Backdoor : l'Australie voudrait légalement accéder à l'iPhone (en tout bien tout honneur)
Par Laurence - Publié le
Repéré par The Register, une section du document mentionnerait brièvement l'existence d'un
cadre de travail entre les autorités et le secteur privé, et ce, afin que les forces de l'ordre puissent s'adapter à un
environnement en ligne de plus en plus complexe. Il serait également question de fournir
une assistance accrue aux agences.
Bien qu'aucune précision complémentaire n'ait été relevée, le ministre de la police et de la cybersécurité Angus Taylor avait mentionné en juin dernier, le défi que représentait le chiffrement pour les entités chargées de l’application des loi (notamment en matière de preuve ou de prévention du terrorisme), et la nécessité pour le secteur des télécoms et les entreprises techs de travailler avec elles.
L'homme politique assurait qu'il ne s'agissait pas de créer de backdoor pour eux ou de fournir une clé de déchiffrement, précisant qu'ils n'avaient pas besoin d’affaiblir la sécurité pour obtenir ce dont ils avaient besoin. La vérité joue un peu plus sur les mots, car si le gouvernement ne demanderait pas un tel accès, il entend obliger les entreprises à en créer un et à fournir des données sur demande.
En tout état ce cause, ce texte risque de soulever une forte opposition de la part d'Apple, qui s'est toujours opposée à toute forme d'immixtion dans les données des utilisateurs. Depuis l'affaire de San Bernardino, elle a fait de la confidentialité un principe supérieur primant sur tout autre, et ce, sans exception. Craig Federighi, lui-même, déclarait :
Un affaiblissement de la sécurité n'a aucun sens si vous considérez que les clients comptent sur nos produits pour protéger leurs informations personnelles, gérer leur entreprise ou même gérer des infrastructures vitales telles que les réseaux électriques et les systèmes de transport.
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