à des régimes autoritaires de commettre des actes d’espionnage et des atteintes aux droits de l’homme.
systèmes de traitement automatisé de données". Pour rappel, en juillet 2021, des investigations avaient été menées -toujours par le Parquet- concernant un éventuel espionnage de journalistes français via Pegasus menée pour le compte de l'Etat marocain, qui l’a toujours nié.
Depuis plusieurs mois, le dossier NSO vient s'alourdir de nouvelles découvertes et accusations d'espionnage. Pour rappel, la firme israélienne avait développé le logiciel Pegasus, qui permettait de traquer les utilisateurs via leur smarpthone -y compris l'iPhone ! D’après une enquête publiée publiée par 17 médias internationaux, le spyware aurait permis d'espionner les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d'entreprise de différents pays.
En pratique, Pegasus profitait d'une faille de sécurité de l'app Message, pour accéder au smartphone à la Pomme via une attaque zero-click (ne nécessitant pas que l'utilisateur clique sur un lien malveillant). Depuis, NSO a été accusé à plusieurs reprises d’avoir permis à des régimes autoritaires de commettre des actes d’espionnage et des atteintes aux droits de l’homme.