Apple aurait tenté d'aider Adobe à porter Flash sur iOS (mais ce fut la cata !)
Par Didier Pulicani - Publié le
L'absence de Flash sur l'iPhone lors de sa sortie fut l'une des plus grosses critiques à l'époque, le logiciel d'Adobe étant alors utilisé sur de nombreux site -encore peu adaptés au mobile.
Face au tollé et aux moqueries, Steve Jobs s'était même fendu d'une lettre ouverte, expliquant son choix cornélien, et mettant en avant les avancées du HTML pour pallier les manques en matière d'animation web. Ecorchant au passage l'éditeur, on sentait bien que le CEO d'Apple ne portait pas vraiment ce plug-in d'Adobe dans son coeur.
Pourtant, en coulisses, la Pomme n'était pas aussi opposée à l'intégration de flash sur iOS qu'on pouvait le penser. Durant le procès Epic vs Apple qui se déroule actuellement, Scott Forstall (le papa d'iOS) a révélé que la firme avaitbel et bien tenté d'aider Adobe à porter Flash sur l'iPhone.
Si la chose n'a pas abouti, c'est qu'en pratique, Flash semblait vraiment une usine à gaz, peu adaptée au mobile.
Bref, il est amusant -à défaut d'être vraiment surprenant- de voir que les prises de positions officielles de Steve Jobs ne reflétaient pas forcément la volonté initiale de la firme. C'est même plutôt bon signe, alors que parfois, on a l'impression que Tim Cook suit d'un peu trop près certains dogmes initiés par son prédécesseur.
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Face au tollé et aux moqueries, Steve Jobs s'était même fendu d'une lettre ouverte, expliquant son choix cornélien, et mettant en avant les avancées du HTML pour pallier les manques en matière d'animation web. Ecorchant au passage l'éditeur, on sentait bien que le CEO d'Apple ne portait pas vraiment ce plug-in d'Adobe dans son coeur.
Pourtant, en coulisses, la Pomme n'était pas aussi opposée à l'intégration de flash sur iOS qu'on pouvait le penser. Durant le procès Epic vs Apple qui se déroule actuellement, Scott Forstall (le papa d'iOS) a révélé que la firme avaitbel et bien tenté d'aider Adobe à porter Flash sur l'iPhone.
Nous avons essayé de faire fonctionner Flash. Nous avons aidé Adobe. Nous étions vraiment intéressés. Encore une fois, c'est un domaine dans lequel j'ai pensé que si nous pouvions aider à le faire fonctionner, cela pourrait être génial.
Si la chose n'a pas abouti, c'est qu'en pratique, Flash semblait vraiment une usine à gaz, peu adaptée au mobile.
Flash s'est révélé être un immense problème parce que la façon dont il se connecte aux systèmes a été un cauchemar, un vrai virus Windows, même sur Mac !, a déclaré Forstall.
Et quand nous l'avons fait fonctionner sur iOS, les performances étaient tout simplement épouvantables et même un peu embarrassantes et cela n'aurait jamais pu aboutir pour offrir une vraie valeur ajoutée au consommateur.
Bref, il est amusant -à défaut d'être vraiment surprenant- de voir que les prises de positions officielles de Steve Jobs ne reflétaient pas forcément la volonté initiale de la firme. C'est même plutôt bon signe, alors que parfois, on a l'impression que Tim Cook suit d'un peu trop près certains dogmes initiés par son prédécesseur.
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