Tim Cook invoque la sécurité des enfants et les CGU sur la question du retrait des apps
Par Laurence - Publié le
Lors de l'audience devant le Congrès, la question de l'App Store a occupé une bonne partie des débats entre Tim Cook et les Représentants. Pendant des heures, le CEO est resté immuable, rappelant le coût de fonctionnement de l'App Store mais aussi le nombre d'emplois directs et indirects générés.
Le Représentant Val Butler Demings est revenu sur la suppression de certaines apps, un sujet polémique de ces dernières semaines. Tim Cook a alors rappelé qu'elles étaient dues à
Ce qui a permis à la représentante Lucy McBath de demander si ces apps de contrôle parental auraient pu être considérées comme une menace pour la fonction de temps d'écran d'Apple (et ainsi menacer la position d'Apple sur ce segment ?). Réfutant une telle accusation, le CEO a de nouveau avancé les problèmes de confidentialité et de sécurité. Il a également insisté sur le fait qu'une app devait être soumise à plusieurs contrôle avant d'être approuvée, et qu'elle pouvait être bloquée ou retirée pour
Autre controverse du moment : l'application de messagerie électronique Hey de Basecamp. Approuvée dans un premier temps, elle a été ensuite menacée de suppression
Sur ce point, Tim Cook a été plutôt bref, précisant que le problème a été résolu et que
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C'est un miracle économique que l'App Store permette à une personne, de créer de son sous-sol une entreprise et de desservir 170 pays dans le monde. Je pense que c'est le plus grand créateur d'emplois de la dernière décennie.
Le Représentant Val Butler Demings est revenu sur la suppression de certaines apps, un sujet polémique de ces dernières semaines. Tim Cook a alors rappelé qu'elles étaient dues à
l'utilisation potentiellement dangereuse des routines de gestion des appareils mobiles (MDM) et aux préoccupations concernant la confidentialité et la sécurité des enfants.
Ce qui a permis à la représentante Lucy McBath de demander si ces apps de contrôle parental auraient pu être considérées comme une menace pour la fonction de temps d'écran d'Apple (et ainsi menacer la position d'Apple sur ce segment ?). Réfutant une telle accusation, le CEO a de nouveau avancé les problèmes de confidentialité et de sécurité. Il a également insisté sur le fait qu'une app devait être soumise à plusieurs contrôle avant d'être approuvée, et qu'elle pouvait être bloquée ou retirée pour
de nombreuses raisons.
Autre controverse du moment : l'application de messagerie électronique Hey de Basecamp. Approuvée dans un premier temps, elle a été ensuite menacée de suppression
pour avoir contourné les règles d'achat intégrées. Apple s'était justifié en précisant que l'app ne fonctionnait pas pour les clients, à moins qu'ils ne s'abonnent au service de messagerie (99 $ par an) en dehors de l'App Store. Le téléchargement donnait lieu à un simple écran rebasculant vers le site du développeur (
inenvisageablepour Apple !). En outre, par ce biais, Hey ne versait pas les fameux 30% des revenus engrangés (encore plus
inadmissible)
Sur ce point, Tim Cook a été plutôt bref, précisant que le problème a été résolu et que
l'App Store offre beaucoup de valeur aux développeurs .../... Hey est revenu dans l'App Store aujourd'hui et nous sommes heureux qu'ils soient là. Ils proposent une version gratuite de leur produit, donc ils ne paient rien pour cela. Je dirais aussi que les 15 ou 30% sont destinés à de nombreux services, compilateurs, langages de programmation, API, etc. [...]
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