Technique v. éthique : un corps peut-il être utilisé pour déverrouiller un iPhone ?
Par Laurence - Publié le
Ainsi que le rappelle Mashable, les fonctionnalités "liveness detection" de Touch ID devraient l'empêcher, les capteurs biométrique utilisent des ondes spécifiques pour tester la peau sous la couche externe, et sont également capacitifs, en s'appuyant sur une charge électrique générée par les personnes (en vie ...).
Ainsi Daniel Edlund de Precise Biometrics précise que
si la technologie des empreintes digitales est équipée de ce qu'on appelle la détection d'activité, elle rejettera avec une haute sécurité les fausses empreintes digitales [...] comme une réplique en caoutchouc, en silicone ou en plastique, ou un doigt mort.
De son côté Nate Cardozo, avocat principal du groupe de défense des libertés civiles de la Electronic Frontier Foundation, a déclaré avoir compris que Touch ID fonctionnera avec les cadavres, mais que Face ID sur l'iPhone X ne le fera pas plus en raison de la détection d'attention.
Quand à John Whaley, PDG d'UnifyID, il a suggéré qu'autant Touch ID que Face ID pourraient être contournés avec suffisamment d'effort, précisant qu'
il est certainement possible d'authentifier avec la biométrie, même sans le consentement de l'utilisateur. Ceci est particulièrement vrai si l'élément qu'ils utilisent est statique, comme une empreinte digitale ou un visage. Une tentative pour lutter contre cela est d'utiliser un contrôle de vivacité, mais même ceux-ci sont souvent faciles à duper.
On se souvient que dernièrement les enquêteurs du FBI n'ont pas demandé l'aide d'Apple pendant 48 heures, durée maximale avant que Touch ID n'exige un code d'accès pour déverrouiller l'iPhone. On ne sait toujours pas si le FBI a obtenu le mandat pour accéder au compte iCloud de Kelley.
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