Apple développe les petits dessous du vol de technologies par Qualcomm
Par Laurence - Publié le
Le grand final juridique entre les deux ex-partenaires a débuté cette semaine à San Diego. Pendant huit jours, les deux firmes vont donc s’affronter à coups d’arguments techniques pour déterminer si les brevets du fondeur sont valables, et, s’ils ont été mis à mal -volontairement ou non- par Apple. Rappelons que, dans cette affaire, Qualcomm réclame 1,41 dollar par iPhone avec une puce Intel, vendu entre mi-2017 et automne 2018.
Dès le premier jour, Cupertino a accusé Qualcomm d'avoir volé l'idée d'un de ses employés pour concevoir un brevet, dont il allègue la violation aujourd’hui. Ce dernier porterait sur une technologie permettant à un smartphone de se connecter plus rapidement à internet au démarrage.
L'accusation reposerait sur des échanges d'e-mails entre Arjuna Siva et plusieurs de ses homologues chez Qualcomm. Selon la firme californienne, pendant les pourparlers de 2011, l’ingénieur aurait développé cette technologie que Qualcomm aurait déposée en son nom, sans le mentionner comme co-inventeur.
Stephen Haenichen, directeur de l’ingénierie de Qualcomm et -accessoirement- l’un des inventeurs énumérés dans le dépôt, s’en défend. Pour lui, l’ingénieur d’Apple n’aurait rien apporté à l’invention. Cupertino conteste évidemment cette réponse soulevant des éléments factuels, comme la précipitation du dépôt d’un brevet incomplet et peu précis ou des documents de travail de l’époque. Arjuna Siva, qui travaille actuellement chez Google, témoignera au cours de la semaine et devrait apporter quelques réponses.
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Dès le premier jour, Cupertino a accusé Qualcomm d'avoir volé l'idée d'un de ses employés pour concevoir un brevet, dont il allègue la violation aujourd’hui. Ce dernier porterait sur une technologie permettant à un smartphone de se connecter plus rapidement à internet au démarrage.
L'accusation reposerait sur des échanges d'e-mails entre Arjuna Siva et plusieurs de ses homologues chez Qualcomm. Selon la firme californienne, pendant les pourparlers de 2011, l’ingénieur aurait développé cette technologie que Qualcomm aurait déposée en son nom, sans le mentionner comme co-inventeur.
Stephen Haenichen, directeur de l’ingénierie de Qualcomm et -accessoirement- l’un des inventeurs énumérés dans le dépôt, s’en défend. Pour lui, l’ingénieur d’Apple n’aurait rien apporté à l’invention. Cupertino conteste évidemment cette réponse soulevant des éléments factuels, comme la précipitation du dépôt d’un brevet incomplet et peu précis ou des documents de travail de l’époque. Arjuna Siva, qui travaille actuellement chez Google, témoignera au cours de la semaine et devrait apporter quelques réponses.
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