Apple, la mal aimée (pas mieux pour Samsung avec - 30% de son bénéfice opérationnel)
Par Laurence - Publié le
Les nombreuses annonces du CES ne font pas oublier l’avertissement sur résultats émis par Tim Cook la semaine dernière. Face à cette coupe de plusieurs milliards de dollars (ndlr : le CA a été revu à 84 milliards au lieu des 89/93 milliards annoncés), il indiquait que l'iPhone se vendait moins, désignant la Chine comme grande responsable de la situation, ainsi que le programme temporaire de changement de batteries.
Suite à cette déclaration, l'action chutait violemment en bourse, perdant plus que la valeur de Facebook. Mais aujourd'hui plusieurs précisions doivent être apportées. Hier, le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, précisait sur CNBC que ces réductions n'étaient pas dues aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Il annonçait de manière assez contradictoire qu'Apple n'avait pas été taxée par les nouveaux droits de douane et qu'elle sortait indemne de la situation, tout en rajoutant que le différend
Plus globalement, les analystes de Bank of America ont suggéré qu'Apple était confrontée à
Il existerait ainsi trois problèmes majeurs. Tout d'abord, la crainte d'une guerre commerciale a déjà affaibli le marché boursier américain et les difficultés à venir en Chine ne font qu'ajouter à cette pression. En outre, ce conflit tendrait à affaiblir le yuan, à rendre moins concurrentielle une large gamme de produits américains et à réduire la valeur en dollars des recettes réalisées hors USA. Enfin, il est rappelé cette réticence des marchés en développement face aux produits américains. Si rien n'était fait, Apple -qui est déjà passé à 3ème place- pourrait continuer de chuter en Chine....
Mais, Apple est rejointe dans la tourmente par Samsung, qui connaît apparemment des difficultés encore plus grandes, notamment en Chine. Le Coréen vient de présenter également un avertissement sur résultats, s'attendant à une baisse de 28% de son bénéfice opérationnel au deuxième trimestre (8,4 milliards d’euros). Le chiffre d’affaires devrait quant à lui s’afficher en baisse de plus de 10%.
Il dépeint ainsi des perspectives très pessimistes avançant une
Source 1, 2 et 3
Suite à cette déclaration, l'action chutait violemment en bourse, perdant plus que la valeur de Facebook. Mais aujourd'hui plusieurs précisions doivent être apportées. Hier, le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, précisait sur CNBC que ces réductions n'étaient pas dues aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Il annonçait de manière assez contradictoire qu'Apple n'avait pas été taxée par les nouveaux droits de douane et qu'elle sortait indemne de la situation, tout en rajoutant que le différend
avait certainement nuià l’économie chinoise. Une interprétation que Tim Cook ne risque pas de partager...
Plus globalement, les analystes de Bank of America ont suggéré qu'Apple était confrontée à
une sorte de boycott informelde la part des consommateurs chinois et indiens. Selon une enquête citée par Bloomberg, l’intérêt des utilisateurs pour l’iPhone diminue, ces derniers se tournant vers des produits concurrents (moins chers), notamment Huawei ou Xiaomi.
Il existerait ainsi trois problèmes majeurs. Tout d'abord, la crainte d'une guerre commerciale a déjà affaibli le marché boursier américain et les difficultés à venir en Chine ne font qu'ajouter à cette pression. En outre, ce conflit tendrait à affaiblir le yuan, à rendre moins concurrentielle une large gamme de produits américains et à réduire la valeur en dollars des recettes réalisées hors USA. Enfin, il est rappelé cette réticence des marchés en développement face aux produits américains. Si rien n'était fait, Apple -qui est déjà passé à 3ème place- pourrait continuer de chuter en Chine....
Mais, Apple est rejointe dans la tourmente par Samsung, qui connaît apparemment des difficultés encore plus grandes, notamment en Chine. Le Coréen vient de présenter également un avertissement sur résultats, s'attendant à une baisse de 28% de son bénéfice opérationnel au deuxième trimestre (8,4 milliards d’euros). Le chiffre d’affaires devrait quant à lui s’afficher en baisse de plus de 10%.
Il dépeint ainsi des perspectives très pessimistes avançant une
demande maussade dans le secteur des puces et de la concurrence exacerbée dans le secteur des smartphones.
Les revenus du secteur mémoire ont fortement chuté (...) en raison de la faiblesse plus grande que prévu de la demande dans un contexte d’ajustement des stocks de la clientèle des centres de données. Cet avis rejoint les inquiétudes des analystes pour le secteur technologique, après la première onde de choc de la semaine dernière.
Source 1, 2 et 3