iPhone : pour le FBI, les criminels ne doivent plus être protégés par leur smartphone
Par Laurence - Publié le
empirait de jour en jour aux États-Unis.
Pour lui, l’absence d’accès entrave considérablement le travail des forces de l'ordre du monde entier,
une situation qui ne peut durer. Ne mâchant pas ses mots, il estime même que ce n’est pas protéger la liberté et la confidentialité que de
permettre à des criminels d’échapper à la loi.
Ce n’est pas la première fois que Christopher Wray aborde publiquement les conséquences du chiffrement sur les enquêtes en cours. De plus, le nombre d’appareils auxquels le FBI n’aurait pas accès serait bien plus élevé que les chiffres officiels, de 1 000 à 2 000 supplémentaires.
Néanmoins, derrière un discours fort, l’homme ne fournit aucune réponse -pratique ou théorique. Il suggère juste que des
solutions existent. D’autres avant lui, comme Rod Rosenstein, avait suggéré un chiffrement raisonné, qui permettrait de faciliter l’accès aux appareils mais qui était difficile à envisager en pratique.
De même, l’introduction de back doors est très contestée par les entreprises techs, Apple en tête qui y voit un affaiblissement considérable de la sécurité des systèmes et une remise en cause de ses principes. De même, la dernière loi australienne sur le chiffrement -également décriée par les professionnels- est venue complexifier les paramètres.
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