Craig Federighi à la Commission Européenne : "Toucher à l'App Store serait comme ouvrir la boîte de Pandore"
Par Laurence - Mis à jour le
Après un début des plus flatteurs (
les politiques européens ont souvent pris une longueur d'avance), Craig Federighi estime qu'autoriser des téléchargements tierces sur l'iPhone serait un véritable retour en arrière en terme de sécurité des données. Histoire d'appuyer ses dires, il cite des exemples bien connus, notamment le nombre croissant de logiciels malveillants sur Android de Google, et celui des fraudes qui en découlent.
Pour lui, ce serait donc une porte d'entrée légale aux abus et une
menace pour tout un réseau, y compris
les systèmes gouvernementaux, affecter les réseaux d'entreprise, les services publics. Cette position n'est guère surprenante puisqu'Apple a toujours été préoccupée par le Digital Markets Act. En revanche, les propos de Federighi sont un peu moins soft et lissés que ceux de Tim Cook, celui-ci estimant que la
DMA forcerait chaque utilisateur d'iPhone dans un paysage d'escrocs professionnels essayant constamment de les tromper!