Covid : les "fausses alertes" d'exposition envoyées par Apple créent la panique en Suisse
Par Didier Pulicani - Publié le
Vous le savez, depuis iOS 13.7, Apple propose aux états de prendre en charge directement la gestion de l'exposition au Covid-19 via ses API intégrées, sans application tierces.
Ce système doit être d'abord validé par les pays avant d'être opérationnel, mais il semblerait que ce ne soit pas toujours le cas. En Suisse, où l'app SwissCovid utilise les API d'Apple, des utilisateurs d'iPhone (on ne connait pas leur nombre, système décentralisé oblige) ont reçu une alerte plutôt inquiétante
Ces alertes sont d'autant plus angoissantes qu'en Suisse, la mise en quarantaine (de 10 jours) est non seulement obligatoire, mais contrôlée par les autorités. Heureusement, le système étant anonyme, l'utilisateur reste libre d'aller se faire tester -mais imaginez si la notification survient pendant une réunion par exemple.
L'Office Fédérale de la Santé Publique (OFSP) a dû prévenir la population sur son site, lui demandant de ne pas tenir comptes de ces alertes, même si elles mentionnent SwissCovid :
Faut-il pour autant s'inquiéter en cas d'alerte ? En réalité, ces dernières ne tiennent pas compte des paramètres locaux, comme le temps d'exposition et de la distance, uniquement des contacts, ce qui peut s'avérer contre-productif.
En Suisse, depuis son lancement, SwissCovid essuie de nombreuses critiques, que ce soit en matière d'autonomie, ou de son coût de fonctionnement, alors que le nombre d'installations (environ 1,5 millions) augmente très peu depuis son lancement malgré une campagne publicitaire particulièrement active.
Via
Ce système doit être d'abord validé par les pays avant d'être opérationnel, mais il semblerait que ce ne soit pas toujours le cas. En Suisse, où l'app SwissCovid utilise les API d'Apple, des utilisateurs d'iPhone (on ne connait pas leur nombre, système décentralisé oblige) ont reçu une alerte plutôt inquiétante
Votre téléphone a identifié 3 expositions potentielles au coronavirus cette semaine. Les données sont partagées avec SwissCovid.
Ces alertes sont d'autant plus angoissantes qu'en Suisse, la mise en quarantaine (de 10 jours) est non seulement obligatoire, mais contrôlée par les autorités. Heureusement, le système étant anonyme, l'utilisateur reste libre d'aller se faire tester -mais imaginez si la notification survient pendant une réunion par exemple.
L'Office Fédérale de la Santé Publique (OFSP) a dû prévenir la population sur son site, lui demandant de ne pas tenir comptes de ces alertes, même si elles mentionnent SwissCovid :
Je reçois une notification sous forme de mise à jour hebdomadaire : elle m’indique que j’ai rencontré des personnes atteintes du nouveau coronavirus. Mais alors, pourquoi l’application SwissCovid ne me signale aucun risque d’infection ?
Dans le récapitulatif hebdomadaire, iOS vous informe du nombre de personnes infectées que vous avez rencontrées. L’application ne vous prévient que si la proximité et la durée du contact impliquent un risque d’infection.
Dans le récapitulatif hebdomadaire, iOS vous informe du nombre de personnes infectées que vous avez rencontrées. L’application ne vous prévient que si la proximité et la durée du contact impliquent un risque d’infection.
Faut-il pour autant s'inquiéter en cas d'alerte ? En réalité, ces dernières ne tiennent pas compte des paramètres locaux, comme le temps d'exposition et de la distance, uniquement des contacts, ce qui peut s'avérer contre-productif.
En Suisse, depuis son lancement, SwissCovid essuie de nombreuses critiques, que ce soit en matière d'autonomie, ou de son coût de fonctionnement, alors que le nombre d'installations (environ 1,5 millions) augmente très peu depuis son lancement malgré une campagne publicitaire particulièrement active.
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