Confidentialité : la nouvelle loi australienne permettrait d'accéder au contenu des iPhone
Par Laurence - Publié le
Après plusieurs mois de discussions, l'Australie vient d'adopter sa nouvelle loi sur la confidentialité. Cette dernière -première en son genre- risque de créer une forte polémique. En effet, elle donne aux autorités l'accès aux
En pratique, il ne s'agirait pas d'un libre accès et cette démarche serait toutefois limitée juridiquement, par exemple à des enquêtes sur des activités criminelles ou de risques pour la sûreté nationale. Mais la police et les services de renseignement pourraient contraindre les entreprises techs (comme Apple ou Google) ou encore des services de messagerie (comme WhatsApp). Ils pourraient ainsi obtenir -secrètement- des informations à partir de n'importe quel appareil (par exemple un iPhone), une fois qu'elles ont obtenu le mandat d'un juge. Plusieurs niveaux d'accès semblent prévus allant de l'assistance technique à l'intervention forcée.
Jusqu'à présent, Apple a toujours été opposée à ce projet et ce type d'initiative, estimant qu'il s'agissait là d'un non respect manifeste de la confidentialité. Depuis des années et notamment depuis l'affaire de San Bernardino, elle communique fermement en ce sens. En outre, un autre problème se pose, celui de la technique, car dans certaines situations la firme ne peut pas avoir accès à ce genre de données. Rappelons également qu'une amende maximale de 7,2 millions de dollars avait déjà été fixée pour les institutions qui ne se conformaient pas aux demandes d'accès à l'information formulées par les autorités.
Les relations avec le pays des kangourous ne sont pas prêtes de s'améliorer avec Cupertino. On connaissait le conflit avec les banques australiennes qui veulent avoir accès à la technologie NFC de l'iPhone, pour développer leurs apps et leurs moyens de paiement. Puis, il y eut quelques poursuites antitrust et un jeune pirate, qui a réussi à accéder à 90Go de données sensibles d'Apple, sans parler de l'Apple Store de Melbourne !
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messages chiffrés, dans certaines situations. Elle crée un précédent que certains qualifient déjà de
très dangereux, car elle affaiblirait le secret des correspondances et la sécurité des systèmes informatiques.
En pratique, il ne s'agirait pas d'un libre accès et cette démarche serait toutefois limitée juridiquement, par exemple à des enquêtes sur des activités criminelles ou de risques pour la sûreté nationale. Mais la police et les services de renseignement pourraient contraindre les entreprises techs (comme Apple ou Google) ou encore des services de messagerie (comme WhatsApp). Ils pourraient ainsi obtenir -secrètement- des informations à partir de n'importe quel appareil (par exemple un iPhone), une fois qu'elles ont obtenu le mandat d'un juge. Plusieurs niveaux d'accès semblent prévus allant de l'assistance technique à l'intervention forcée.
Jusqu'à présent, Apple a toujours été opposée à ce projet et ce type d'initiative, estimant qu'il s'agissait là d'un non respect manifeste de la confidentialité. Depuis des années et notamment depuis l'affaire de San Bernardino, elle communique fermement en ce sens. En outre, un autre problème se pose, celui de la technique, car dans certaines situations la firme ne peut pas avoir accès à ce genre de données. Rappelons également qu'une amende maximale de 7,2 millions de dollars avait déjà été fixée pour les institutions qui ne se conformaient pas aux demandes d'accès à l'information formulées par les autorités.
Les relations avec le pays des kangourous ne sont pas prêtes de s'améliorer avec Cupertino. On connaissait le conflit avec les banques australiennes qui veulent avoir accès à la technologie NFC de l'iPhone, pour développer leurs apps et leurs moyens de paiement. Puis, il y eut quelques poursuites antitrust et un jeune pirate, qui a réussi à accéder à 90Go de données sensibles d'Apple, sans parler de l'Apple Store de Melbourne !
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