La Russie n'a pas manqué de réagir face à la dernière annonce de Meta. Elle vient en effet de restreindre l'accès au réseau social Instagram, qu'elle accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
La société mère de Facebook a en effet déclaré faire des exceptions à son règlement sur l’incitation à la violence et à la haine et n'a pas supprimé des messages hostiles (dont des appels aux meurtres dirigés contre l’armée, le président russe Vladimir Poutine ou encore le président biélorusse Alexandre Loukachenko). Le Parquet russe a d’ailleurs demandé de classer la firme américaine en tant qu’organisation terroriste.
Cette situation a bien évidemment entrainé la colère de Vladimir Poutine. En outre, au vu du contexte, Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, lors d’un briefing de presse à Genève, a précisé que c'était très clairement un sujet très complexe, mais qui soulève des inquiétudes en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire international.
Elle se dit préoccupée par les dérives possibles, et le flou qui entoure cette annonce. Dans un communiqué, Meta s’est contenté d’indiquer avoir temporairement toléré certaines formes d’expression qui vont à l’encontre de leurs règles habituelles, mais que les appels à la violence contre des civils russes restaient interdits.
