App Store : pour Tim Cook, le "paradis" des développeurs a un (juste) prix [màj]
Par Laurence - Publié le
une société américaine, qui respecte les règles et qui
n’exerce pas de position dominante sur aucun marché. Le message est clair, mais pouvait-il vraiment dire autre chose ?
Rappelons que le CEO devrait être âprement questionné par le Congrès, sur les pratiques commerciales de Cupertino, tout particulièrement l'App Store. Au cours des dernières semaines, un nombre croissant de développeurs a ouvertement critiqué le prélèvement de 15% / 30% appliqué aux achats intégrés et abonnements, la mainmise de la firme sur les apps ou des CGU plutôt obscures. Le mois dernier, David Cicilline, président du sous-comité de la Chambre antitrust, avait considéré ce comportement digne comme un
vol qualifié, annonçant des débats peu pacifiques.
Dans les grandes lignes de son allocution, Tim Cook devrait revenir sur les débuts de l'App Store. Ayant commencé avec 500 applications, il en héberge aujourd'hui plus de 1,7 million -dont seulement 60 logiciels Apple. Il devrait également insister sur le rôle de gardien (davantage comme un contrôleur de qualité et de respect de certaines normes) et de facilitateur, le but étant d’héberger un maximum d’apps et non de leur
fermer la porte.
Il devrait ajouter que la structure et les prix de l'App Store sont une alternative plus attrayante à ce qui existait auparavant, quand
la seule méthode de distribution était d’acheter son logiciel dans une boîte. En outre, il affirmerait que la grande majorité des applications sur l'App Store fournit 100% de leurs revenus aux développeurs.
Tout comme Phil Schiller hier, il devrait insister sur la révolution (en son temps) du magasin, qui a permis de se libérer d’autres contraintes, comme le support physique, l’emballage, le coût lié à la distribution physique (production, vente en magasin, location, publicité physique), la gestion des stocks... Ces dernières venaient impacter significativement les revenus des développeurs et limiter leur travail.
Enfin, il devrait défendre la question du prix, de l'opportunité du prélèvement et de son montant.
Les commissions d'Apple sont comparables ou inférieures aux commissions facturées par la majorité de nos concurrents. Et elles sont largement inférieures aux 50 à 70% que les développeurs de logiciels payaient pour distribuer leur travail avant le lancement de l'App Store. En amont, plusieurs dirigeants d’Apple sont intervenus sur le sujet. Le dernier en date, Phil Schiller, VP du marketing monde, a défendu hier les pratiques de l'App Store dans un discours bien rodé.
Mise à jour : les courageux et anglophones pourront lire l'intégralité des quatre pages du discours : ici.
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