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La dépendance aux jeux vidéos est une maladie selon l’OMS (et l’addiction aux smartphones ?)

Par Laurence - Publié le

L’Organisation mondiale de la santé vient d’en faire l’annonce aujourd'hui : la dépendance aux jeux vidéos doit être classée comme une maladie, lui donnant le nom officiel de gaming disorder. Ce dernier serait ainsi reconnu en tant que maladie mentale à inclure dans la 11ème édition de sa Classification internationale des maladies qui doit justement être publiée ce jour. Rappelons qu’il s’agit de la liste officielle des maladies, des troubles, des blessures et d'autres problèmes de santé, utilisée par les professionnels de santé (médecins, assureurs ou juriste) pour déterminer si le traitement est pris en charge.

Le Dr Vladimir Poznyak de l'OMS a précisé que trois caractéristiques principales ont été retenues pour établir un diagnostic. La première concerne le comportement de jeu qui prime sur les autres activités, et ce, dans la mesure où d'autres activités sont menées simultanément. La deuxième caractéristique est un contrôle altéré du comportement, même lorsque des conséquences négatives se produisent, avec une poursuite -voire une aggravation- Enfin, la dernière -qui est induite des autres- porte sur l’existence d’une détresse significative et une déficience dans le fonctionnement personnel, familial, social, éducatif ou professionnel.

La dépendance aux jeux vidéos est une maladie selon l’OMS (et l’addiction aux smartphones ?)

Cependant, d’après l’OMS, les trois phases doivent absolument être établies simultanément pour pouvoir parler de maladie. Et, elle insiste fortement sur un point -voulant tout de même nuancer cette reconnaissance- : cette pathologie ne s'applique pas aux personnes qui passent beaucoup (trop) de temps à jouer. En général, l'impact négatif doit être observé pendant au moins un an avant qu'un diagnostic ne puisse être établi.

De son côté, Apple n’a pas attendu l’OMS pour s’occuper du problème et a inclus trois nouvelles fonctionnalités dans iOS 12 permettant de réduire l'utilisation excessive des iPhone, avec notamment la fonction de temps d'écran.

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