Selon Tony Fadell, Steve Jobs aurait lutté contre l'addiction aux smartphones
Par Laurence - Publié le
Tony Fadell (ex VP de la division iPod d'Apple) vient de participer à un reportage vidéo de CNN, sur la dépendance aux smartphones et de la façon dont la Silicon Valley peut résoudre le problème.
La semaine dernière, deux actionnaires d'Apple jetaient un pavé dans la mare en envoyant une lettre officielle afin que des mesures soient prises pour lutter contre la dépendance grandissante à l'iPhone. A l'opposé, les investisseurs apprécient plutôt cette addiction, la considérant comme une qualité et non un vice (plus encore comme une source de profits), et ce, sans distinction sur l'âge des utilisateurs.
Selon lui, la notion de dépendance négative à l'iPhone est une décision "marketing" de la part des concurrents d'Apple, qui détiennent collectivement 85% des ventes de smartphones dans le monde. Il explique même (dans une autre interview) que Steve Jobs aurait été heureux de voir sa technologie partout, mais il aurait sans doute estimé problématique, cette augmentation de la dépendance aux technologies. Se mettant à la place de Steve Jobs, Tony Fadell va même plus loin. Il déclare que ce dernier aurait pu dire dans cette situation :
Pour étayer ses propos, il établit un parallèle avec la nourriture et l'alcool. Il explique ainsi :
Or, si la nourriture et l'alcool sont réglementés, exigeant l'affichage de certaines informations, les avertissements pour la technologie sont bien loin d'être identiques et ne permettraient pas -en l'état- aux consommateurs de rendre compte des éventuels dangers d'utilisation. Par exemple, l'emballage d'un iPhone ne vient pas avec une suggestion de temps pour une utilisation quotidienne. Pour autant si une telle mention existait, il n'est pas sûr que cela change grandement la situation. Tout au plus, certain diraient que cela permettrait d'alléger la responsabilité des constructeurs.
Source 1
Source 2
Source 3
La semaine dernière, deux actionnaires d'Apple jetaient un pavé dans la mare en envoyant une lettre officielle afin que des mesures soient prises pour lutter contre la dépendance grandissante à l'iPhone. A l'opposé, les investisseurs apprécient plutôt cette addiction, la considérant comme une qualité et non un vice (plus encore comme une source de profits), et ce, sans distinction sur l'âge des utilisateurs.
Selon lui, la notion de dépendance négative à l'iPhone est une décision "marketing" de la part des concurrents d'Apple, qui détiennent collectivement 85% des ventes de smartphones dans le monde. Il explique même (dans une autre interview) que Steve Jobs aurait été heureux de voir sa technologie partout, mais il aurait sans doute estimé problématique, cette augmentation de la dépendance aux technologies. Se mettant à la place de Steve Jobs, Tony Fadell va même plus loin. Il déclare que ce dernier aurait pu dire dans cette situation :
hey, il faut qu'on fasse quelque chose contre cela.
Pour étayer ses propos, il établit un parallèle avec la nourriture et l'alcool. Il explique ainsi :
nous devons apprendre à connaître ces conséquences inattendues (ndlr : de l'addiction) et trouver des moyens de les atténuer et de nous aider à apprendre une nouvelle façon de les intégrer dans nos vies. Nous avons des informations sur les produit, sur ce qu'ils contiennent. Nous avons des balances pour nous dire notre poids, nous connaissons notre consommation de calories et nous pouvons la suivre, nous avons des programmes comme Weight Watchers et toutes ces autres choses pour nous permettre de maintenir ou d'essayer de nous aider.
Or, si la nourriture et l'alcool sont réglementés, exigeant l'affichage de certaines informations, les avertissements pour la technologie sont bien loin d'être identiques et ne permettraient pas -en l'état- aux consommateurs de rendre compte des éventuels dangers d'utilisation. Par exemple, l'emballage d'un iPhone ne vient pas avec une suggestion de temps pour une utilisation quotidienne. Pour autant si une telle mention existait, il n'est pas sûr que cela change grandement la situation. Tout au plus, certain diraient que cela permettrait d'alléger la responsabilité des constructeurs.
Source 1
Source 2
Source 3