Facebook envisagerait la fusion de Messenger, WhatsApp et Instagram pour 2020
Par Laurence - Publié le
Juste après sa tribune sur le Wall Street Journal, il semblerait que Mark Zuckerberg ait glissé quelques informations concernant les filiales de Facebook, et plus particulièrement les messageries. En effet, pour l'heure un client de Messenger ne peut discuter avec un contact de WhatsApp Messenger, idem pour Instagram et inversement.
Aussi, un des projets en cours serait l'intégration des infrastructures techniques des trois plateformes du réseau social. Cela permettrait ainsi aux utilisateurs d’une application d’envoyer un message aux utilisateurs d’une autre application. Les différents produits actuellement disparates appartenant à Facebook seraient ainsi plus étroitement liés. Cette décision aurait été prise il y a quelques mois mais vient d’être révélées par le New York Times.
Le réseau est en effet clair sur sa volonté :
Mais l'inquiétude est de mise jusqu'au Congrès, où Ro Khanna -de la Chambre des représentants des États-Unis- a suggéré que ce projet soulevait des inquiétudes antitrust concernant les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp effectuées par Facebook en 2012 et 2014 :
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Aussi, un des projets en cours serait l'intégration des infrastructures techniques des trois plateformes du réseau social. Cela permettrait ainsi aux utilisateurs d’une application d’envoyer un message aux utilisateurs d’une autre application. Les différents produits actuellement disparates appartenant à Facebook seraient ainsi plus étroitement liés. Cette décision aurait été prise il y a quelques mois mais vient d’être révélées par le New York Times.
Le réseau est en effet clair sur sa volonté :
Nous cherchons des moyens de faciliter la communication avec vos amis et votre famille via des réseaux. Même si l’opération en est encore à ses débuts, la date de 2020 aurait été avancée. Avant les difficultés techniques, il restera d’autres points à étudier -comme la confidentialité et les sécurité des données, voir la manifestation du consentement et l’application géographique du RGPD.
Mais l'inquiétude est de mise jusqu'au Congrès, où Ro Khanna -de la Chambre des représentants des États-Unis- a suggéré que ce projet soulevait des inquiétudes antitrust concernant les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp effectuées par Facebook en 2012 et 2014 :
C’est la raison pour laquelle les acquisitions d’Instagram et de WhatsApp par Facebook auraient dû faire l’objet d’une surveillance beaucoup plus poussée, ce qui apparaît désormais clairement comme une fusion horizontale qui aurait dû déclencher un contrôle antitrust. Imaginez à quel point le monde serait différent si Facebook devait concurrencer Instagram et WhatsApp. Cela aurait encouragé une concurrence réelle qui aurait favorisé la protection de la vie privée et profité aux consommateurs.
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