Dans les échanges juridiques du jour, Epic Games nie -comme il fallait s'y attendre- l'allégation selon laquelle le procès aurait été lancé dans le cadre d'une stratégie marketing. Dans ses derniers écrits, Apple a en effet accusé l'éditeur d'avoir monté ce dossier pour relancer Fortnite en perte de vitesse, évoquant une chute dans les recherches de près de 70%. Évènement isolé, répond l'éditeur qui avance un pic de 39 % !
Epic exhorte ainsi le tribunal à ignorer les affirmations d'Apple, selon lesquelles l'achat via l'application est un aspect indissociable de l'App Store. Pour lui, cet argument ne vaut pas, puisque de nombreuses applications bénéficient d'exceptions et que les transactions via l'application peuvent avoir lieu bien après le téléchargement de l'application. Pour le reste, l'éditeur réfute point par point (et il y en a beaucoup) les arguments de son adversaire, dénonçant la mauvaise foi et le monopole de Cupertino.
A force d'aligner des stats (dont on aimerait bien avoir la source), on en viendrait presque à perdre de vue le problème principal : les paiements directs de l'app, le non respect du contrat, et plus largement l'opportunité du prélèvement de 30 %.
