Le dernier procès entre les deux ex-partenaires s'est ouvert hier à San Diego et devrait durer jusqu'à la semaine prochaine. Dans cette affaire, on apprenait que le fondeur réclame 1,41 dollar par iPhone avec une puce Intel, vendu entre mi-2017 et automne 2018.
Dès le premier jour d'audience, les attaques ont fusé, Apple accusant Qualcomm d'avoir volé l'idée d'un de ses ingénieurs pour concevoir les brevets litigieux. L'argument reposerait sur des échanges d'e-mails entre Arjuna Siva (ex-Apple) et certains de ses homologues chez Qualcomm.
On sait en effet que Cupertino dirige en interne une équipe pour développer ses propres puces. Le brevet en question porte sur le démarrage de l'iPhone, l'utilisation de la puce A10 et A11 ainsi que de la puce modem. De son côté, le fondeur estime que Cupertino a enfreint ses brevets portant sur la gestion de la batterie.
Les relations actuelles laissent supposer huit jours d'analyse très technique, mais, au delà, rend difficile un arrangement entre les deux sociétés, ce qui aurait un impact sur le futur iPhone. En effet, dernièrement et avec le MWC, il a beaucoup été question de 5G et de savoir quel fondeur pourrait équiper l'iPhone. Au vu des cycles de production, un accord entre Qualcomm et Apple devrait impérativement être trouvé dans les prochaines semaines pour sortir un iPhone 5G en 2020, ce qui semble plutôt compromis.
