Les apps santé ne seraient pas suffisamment claires sur le partage de données (étude US)
Par Laurence - Publié le
Au niveau des résultats, il est ainsi constaté que :
dans cette étude transversale portant sur les 36 applications les mieux classées pour la dépression et le sevrage tabagique disponibles dans les magasins d'applications publics, 29 transmettent des données à des services fournis par Facebook ou Google, mais seulement 12 l'ont divulgué de manière précise dans leur politique de confidentialité.
Pour les autres, les explications derrière ces manquements sont multiples : neuf applications n’avaient aucune politique de confidentialité, cinq ont indiqué -sans précision- que les données seraient partagées, et, enfin, trois ont déclaré que ce type de partage de données ne se produirait pas. Malgré tout, certaines de ces apps cacheraient le prélèvement d'informations, qui s’effectuerait à l’insu des utilisateurs.
L’AMA se fend d’une alerte générale pour tout le secteur médical, fondé sur les principes de précaution :
Les professionnels de la santé, qui recommandent des apps- ne doivent pas se fier aux informations sur le partage des données dans les règles de confidentialité. Ils doivent raisonnablement présumer que les données pourraient être partagées avec des entités commerciales, dont les pratiques de confidentialité peuvent être mises en cause.
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