Après quelques ratés, les enchères pour l’attribution des premières fréquences 5G ont commencé aujourd'hui. Ces dernières permettront aux quatre opérateurs d'acquérir onze blocs de fréquences inutilisés et ainsi démarrer la commercialisation de la 5G dans certaines villes d'ici fin 2020.
Le réseau utilisera d'abord la bande de 3,4 à 3,8 GHz sur le spectre électromagnétique. Rappelons que les quatre opérateurs Bouygues Telecom, Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice) ont déjà obtenu chacun un bloc de 50 MHz, au prix de 350 millions d'euros, et ce, dans le cadre de la première phase d'attribution en échange d'un certain nombre d'engagements.
La deuxième étape devrait permettre d’attribuer le solde des fréquences disponibles, soit onze blocs de 10 MHz (à 70 millions d’euros l’unité). Ces enchères devraient ramener au moins 2,17 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat.
En outre, ce déploiement devra faire face à une certaine opposition de l’opinion publique et des ONG soulevant des risques liés à la santé et à l'environnement. Pour autant, le Gouvernement n’entend pas céder et désire maintenir son calendrier initial. Il faudra attendre mars 2021 pour obtenir le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire sur le sujet.
