Actuellement, Apple fait l'objet de nombreuses investigations sur ses pratiques commerciales, certains les accusant d'être anti-concurrentielles. Au cours de la procédure australienne, Cupertino s'est déclarée surprise d'apprendre que certains développeurs se questionnent au sujet de l'App Store et du processus par lequel les applications sont examinées, rejetées ou approuvées.
En septembre dernier, l'Australian Competition and Consumer Commission (ACCC) a lancé une enquête sur l'App Store et le Play Store de Google afin d'examiner les expériences des consommateurs, mais aussi les relations avec les fournisseurs et les développeurs du pays. L'ACCC serait sur le point de publier un premier rapport le 31 mars.
La firme s'est d'ailleurs montrée coopérative, produisant un mémoire détaillé à la commission. Apple décrit le processus d'examen des applications indiquant que ce dernier est dirigé par une équipe humaine (et non une IA), et que tous les examinateurs s'assurent que les applications sont fiables, fonctionnent comme prévu, respectent la vie privée des utilisateurs et sont exemptes de contenu répréhensible.
Selon Apple, 73 % des applications soumises par les développeurs sont désormais examinées dans les 24 heures, au termes desquelles une décision d'approbation ou de rejet est rendue explicitement. Dans le cas d'un refus, Cupertino affirme fournir les informations sur celui-ci, les éditeurs / développeurs ayant la possibilité de correspondre avec le membre de l'équipe qui a examiné l'application. En outre, elle rappelle que les développeurs ont la possibilité de faire appel d'un rejet auprès du comité d'examen de l'App Store.
Toutefois, si elle se dit étonnée (il est tout aussi difficile d'écrire le contraire), elle affirme qu'elle investit beaucoup de temps et de ressources dans l'interaction directe avec les développeurs pour assurer la qualité des applications sur la plate-forme. Cette accusation pourrait également servir ceux qui dénoncent les pratiques liées à la confidentialité, notamment l'absence de vérification préalable des étiquettes.
