Le dernier rebondissement entre les deux ex-futurs partenaires a fait son petit effet. Il faut dire qu’après deux ans de batailles judiciaires et de menaces en tout genre, personne ne misait vraiment sur une transaction amiable, et pourtant.
Mercredi soir, le CEO de Qualcomm s’est exprimé sur le sujet et s’est montré fort clair : plus aucun point de litige ne subsiste. Il a d’ailleurs mentionné l’existence de très longues discussions (ce qui confirme les propos qu’il tenait depuis des mois, et contrairement à ceux d’Apple).
Mais si le principe d’un accord worldwide est acquis, plusieurs points demeureront confidentiels, notamment son prix. Nous ne dévoilerons pas le montant de la transaction. En pratique, il restera donc à mettre fin à l’ensemble des procédures pendantes au niveau mondial, notamment en Europe (Allemagne) et en Chine où les iPhone 7 et 8 avec une puce Intel sont interdits à la vente.
Steve Mollenkopf a continué en indiquant avoir hâte de (re)travailler sur l’iPhone. Il rajoute d’ailleurs : en réalité, [Apple et Qualcomm] sont deux grandes entreprises de produits. Il est vraiment naturel pour elles que de travailler ensemble et de vouloir le faire. Avant de continuer avec un fort bel optimiste (un peu trop marketing peut être) : l’énergie des entreprises est à présent de déterminer comment avancer le plus rapidement possible. C’est là que nous nous concentrons, c’est ce qui nous passionne.
Malgré un conflit des plus violents, le discours semble très pacifique et engagé, il faut dire que le modem 5G constitue aussi une belle motivation, renforcée avec le retrait d’Intel sur ce segment (un départ qui aurait d’ailleurs pousser les deux à se rapprocher). Rappelons que les actions de Qualcomm ont progressé de plus de 10% mercredi, en suite d’une hausse de 23% mardi juste après l'annonce de la transaction.
