Confidentialité : des apps iOS identifieraient des personnes via la géolocalisation
Par Laurence - Publié le
La collecte de données -via les options de géolocalisation des apps- est une question récurrente, notamment avec le dernier scandale de Google. Ainsi, le New York Times s’est livré à une vaste enquête sur le sujet. Pour le média, le problème est double car, bien souvent, les options de localisation récupèrent des données personnelles et contournent le consentement des utilisateurs. Ainsi, une application iOS pourrait transmettre des données de localisation à plus de quarante entreprises différentes.
Le NYT cite ainsi l’exemple de Lisa Magrin, une prof de math de 46 ans, identifiée grâce à son emploi du temps. En effet, si les données recueillies le sont anonymement, à force de recoupements, il est possible de trouver l’identité des personnes. Ainsi, en observant ses données, on voit que :
Une fois son identité révélée, on constate que l’on peut apprendre énormément de choses, comme sa
Même si les entreprises achetant ces fichiers ne ciblent pas des individus spécifiques, la précision des données crée une véritable intrusion dans la vie privée des personnes. Au final, ce sont une vingtaine d’applications qui ont été fichées. Mais la plupart avaient été signalées par des spécialistes du secteur comme susceptibles de partager des données.
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Le NYT cite ainsi l’exemple de Lisa Magrin, une prof de math de 46 ans, identifiée grâce à son emploi du temps. En effet, si les données recueillies le sont anonymement, à force de recoupements, il est possible de trouver l’identité des personnes. Ainsi, en observant ses données, on voit que :
cet utilisateur quitte une maison dans le nord de l'État de New York à 7 heures du matin et arrive dans une école à une vingtaine de kilomètres de là, où il reste jusqu'à la fin de l'après-midi chaque jour d'école. Une application sur l'appareil a recueilli ses informations de localisation, qui ont ensuite été vendues à son insu. [...]
Une fois son identité révélée, on constate que l’on peut apprendre énormément de choses, comme sa
réunion Weight Watchersou son rendez-vous
au cabinet de son dermatologue. A la fin, on découvre même qu’elle a
sorti son chien pour aller chez son ex-petit ami, une information que la dame en question a trouvée plutôt dérangeante ! Dans son cas, le média a constaté un relevé toutes les 21 minutes sur une période de quatre mois et que toutes ces données avaient été conservées (sans limitation).
Même si les entreprises achetant ces fichiers ne ciblent pas des individus spécifiques, la précision des données crée une véritable intrusion dans la vie privée des personnes. Au final, ce sont une vingtaine d’applications qui ont été fichées. Mais la plupart avaient été signalées par des spécialistes du secteur comme susceptibles de partager des données.
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