Dans la série des brevets originaux, Apple vient de déposer un nouveau dossier pour un iPhone avec un écran flexible révolutionnaire. En effet, doté de plusieurs strates, avec des zones rigides et souples, il disposerait de propriétés d'auto-réparation.
En revanche, même si ces capacités sont nommées à plus de 147 reprises sur les 11 000 mots du texte, ce dernier reste assez avare en détails techniques. En effet, ce sont essentiellement des descriptions théoriques. En résumé, il s'agit d'un appareil avec une charnière et un affichage pouvant couvrir l'axe de pliage. Pour améliorer l'esthétique et atténuer les rayures ou autres imperfections au niveau de l'affichage, une couche de l'écran pourrait inclure des matériaux auto-régénérants.
Apple cite toute de même quelques composants, comme de l'élastomère. Étant extensible par nature, ce dernier peut retrouver sa forme d'origine, mais on est quand même loin des matelas à mémoire de forme... Il est également question del'action de la température sur ce procédé, qui peut être initié ou accéléré par la chaleur, la lumière, le courant électrique ou un autre type de stimulus externe appliqué de l'extérieur. Avant de repartir sur une série de scenario catastrophes pouvant endommager l'appareil.
Rappelons qu'en 2017, des chimistes de l'Université de Californie créaient un matériau auto-réparateur à base de polymère étirable et de sel ionique, assez révolutionnaire. Ce dernier était justement supposé intervenir dans la composition des écrans de smartphones et présenterait des capacités de régénération hors normes.
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