Dans sa dernière étude, eMarketerse projette sur le marché des smartphones aux États-Unis, et ce, pour les deux années à venir. Ainsi, en 2019, l’utilisation des smartphones devrait reprendre une petite croissance de 3% (232,8 millions de personnes).
Sur ces derniers, 105,2 millions d’américains détiendraient un iPhone, ce qui conférerait à Apple presque la moitié du marché avec 45,2% de parts. Cette répartition devrait ensuite très légèrement augmenter de 0,1% (pour ne pas dire stagner), chaque année jusqu'en 2021.
Android continuerait de régner sur le marché américain (53,4% en 2019 et à 53,8% en 2021). Sa croissance annuelle est plus forte, avec 3,3% (124,4 millions d’utilisateurs). Face à eux, Windows Phone et BlackBerry ne cessent de diminuer (respectivement 0,5% et 0,1% pour chacun en 2021).
Shelleen Shum, directrice des prévisions d'eMarketer, tient un discours relativement classique, reprenant des arguments classiques : la gamme des iPhone disponibles à différents prix a contribué à son succès continu aux États-Unis. L’écosystème ainsi que la réputation de la marque en matière de créativité et de confidentialité restent remarquablement efficaces pour maintenir la fidélité des utilisateurs et attirer de nouveaux clients.
Elle attire également l’attention sur la concurrence, à savoir les smartphones de fabricants chinois, comme Xiaomi et Huawei, qui sont souvent disponibles à des prix plus bas tout en considérant qu’ils ne constituent pas une menace immédiate aux États-Unis en raison du manque de disponibilité des opérateurs locaux. Une affirmation à double tranchant, puisque ni le prix, ni les spécificités techniques ne seraient en cause.
